Bonsoir à toutes et à tous, La résidence des Châtaigniers : Son histoire (suite et fin). La livraison du chantier a lieu 2 ans après, dans le courant de l'année 1955 : Vingt bâtiments collectifs, organisés dans un rectangle en biais par rapport à la Loire, afin d'assurer une vue sur le fleuve, au maximum de logements. Les immeubles sont bâtis en béton armé, enduit en ton pierre, sur une structure poteaux poutres. Leur toiture en aluminium est plate. Ils sont tous organisés de la même façon, ils ont 1, 2 ou 3 entrées. Chaque entrée dessert 3 niveaux, avec un logement de chaque côté. L'organisation intérieure est toujours la même : 1 entrée : 6 logements 38 entrées : 228 logements. Les façades sont d’un aspect extrêmement sobre et linéaire, alternant des travées de baies carrées et de portes-fenêtres pourvues de garde-corps métalliques. Une travée différente marque l’emplacement de l’escalier. La résidence dispose de voies privées et d’aires de stationnement parallèles aux immeubles, et ces derniers sont séparés entre eux par des espaces verts. Les trois pavillons sont situés au Sud, face à la Loire, tandis que la conciergerie se trouve au Nord-est, à l’angle de la rue des Châtaigniers et de la voie principale d’accès à la résidence. Ce pavillon d’accueil est pourvu d’un étonnant auvent aux formes courbes. Les quatre pavillons témoignent de la capacité de l’architecte à s’inscrire dans une démarche fantaisiste structurelle et esthétique significative de l’architecture des années 1950. La résidence terminée, les américains s'y installent et y vivent pendant plusieurs années. Puis, en 1967, Charles de Gaulle, Président de la République Française, décide de retirer la France de l'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord), les Américains partent alors. Après leur départ, une copropriété est créée, les familles françaises deviennent locataires de ces appartements. Elles auront ensuite la possibilité…