Bonsoir à toutes et à tous, Voici la fin du texte écrit par Monsieur André Laurenceau, ancien maire de Saint Jean de Braye : Albert Guyot - 1881-1947 - Un abraysien, premier aviateur français en Russie. le 16 novembre, il pleuvait, le vent était très violent ; l’aviateur, malgré ces conditions défavorables, fit un tour pour calmer l’impatience de la foule. Le lendemain il volait encore, par un vent de 8 mètres au-dessus de l’hippodrome après avoir fait balayer la neige sur un quarantaine de mètres pour prendre son essor. Albert GUYOT se rendait ensuite à Moscou et débutait le 21 novembre par un froid de – 10 et vent très vif, au champ de course de Stachki, terrain un peu moins défectueux que celui de Saint-Pétersbourg et moins encombré d’obstacles. La difficulté fut de trouver de l’essence. Guyot n’en put découvrir que chez un pharmacien. Le 27 novembre, nouvelle envolée devant le Tsar et un public nombreux. Le thermomètre marquait - 19 mais le vent était plus modéré. Le froid était tel que l’aviateur dut s’arrêter aveuglé par de petits cristaux de glace formés autour de ses paupières. Ainsi, vaincu par la rigueur du climat, Albert GUYOT est rentré en France, laissant son monoplan Blériot à Odessa. Ses amis de l’Aéro-Club du Centre à Orléans, lui ont fait fête. Au mois de mars, GUYOT reprendra sa campagne d’expérience en Russie et visitera Bakou, Samara, les agglomérations de la ligne du Volga. Il disposera de trois appareils. L’excellent aviateur a vaillamment soutenu, on le voit, dans l’empire du star, le bon renom de l’aviation française. Il a fait apprécier par un public neuf les progrès du vol mécanique. Ses expériences profiteront au prestige sportif de notre pays. L’article de « L’Aérophile » se conclut ainsi : « elles auront ouvert aussi à nos constructeurs-aviateurs un débouché…