La Pomme de pin – Un mariage à l’hôpital militaire

Bonsoir à toutes et à tous,

On continue avec la Pomme de pin, il y aurait encore tant de choses à dire !

Ce soir, tout d’abord une question ?

Que s’est il passé à la Pomme de pin le 16 novembre 1916, et plus précisément à l’hôpital auxiliaire numéro 201 de la Pomme de pin ?

Voici la réponse :

Le 16 novembre 1916 à 10h1/2, Monsieur Charles Samson, adjoint au maire de Saint Jean de Braye, s’est déplacé à l’hôpital de la Pomme de pin pour célébrer le mariage d’Ernestine et Henri.

A cette occasion, les portes de la maison ont été ouvertes en vue de célébrer publiquement le mariage.

Henri, soldat au 114ème Bataillon de Chasseurs alpins était hospitalisé à la Pomme de pin.

Le seize novembre mil neuf cent seize à dix heures et demie, nous Charles Samson, adjoint au maire de la commune de Saint Jean de Braye (Loiret), Officier de l’Etat civil, nous sommes transportés à l’hôpital auxiliaire n°201 de la Pomme de pin, sur le vu d’un certificat médical de Monsieur Raymond Bonneau, docteur en médecine, pour procéder au mariage de :

Henri, Louis, Alphonse Micoud, âgé de vingt cinq ans, soldat au 114ème Bataillon de Chasseurs alpins, domicilié à Montrevel (Isère), résidant à Saint Jean de Braye, né le quinze novembre mil huit cent quatre vingt onze à Montrevel (Isère), fils de Henri Micoud et de Caroline Fugier, cultivateurs, domiciliés à Montrevel, consentants par acte authentique,

et

demoiselle Ernestine, Léontine Vial,

âgée de vingt trois ans, ourdisseuse en soie*, née le vingt neuf juin mil huit cent quatre vingt treize à Châbons (Isère) où elle est domiciliée, fille majeure de Adélaïde Vial, ménagère, domiciliée à Châbons (Isère), consentante par acte authentique.

Nous avons fait alors ouvrir les portes de la maison en vue de célébrer publiquement le mariage.

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Photo de l’acte de mariage (source ville de Saint Jean de Braye).

Excellente soirée à vous,

et à demain.

* L’ourdisseuse dispose les fils dans un certain ordre pour former la chaîne avant de les placer sur le métier à tisser. C’est un travail très délicat.

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