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Bonsoir à toutes et à tous, Au fil des années, la salle des fêtes est devenue une vraie salle de spectacle, et c’est la raison pour laquelle la municipalité actuelle a décidé de lui donner un nom. C’est « L’envolée » qui a été retenu. C’est une bonne idée, qu’en pensez-vous ? Mais, à propos, connaissez vous l'histoire de notre salle des fêtes abraysienne ? Une salle des fêtes par souscription : Au cours des deux dernières années de sa vie, Louis Gallouédec (1864-1937), maire de notre ville de 1912 à 1937, s'est beaucoup investi dans la construction de cette salle qu'il souhaitait depuis longtemps, mais que les finances communales ne permettaient pas de réaliser. L'ancienne salle située au 1er étage de l'école de la mairie datait de 40 ans, et elle était devenue trop exiguë et très difficile à évacuer par un unique escalier étroit. En 1936, la démarche choisie pour le financement est originale : une souscription parmi la population de 800 obligations de 500 francs chacune, remboursables en trente ans à 5 % d’intérêt. Sur les 440 000 francs du coût total, la participation des abraysiens n’aboutira qu’aux trois quarts de la somme espérée. le complément est alors financé par un emprunt auprès de la Caisse d'Epargne et par une aide de l’État de 40 000 francs dans le cadre des travaux publics embauchant des chômeurs. La construction de cette salle, située en face de la mairie et de l'école à cette époque là, s'est achevée quelques semaines après le décès de Louis Gallouédec. Elle permettait d’accueillir 900 personnes dont 200 en tribune. L'édifice a été inauguré le 27 juin 1937 par Jean Zay, alors ministre de l'Education Nationale. Depuis, cette salle a été rénovée entièrement en 2004, et agrandie d’une verrière. Au fil des années, elle est aujourd’hui devenue une vraie salle…

Bonsoir à toutes et à tous, Suite et fin de notre publication d'hier soir concernant : La Clairière Exemplaire donc par le résultat obtenu, cette opération l’est aussi par l’expérience de formation professionnelle qu’elle a suscitée. À l’origine deux préoccupations : les préoccupations sociales - traditionnelles des sociétés d’HLM et la revalorisation des métiers du bâtiment. Le bâtiment manque de compagnons jeunes et qualifiés, c’est un fait. L’entreprise d’Alla Véra ne s’est pas contentée de le déplorer. Lauréat du concours « Synthèse 88 » et ayant passé un contrat d’engagement de développement de la formation professionnelle, elle a assuré sur ce chantier la formation de 10 jeunes. Ceux-ci ont été embauchés au niveau minimum du C. A. P. La formation a été assurée conjointement par l’entreprise et le L E. P. avec un tuteur pour trois jeunes ouvriers. La société H. L. M. Rurale a participé au suivi. Il est à noter que les délais de réalisation ont été plus que respectés (les premiers logements ont été livrés en juin, alors que le chantier avait débuté en juillet 1986. Sur le plan financier, « la Clairière » est aussi le résultat d’une fructueuse concertation, ainsi que devait le rappeler Monsieur Colas. Le travail avec la municipalité a rendu possible une dotation de crédit de catégorie 1, d’un montant de 7 millions de francs ; la direction régionale de l’équipement a accordé un prêt de catégorie 2, la direction départementale un prêt de catégorie 3, et enfin, la A. I. P. A. L. la Hénin a accordé un prêt à 1 % logement de 1 600 000 Francs. pour un coût total de 25 480 000 Francs. Source : la nouvelle république du centre-ouest du mercredi 1er juillet 1987. Photos JJR Bonne soirée à vous.