Henri Gaudier-Brzeska – 7 –

Bonsoir à toutes et à tous,

Henri Gaudier-Brzeska : Suite et fin

Gaudier ne se sent d’abord pas concerné. Et puis, il décide de s’engager : influence du nationalisme de l’époque ? Volonté de rompre sa fausse existence conjugale ? On ne sait pas !
Malgré les supplications de Sophie, il part.
Son arrivée en France est rocambolesque : il est emprisonné comme déserteur, il s’évade, revient en Angleterre, pour retourner en France un mois après, cette fois définitivement engagé dans un régiment d’infanterie.
1915
Le comportement de Gaudier soldat peut surprendre ainsi que ses lettres envoyées du front : il a changé.
Tous les témoignages confirment sa bravoure exemplaire, ce qui n’est pas le moindre paradoxe de la part d’un ancien déserteur.
Il continue de dessiner et de sculpter comme en témoigne ce très beau passage qu’il écrit du fond des tranchées :
« J’ai fait une expérience. Il y a deux jours, j’ai pincé un fusil Mauser à un soldat ennemi. Sa forme lourde et rude m’a imposé une puissante image de brutalité. J’ai arraché du fusil la crosse et avec mon canif, j’y ai découpé un motif par quoi j’ai tenté d’exprimer un ordre de choses plus doux que je préfère ».


5 juin 1915 : 23 ans 1/2
Gaudier tombe au cours d’une attaque, une balle en pleine tête. Sophie, complètement anéantie et de plus en plus perturbée, est internée dans un hôpital psychiatrique où elle meurt le 17 mars 1925.
Fin

Sources : Henri Gaudier-Brzeska – 1891/1915 – Vu et raconté par les élèves du Lycée Professionnel de Saint Jean de Braye

Dessin – Crayon : un de nos obus explosant
Portrait de HGB
Lettre envoyée par Henri à ses parents

Bonne soirée à vous,
et à demain.

Henri
Un obus explosant
Lettre à ses parents (sources AD45)

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