Bonsoir à toutes et à tous,
Continuons ce soir, avec M. Carrat, élève de M. Georges Gobin, instituteur à l’école de garçons de la mairie à Saint Jean de Braye en 1947.
Il nous raconte : la pêche aux écrevisses.
Pendant les grandes vacances, chez ma grand-mère, à Châtillon sur Indre, je vais souvent à la pêche aux écrevisses.
Aussitôt arrivé au bord du ruisseau, je quitte mes chaussures et les cache sous une souche et j’entre dans l’eau. La première feuille de nénuphar que je soulève, abritait une grosse écrevisse qui se sauve rapidement en nageant à reculons. Elle se cache sous une pierre. J’avance tout doucement la main et je saisis l’écrevisse par le thorax, pour ne pas qu’elle me pince. Puis je la mets dans mon seau, non sans qu’elle ait essayé de m’attraper le doigt.
Après cette première capture, je continue ma pêche mais voici qu’une première écrevisse récalcitrante me serre fermement le doigt. Pour la faire lâcher prise, je mets la main dans mon seau plein d’eau.
Quand j’eus pris une cinquantaine d’écrevisses, je rentrai chez ma grand-mère content de ma pêche.
Texte de M. Carrat
Sources : En grappillant – revue mensuelle – Ecole publique de garçons – St Jean de Braye – Loiret –
2ème année – numéro 1 – Octobre 1947.
Image gratuite Internet : Ecrevisse américaine
Bonne soirée à vous et à demain