La Fosse Belaude

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrons ce soir : la Fosse Belaude, rue de la Fosse Belaude Ainsi nommée pour les belles eaux claires - belle aude - de ses bassins. C’est une des maisons de campagne les plus anciennes de la commune, puisque comme le prétend la légende «  Jeanne d’Arc s’y serait reposée avant de faire son entrée par la Porte Bourgogne dans Orléans, le 29 avril au soir de l’an 1429 ». De nos jours, il reste la chapelle gothique datant du XVème siècle dont la haute toiture domine les tilleuls et frênes du parc. La demeure a toutefois reçu l’emprunte du XVIIème siècle. 1649 est la date inscrite dans la cartouche au dessus de la porte d’entrée. On dit que cette demeure fut, dans les temps anciens, la maison de campagne des Évêques d’Orléans. Les jardins auraient été dessinés par André Le Nôtre, célèbre paysagiste de Louis XIV, qui aurait possédé cette demeure. ( Après recherches, nous n’avons trouvé aucune trace prouvant l’exactitude de ces propos). La Fosse Belaude a connu bien des vicissitudes au cours de l’histoire. Durant la Révolution, la Chapelle a été pillée, dévalisée, profanée.Cette charmante demeure reste le témoin d’un passé glorieux pour la commune. En effet, le blason de la ville représentait le premier fait d’armes de Jeanne d’Arc, à Saint Loup. Ensuite, l’héroïne et ses compagnons vont avec courage et témérité, délivrer le Duché appartenant au Poète (prisonnier des Anglais) Charles d’Orléans. Aujourd’hui, le parc d’environ 6000 m² est toujours superbement aménagé. Les allées invitent les hôtes à déambuler vers les charmilles, et les jardins plantés d’essences diversifiées. Sources : Doc. GHL publié par la ville en septembre 2006 Photos : ChR et CPA Collection G. Creusillet Excellente soirée à vous, et à demain CPA La Fosse-Belaude La Fosse-Belaude La Fosse-Belaude La Fosse-Belaude

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Les Tamaris

Bonsoir à toutes et à tous, Après la rue Malvoisine, la rue des Longues Allées, nous voici rue Jeanne d’Arc au numéro 31 et découvrons « les Tamaris ». Cette propriété était une « campagne » appartenant à l’Abbé Mérault, vicaire général du diocèse, que nous avons déjà évoqué il y a quelques temps. En 1817, il fit don de sa propriété au séminaire pour y établir des écoles. En 1845, les habitants de la commune avec Monsieur le Curé ouvrirent une souscription et achetèrent la totalité de la maison et ses jardins pour y établir l’école des filles sous la direction des Soeurs de la Charité de Bourges. En 1846, transformations de la maison par la Municipalité en bâtissant l’édifice que nous voyons aujourd’hui surmonté d’un petit clocher. Une cloche y est installée, pour ponctuer le début et la fin des classes. Ce lieu était le siège de la Société de Gymnastique « Le Réveil des Tamaris » fondée en 1909, société qui existe toujours aujourd’hui sous l’appellation « Association Sportive Les Tamaris ». Sources : document GHL édité par la ville en 2005. Photos : ChR Excellente soirée et à demain. Les Tamaris Les Tamaris Les Tamaris

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Ormeteau (l’)

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes rue des Longues Allées ce soir, et nous allons découvrir l’Ormeteau, au numéro 98. Au fronton de la porte d’entrée apparaît la date de 1835, c’est l’année de la reconstruction de la propriété, l’immeuble originel datant du XVème siècle ayant brûlé. C’était le siège d’un important domaine viticole exploité par des moines. Dans sa chanson, Sébastien Gangneux nous dit : « L’Ormeteau et aussi Vincennes sont renommés pour le bon vin ». Cette propriété reposerait sur « de vastes et mystérieux souterrains » qui proviendraient de l’exploitation fort ancienne de carrières ; ils ne traversaient pas la Loire, mais reliaient les propriétés de Bellevue et de Vincennes situés rue de Malvoisine (nos publications récentes). En 1950, Monsieur Paul Lemaire, chrysanthémiste, a racheté la propriété pour continuer son activité en notre commune. Ce nouveau propriétaire cultive les chrysanthèmes dans les terres de la propriété et de ses abords. Il fut l’obtenteur de bien des espèces de chrysanthèmes qu’il expédiait dans le monde entier et qui lui valurent de nombreuses récompenses. Il fit ainsi rayonner le nom de Saint Jean de Braye dans le monde entier ! Il a cessé son activité en 1968. Photos ChR Sources : Livre de F. Marchand et Doc. GHL publié par la ville en 2005 Excellente soirée à vous, et bon dimanche. L'Ormeteau L'Ormeteau L'Ormeteau

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Bellevue

Bonjour à toutes et à tous, Désolés, mais un problème de connexion vous a privés de notre publication d’hier soir. Nous restons dans la rue de Malvoisine pour découvrir Bellevue, une propriété qui date également de la Révolution. Elle faisait partie comme Vincennes dont nous avons parlé mercredi soir, des belles villas et châteaux où des familles nobles organisaient de charmantes soirées qui étaient le rendez-vous de « tout ce qui avait un nom, de l’esprit, du mérite, un titre pour y être reçu ». (Abbé Patron - Recherches historiques). Photos ChR Sources : Doc. GHL publié par la ville Excellente journée à vous. Bellevue Bellevue Bellevue

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Vincennes

Bonsoir à toutes et à tous, Allons faire un tour ce soir, rue de Malvoisine. La propriété "Vincennes" date de 1821 (plaque au-dessus de la porte d'entrée) et pour sa reconstruction de 1848 (plaque retrouvée sur la façade). Elle existait déjà à la Révolution et figurait parmi les belles villas de la commune. A l'origine viticole, elle est devenue par la suite une exploitation arboricole comme en témoignent les arbres fruitiers toujours en place à proximité, dans le Clos de Malvoisine. Photos : ChR Nous vous souhaitons une très bonne soirée, et à demain. VINCENNES - 1821 Vincennes aujourd'hui Poiriers (fruits emballés)

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La campagne de la Jeunesse Ouvrière à Saint Loup

Bonsoir à toutes et à tous,Suite à la question posée hier soir, Maurice a bien identifié la Campagne de la Jeunesse Ouvrière d'Orléans, qui était située Venelle du Mont, (dite venelle à quatre sous) dans le quartier Saint Loup. Elle a été détruite pour laisser la place à la Résidence du Mont. La campagne de la vallée du Mont appartenait à cette institution religieuse dont le Siège se trouvait au 29 rue du Colombier à Orléans. La Société de patronage des jeunes apprentis, œuvre fondée à Orléans en 1852, «  offrait aux jeunes un lieu de réunion qui les préservait des occasions dangereuses et leur procurait en même temps les meilleurs moyens de persévérance ». Puis, aux apprentis, se sont joints par la suite une section de jeunes gens et une section d’hommes, et l’ensemble forma l’Oeuvre de la Jeunesse Ouvrière ».Si vous avez fréquenté cette campagne quand vous étiez jeunes, dites nous ce que vous y faisiez ? Cours professionnels ? Sports ? Jeux et activités manuelles ? Nous vous remercions à l'avance de bien vouloir nous transmettre des informations supplémentaires, nous en avons très peu. Merci et bonne soirée à vous. À demain 2 CPA : Collection Gérard Creusillet : « La partie de ballon » et « La gymnastique » La partie de ballon La gymnastique

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Question du 17 avril 2023

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : une question ? Ce cliché a été pris à l'époque sur le territoire de la commune de Saint Jean de Braye, mais où ? Nous attendons vos propositions, et vous souhaitons une agréable soirée. A demain soir. CPA : collection Gérard Creusillet Où ?

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Le Gris-Meunier communal

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal de 1983, on pouvait lire en page 14 l’article suivant « Le Gris-Meunier communal au parc des Longues Allées » : Voilà un siècle et plus, Saint Jean de Braye connaissait la prospérité grâce à ses vignes et plus particulièrement à son vin léger et rafraîchissant de Gris Meunier, hautement apprécié des connaisseurs. Et puis, ce fut le déclin. Le phylloxéra et les aléas économiques contraignirent les vignerons à abandonner une culture qui ne nourrissait plus son homme. En 1880, 939 hectares de notre commune étaient recouverts de vigne. Il n’y en a plus aujourd’hui que 4 hectares 70 appartenant à onze exploitants et qui ont produit en 1982, 109 hectolitres de Gris-Meunier. Comme à Montmartre, au train où vont les choses, les vendanges abraysiennes ne seront plus bientôt qu’une tradition purement symbolique. Pour qu’elles ne tombent pas complètement dans l’oubli, la Municipalité (1) a cru bon de faire planter, voilà un an, une petite vigne de Gris-Meunier sur une parcelle de terrain dans le domaine des Longues Allées. Cette vigne communale a bonne apparence. Elle portera ses premières grappes à l’automne prochain. (1) : Marcel JORIOT, maire ---------- Aujourd’hui, 40 ans plus tard, sachez que la vigne n’est pas prête à disparaître du parc des Longues Allées à Saint Jean de Braye ! En effet, en 2022, dans le cadre de l’extension de ce parc, Madame le maire (2) et l’équipe municipale ont fait replanter 355 pieds de vigne. La superficie du parc est passé de 6,5 à plus de 12 hectares. C’est un bel espace culturel, de détente et de loisirs privilégié pour toutes les générations. 74 arbres d’ornement, 61 arbres fruitiers, 43 arbres en cépées, 1500 arbres en jeunes plants, et 7883 vivaces ont été plantés en plus des 355 pieds de vigne. Et ce n’est pas tout !…

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Les hérissons

Bonsoir à toutes et à tous, Etant enfant, Claude Bourdier nous a dit récemment avoir habité dans la propriété de Genouilly où ses parents avaient loué un logement pendant quelques années. Il nous raconte ici une promenade dans le parc de leur propriétaire avec Bouboule, le chien de la voisine. Nous pensons qu'il s'agit très certainement du parc de Genouilly, peut-être nous le confirmera t il ? Les hérissons : L’hiver dernier, je me promenais dans le parc de notre propriétaire, en compagnie de Bouboule, le chien de notre voisine. Je courais dans une allée, quand brusquement je m’aperçois que Bouboule ne me suit plus. Inquiet, je l’appelle, mais en vain ! A l’aide d’un morceau de bois, j’écarte les basses branches des buissons voisins. Malgré mon ardeur, mes recherches restent infructueuses. Tout à coup, j’entends un faible aboiement qui vient de derrière une touffe de noisetiers. Immédiatement, je me dirige vers cet arbuste et à ma grande joie, je vois le chien face à deux hérissons en boule. Avec sa patte, il essaie d’en retourner un. Mais les aiguilles du hérisson empêchent la réalisation de son projet. Alors, voulant le prendre dans sa gueule, il se pique fortement et le lâche. Je suis obligé de le prendre par le collier pour le tirer de là, car il n’est pas décidé à quitter les hérissons. Puis, je continue ma promenade tranquillement. Texte de Claude Bourdier Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 5 - Juillet 1947. 2 Hérissons Linogravure de M. PETIT

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La chasse aux hannetons

Bonsoir à toutes et à tous, La vie a bien changé, les enfants n'ont plus du tout les mêmes occupations aujourd'hui ! La chasse aux hannetons Un soir, papa, en lisant le journal me dit : « Georges, tu sais qu’au Jardin des Plantes, on achète les hannetons cent francs le kilo ? ». Je croyais qu’il se moquait de moi, mais il me montra le journal. Comme c’était les vacances, tous les matins durant plusieurs jours, je me levai de bonne heure pour aller à la chasse. Cela m’amusait beaucoup de courir, de sauter, et de secouer les arbres encore humides de la rosée nocturne. Les hannetons engourdis par la fraîcheur du matin, se détachaient facilement et tombaient lourdement sur le sol , les pattes en l’air, repliées sur le ventre. Quelquefois, il m’en tombait sur la tête et dans le cou.Vite, je les ramassais et je les enfermais dans une boîte en fer. Dans la journée aussi, j’en récoltais mais la chasse était moins fructueuse : souvent, en tombant de l’arbre ou en touchant le sol, ils s’envolaient en bourdonnant. Le dernier jeudi des vacances, maman m’emmena au Jardin des Plantes avec mes hannetons enfermés dans une grande boîte. J’en avais 4 kg. Arrivé là, il y avait une foule de vendeurs et il fallut attendre notre tour. Mais, je ne m’ennuyais pas ! c’était si amusant de voir tous les gens arriver : des mamans avec des enfants qui portaient chacun un objet contenant des hannetons ; plusieurs avaient des lessiveuses, d’autres des vieux bidons, d’autres des vieux pot-au-feu. Un petit garçon de mon âge portait ses hannetons dans un seau hygiénique et il avait l’air honteux avec cela, au milieu de tout le monde. Je fus content de recevoir 400F. Je les mis dans ma tirelire en rentrant à la maison. Texte de Georges Lorin. (11 ans 1/2). Sources : En grappillant…

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