Campagne d’adhésion 2023

Vous souhaitez adhérer ou ré-adhérer (pour 2023) à AMAE ? Cela vous permet d'être informés de l'actualité de l'association, des réunions durant lesquelles vous pourrez participer aux nombreux projets ou en proposer de nouveaux ? C'est facile avec la solution d'adhésion en ligne PayAsso. AMAE a récemment basculé ses solutions de paiement en ligne depuis Hello-Asso vers PayAsso. Vous pouvez donc aussi commander l'abécédaire ou les planches de timbres prestige par ce moyen. Page de ventes d'AMAE.

Continuer la lectureCampagne d’adhésion 2023

« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 3 –

Bonsoir, Voici un texte écrit en 1948, par un élève de M. G. GOBIN, instituteur à Saint Jean de Braye : La fabrication du boudin Notre voisine a tué son cochon et j’ai pu voir comment se fabriquait le boudin. Après avoir tué le cochon, grillé et vidé le porc, le charcutier a commencé par gratter les boyaux avec le dos de son couteau puis i les a lavés à l’eau chaude et à l’eau froide. La veille, madame Coutière avait pelé une grande bassinée et apprêté les ustensiles nécessaires. Les boyaux nettoyés, Mr Boin fit revenir dans la chaudière les oignons hachés avec des petits cubes de lard. Quand les oignons furent rissolés, il les versa dans un faitout, les mélangea avec le sang puis il ajouta enfin du poivre, du sel, du persil avant de remuer le tout. Il reste maintenant à remplir les boyaux Après avoir noué l’extrémité d’un boyau, le charcutier glissa le tuyau de l’entonnoir dans l’autre extrémité. Puis, à l’aide d’une louche, il versa le liquide noirâtre, le fit glisser en pressant légèrement avec ses doigts. Quand tous les boyaux furent remplis, il les plongea dans la chaudière pleine d’eau bouillante. Il les laissa cuire une petite demi-heure en ayant soin de les piquer de temps en temps. Le lendemain, madame Coutière nous donna un morceau de boudin. Il était très bon. D’après M. Sauvage – Linogravure de Marc Petit Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 2ème année - numéro 6 - Mars 1948. La fabrication du boudin - linogravure de Marc PETIT

Continuer la lecture« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 3 –

L’Ile Charlemagne – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Saint Jean de Braye a la chance de voir couler au midi de ses collines la Loire majestueuse."Grand fleuve lumineux qui passe en souriantta colère est furtive,ton charme est permanent "a su dire un abraysien, M. Liénard. C'est sur notre commune que le fleuve change brusquement de direction et décide de couler désormais vers l'Ouest jusqu'à la Côte d'Amour.Ce point géographiquement remarquable se situe vers le lieudit Carré ou Le Larry.Maurice Genevoix de l'Académie Française parlait  de " la lumière de Loire " : "La Loire reflétait tout le ciel, plus transparente que le ciel, plus aérienne que lui, elle prenait toute la lumière et la muait en une chose inconnue plus limpide, plus précieuse que la lumière"; il l'appelait "la conquérante, la fantasque, la rivière aux menteuses langueurs, aux brusques colères".Dans son ancien lit somnolaient des îles dont J. Soyer nous donne ces détails : - L'Ile aux bœufs :Elle était appelée ainsi probablement à cause de son utilisation de pâturage, qui contrastait avec les vignes couvrant la quasi-totalité du côteau entre le rempart d'Orléans et Saint Loup.Elle était nommée aussi île des Martinets et île des Canes, à cause des oiseaux migrateurs qui venaient y nicher selon les saisons.Aujourd'hui disparue à la suite des inondations, mais dont les noms de "Château de l'Isle" et du "Bois de l'Isle" sur Saint Denis en Val rappellent l'existence.Elle dépendait au XVème siècle de la paroisse de Combleux et avait été donnée au titre viager le 28 juillet 1443, par Charles, duc d'Orléans et comte de Blois, à Pierre du Lis, chevalier et frère de Jeanne d'Arc et à Jean, son fils, en récompense des services que la Pucelle et Pierre avaient rendus au roi et au duc, dans la guerre contre les Anglais. - L'Île - Arrault :À Orléans, ancienne île…

Continuer la lectureL’Ile Charlemagne – 2 –

L’ile Charlemagne – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous connaissez tous l'Ile Charlemagne, mais savez vous qu'une partie de cette île appartenait à Saint Jean de Braye au siècle dernier ? La Loire et l'ile Charlemagne :  (Sources supplément gratuit - Nouvelles d'Orléans - 18/05/1990). Une grande partie de cette île appartenait au territoire de Saint Jean de Braye.C'est la loi du 19 juin 1911, signé du Président Fallières qui l'a rattachée au territoire de Saint Jean le Blanc.Nous avons été ainsi amputés de 51.15 ha de terres et de 3.55 ha d'alluvions.Ce sont les propriétaires et locataires de l'île qui avaient demandé son rattachement à Saint Jean le Blanc. Ceci est indiqué au procès-verbal de la séance du 2 juin 1907. Le 29 août, le Conseil émettait un avis favorable "considérant que la situation actuelle de l'île Charlemagne modifiée par le changement du cours de la Loire justifie le projet de son rattachement à Saint Jean le Blanc" mais il demandait le remboursement de quelques frais s'élevant à 450 francs (nous ne savons pas si cette somme a été versée au trésor abraysien). ............. Très bonne soirée à vous,et à demain pour la suite de la page d'histoire de Saint Jean de Braye. CPA de 1913,  provenant de la collection de G. Creusillet. La ferme de l'ile Charlemagne

Continuer la lectureL’ile Charlemagne – 1 –

Conférence Georges JOUMAS le 4 février 2023 – Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation

Bonsoir, A noter dès maintenant sur vos agendas : CONFERENCE animée par Georges JOUMAS, autour de son ouvrage intitulé "Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation" - le 4 février 2023 à 20h30 - Salle Jean-Baptiste Clément à St Jean de Braye. Entrée libre. Organisée par notre groupe et l'Association du Vallon Saint Loup et ses abords. Georges JOUMAS résume : Jean Pelletier avait des attaches familiales à Saint-Jean-de-Braye où il séjournaitfréquemment. Son père possédait une petite maison (aujourd’hui détruite) auxArmenault, au bord du canal. Ce fut une base pour des actions derenseignements du réseau de Résistance CND Castille, dirigé par le colonelRémy. Jean Pelletier recueillait des informations qu’il transmettait parmicrofilms aux services londoniens du général de Gaulle. Sa femme Alice étaitégalement membre du réseau.Les deux époux furent dénoncés, arrêtés et déportés en 1942.Jean est mort d’épuisement au camp de Nordhausen en mars 1945. Malgré lamaladie et les conditions terribles de détention, Alice a survécu du campd’Auschwitz et a ensuite retrouvé leurs quatre enfants. Jusqu’à son décès en1994, elle fit de nombreux séjours à Saint-Jean-de-Braye, accueillie par desamis.C’est le destin de ce couple exemplaire qu’évoquera le conférencier. Couverture du livre

Continuer la lectureConférence Georges JOUMAS le 4 février 2023 – Jean et Alice Pelletier, un couple dans la Résistance et la Déportation

L’Epiphanie

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous le disions dernièrement, après Noël, la fête continue ! Le Nouvel An arrive très rapidement avec les vœux, les étrennes et les bonnes résolutions, puis suit l’Epiphanie, le six janvier, avec les galettes, les fèves et les couronnes. L’Epiphanie ou Le jour des Rois : Pâtisserie traditionnelle dans toutes les régions de France, le gâteau des Rois avait autrefois la forme d’une couronne briochée. Elle a été peu à peu remplacée par la galette feuilletée typiquement parisienne. Confectionnée par les boulangers parisiens, ceux-ci prirent l’habitude jusqu’avant 1914 de l’offrir à leurs clients fidèles, le six janvier, jour de l’Epiphanie. Cette coutume existait encore à Olivet au début du siècle dernier, et la grandeur de la galette était proportionnelle au nombre de personnes composant la famille. En Orléanais, comme dans beaucoup d’autres régions, le plus jeune convive devait se cacher sous la table et dire à qui devait être attribuée chacune des parts du gâteau des Rois, sans oublier la part supplémentaire qu’on appelait la part du pauvre. Elle était destinée plutôt à un visiteur de dernière minute, mais si personne n’avait trouvé la fève, on tirait au sort le dernier morceau. C’est ainsi que la couronne pouvait enfin se poser sur la tête du roi ou de la reine d’un jour. On raconte que la fève que l’on est tout heureux de trouver aujourd’hui dans nos galettes serait née le jour où Peau d’Âne perdit sa bague. Tombée dans le gâteau destiné au prince du royaume, elle manqua d’étouffer le jeune garçon. C’est ainsi qu’il jura de prendre pour épouse celle dont le doigt entrerait dans le minuscule anneau. Mais on dit aussi que les Romains festoyaient joyeusement, cachant dans leur festin la fève qui élisait le roi de leur banquet. Haricot comme autrefois, bébé de porcelaine, figurine…

Continuer la lectureL’Epiphanie

« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous êtes nombreux à avoir pris connaissance de l'article paru dans la république du centre d'hier, concernant M. Claude BOURDIER et ses souvenirs d'école retrouvés dans son grenier. Les journaux scolaires "En grappillant" sont fort intéressants et nous montrent les changements intervenus dans la vie de tous les jours, depuis + ou - 75 ans puisqu'ils sont datés de 1947 - 1948 - 1949. Le maître d'école, M. Georges Gobin travaillait en méthode Freinet, le journal était vendu au numéro 10 Frs et pour les abonnés 70 Frs par an. Il est important de transmettre aux jeunes générations. En lisant les textes des enfants, on constate qu'à cette époque ceux-ci aidaient leurs parents dans les champs, parfois des journées entières consécutives et étaient fiers des travaux effectués. Et si l'année 2023 est aujourd'hui l'année de la biodiversité à saint Jean de Braye, ce n'était vraiment pas une préoccupation à cette époque là (destruction des nids, récompense pour les oisillons tués, etc...).! Ce soir, et afin de remercier à nouveau M. Claude Bourdier, voici un texte qu'il a rédigé à l'âge de 13 ans : Les poussins Un samedi soir, quand nous eûmes dîné, maman nous dit: « Claude, Ginette, venez voir les petits poussins à Madame Vanneau. Aussitôt, nous partons joyeusement dans sa cuisine, Madame Vanneau tricote. « Nous venons voir vos poussins » dit maman. Sous un édredon, nous voyons neuf petites boules jaunes qui pépient à qui mieux mieux. L’une d’elle, qui vient de sortir de sa coquille et encore toute mouillée. Sur douze œufs, neuf donnèrent des poussins, deux furent cassés par la poule, le dernier contenait un poussin mort. Maintenant les poussins sont gros et la poule va bientôt les abandonner. Texte de Claude Bourdier (13 ans) – Linogravure de Pierre Bérault (12 ans 1/2) Sources :…

Continuer la lecture« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 2 –

Les « réclames » – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuons ce soir, avec les « réclames » peintes sur les murs des maisons à Saint Jean de Braye : Philippe B nous signale une « réclame » YACCO, à peine lisible actuellement, et nous joint une photo de celle-ci en l’état actuel et telle qu’elle pourrait être aujourd’hui. Elle se trouve rue du Fbg de Bourgogne sur la maison qui abrite le magasin de fleurs « Eglantine Fleurs ». Créée en 1919 par Jean Dintilhac, Yacco est une entreprise française qui produit de l'huile moteur, du liquide de refroidissement et du liquide hydraulique pour auto, moto, transport, Transport Public et matériels agricoles. (Sources : site Internet YACCO). Laurent L nous en signale une autre : BERLIET qui se trouve au croisement de l’avenue du Général Leclerc et la rue du Petit Vomimbert. Automobiles Marius Berliet, simplement appelé Berliet, est un constructeur automobile français fondé par Marius Berliet en 1899. C'est à l'origine un constructeur de voitures dont il cessera la fabrication en 1939. Il devient alors exclusivement un constructeur de véhicules industriels. Sous la pression des pouvoirs publics, la société devient filiale de la Régie Nationale des Usines Renault en décembre 1974, fusionne en 1978 avec SAVIEM (Société anonyme de véhicules industriels et d'équipements mécaniques), filiale depuis 1955 de la RNUR, et prend le nom de « Renault Véhicules Industriels » (RVI) en 1978. Les deux marques disparaissent au profit de Renault en 1980. ((Sources Wikipédia) Enfin, et toujours rue du Fbg de Bourgogne, un peu plus long en direction d’Orléans, sur le mur de la maison qui abrite le Bar-Tabac le Celtique, une « réclame » pour BYRRH. Le Byrrh est une marque de quinquina français créé à Thuir, Pyrénées-Orientales, en 1866, la marque Byrrh ayant été déposée en 1873. C'est un vin additionné de mistelle et aromatisé essentiellement à la quinine. (Sources Wikipédia) Photos : Philippe B – Laurent L – Chantal R. Très bonne soirée et à demain. Réclame YACCO YACCO Aujourd'hui BYRRH BERLIET

Continuer la lectureLes « réclames » – 3 –

« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 1 –

Bonjour, Une rencontre enrichissante et un bel article pour notre groupe, dans l'édition de la République du Centre d'aujourd'hui ! Un grand merci à Monsieur Claude BOURDIER, ancien élève de l'école de garçons de la mairie en 1947 - 1948 - 1949 et à Chantal SARRADIN, correspondante de la République du Centre pour notre ville. Très bonne journée à toutes et à tous, et à ce soir. Sources : La république du centre du 04 janvier 2023 La république du centre du 4 janvier 2023

Continuer la lecture« En grappillant » – Journal de l’école publique de garçons de la mairie – 1 –

Les « réclames » – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Beaucoup de commentaires suite à notre publication d’hier soir concernant une « réclame » peinte sur le mur d’une maison située avenue Louis-Joseph Soulas, sur la droite en allant à Chécy, et un peu avant le Narval. (voir photo). A l’époque, il n’y avait pas encore de grands panneaux publicitaires à l’entrée des villes.Les murs des villages avaient alors la parole, mais uniquement sur les chemins et les routes de passage.On y faisait la réclame des produits pétroliers, des boissons alcoolisées, etc.…… (on ne parlait pas encore de publicité). Les murs peints étaient loués à des propriétaires qui défiguraient parfois leurs maisons pour un très petit profit. Le temps n’était pas encore venu des grands affiches, changées régulièrement dès que le temps les a dégradées. En 1950, les budgets étaient encore serrés et ces « réclames » pouvaient y rester très longtemps.C’est le cas de cette « réclame » OLIDA que l’on peut encore voir aujourd’hui avenue Louis-Joseph Soulas. Olida, maison fondée en 1855 par Ernest Olida était une société industrielle et commerciale, leader en volumes de transformations charcutières. Elle a fourni l’armée dès 1914. Mal gérée, au bord de la faillite, Fleury Michon la racheta en 1993 et fit disparaître la marque. Nus vous souhaitons une excellente soirée,et à demain pour la suite. Avenue Louis-Joseph Soulas, sur la droite en allant à Chécy, et un peu avant le Narval.

Continuer la lectureLes « réclames » – 2 –