L’alambic de M. Quétard – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d’hier soir, Olympe et Maurice nous disent que le distillateur est M. Quétard à Saint Jean de Braye. C’est effectivement la bonne réponse ! Nous avions interrogé l’an passé, Christian Chenault, ethnologue régional, habitant à Bou, qui s'était replongé dans une conférence qu'il avait donnée sur "Le p'tit pinard de St-Jean-de-Braye" :  et qui nous avait dit:LES DISTILLATEURS :Autre métier connexe à la viticulture : le distillateur, appelé bien souvent improprement « Bouilleur de cru ».Nous sommes en 1905 à Saint-Loup. L'alambic serait celui de M. QUETARD, la famille présente : la famille PICARD.C'est un alambic à feu nu, (chauffe directement sous le produit à distiller) le foyer étant placé directement sous la cucurbite, les vapeurs alcoolisées sortant par le chapiteau et passant directement dans le réfrigérant. A cette époque là, la distillation s’effectuait de maison en maison,  distillant les résidus de raisins après fermentation (marc de raisin).Mr Quétard était affublé du surnom de « gueule sale », conséquence du contact avec la fumée issue du foyer de son chaudron". Aujourd’hui, un distillateur est toujours en activité à Saint Jean de Braye. Comment se nomme t il ? Passez une bonne soirée et à demain. Sources : Christian Chenault et Olympe Leroux - CPA Collection G. Creusillet Nous sommes en 1905 à Saint-Loup. L'alambic serait celui de M. QUETARD, la famille présente : la famille PICARD.

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L’alambic – 1 – Question du 5 novembre 2022

Bonsoir à toutes et à tous, Après quelques jours de repos en Gévaudan, et une visite du musée Soulages à Rodez, nous voici de retour, heureux de vous retrouver ce soir. Pouvez vous identifier les personnes, la famille, figurant sur la photo de ce jour, prise en 1905 à Saint Jean de Braye, près de l’alambic ? Comme nous allons rester sur ce thème pendant plusieurs jours, voici une petite leçon de vocabulaire autour de l’alambic, du bouilleur de cru, du pèse-alcool, etc.….. Très bonne soirée à vous et bon dimanche CPA : Collection G. Creusillet Coupure de presse : la république du centre de décembre 2000 Qui sont ces personnes près de l'alambic en 1905 à SJDB ? Leçon de vocabulaire (La REP)

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Ferronnerie d’Art Thévenot – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Continuons ce soir, avec Laurent Thévenot, ferronnier d’art (avec vis et rivets) au 33 avenue Gay Lussac : Agé d’une cinquantaine d’années aujourd’hui, cela fait maintenant trente ans qu’il exerce ce métier. Les créations réalisées relèvent de la ferronnerie d’extérieur et d’intérieur. A citer marquises, pergolas, défenses de fenêtre, portes d’entrée, clôtures, portails, vérandas à l’ancienne stylisées. Pour l’intérieur, il crée tables de salon, luminaires, consoles, objets de décoration, et rampes d’escalier, tous styles (qui sont sa spécialité). « La grande technicité de nos réalisations est la meilleure preuve de notre savoir-faire et de la maîtrise de notre métier. Je fais tout à l’ancienne (hormis le cadre). Dans mes réalisations, il n’y a pas, ou peu, de soudures, mais des vis et des rivets ». On sent l’amour du travail bien fait, animer Laurent. Chaque pièce réalisée est unique. « Lorsqu’un client me soumet une idée, je me déplace pour voir avec lui ce qui peut être réalisé en fonction de l’environnement. J’établis alors un devis pour chaque type de dessin proposé ». Et Laurent Thévenot tient à souligner qu’il réalise le travail de A à Z, y compris la pose. « Je ne veux pas que le soin apporté à un ouvrage soit anéanti par une pose qui ne serait pas soignée ». C’est ainsi qu’il lui arrive souvent de passer plus de dix heures dans son atelier avant de s’attaquer à la partie administrative. Calme et souriant, on sent une plénitude habiter cet amoureux de l’art qui dit pourtant avoir toujours du temps à consacrer à sa famille. FIN Excellente soirée à vous. Passez de belles journées ensoleillées avant de nous retrouver dans quelques jours seulement ! Sources : Informations et photo datant de 2009 - la république du centre du 24 avril 2009 Laurent THEVENOT en 2009

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Ferronnerie d’Art Thévenot – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Quittons les Ets Racaud pour la ferronnerie d’art Thévenot : Chez les Thévenot, la ferronnerie d’art est une affaire de famille puisque Laurent représente la troisième génération. Il est installé au 33 avenue Gay Lussac à Saint Jean de Braye. Il exerce le beau métier de ferronnier d’art. Il sagit d’une passion familiale puisque son grand-père exerçait déjà cette profession, il s’était mis à son compte à Chécy. Son fils, Jean-Claude, le père de Laurent a ensuite repris la suite à Chécy avant de faire construire l’entreprise de Saint Jean de Braye en 1984. Il a intégré les locaux en 1986. En 2007, c’est au tour de Laurent de reprendre l’affaire familiale. Pourtant, rien ne semblai prédisposer le jeune homme à briller sur les traces de son père puisqu’il s’était orienté vers des études d’électrotechnique (CAP-BEP-et BAC Professionnel). Après seize mois passés à l’armée, il a décidé de faire un apprentissage avec son père. « Je n’ai pas eu la vocation lorsque j’étais enfant. Tout petit, les bruits des machines m’effrayait. C’est plus tard, lorsque je me suis mis à aider mon père pendant les vacances que le déclic s’est produit. J’appréciais de ne jamais faire la même chose, de créer des pièces uniques et non en travail en série. Il y avait une très bonne entente familiale et mon père a su me transmettre sa passion ». à suivre …………. Excellente soirée à vous, et à demain. Sources : Informations - la république du centre du 24 avril 2009 Photo : ChR Ferronnerie d'Art Thévenot

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Etablissements Racaud, 8 rue de Frédeville – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, l’histoire des Ets Racaud : On a peine à imaginer qu’un outil aussi simple d’apparence qu’une portion de tige effilée à l’une de ses extrémités et filetée à l’autre puisse soulever autant de problèmes de fabrication. Il y a – c’est presque incroyable – vingt mille modèles de dents de herses...dont les différences n’apparaissent pas toujours au premier coup d’œil. Elles tiennent d’abord à la matière employée (acier doux en vue de la traction animale, acier demi-dur pour les instruments tractés), à la longueur, à la grosseur des dents, à leurs formes géométriques variées, au profil de leur embase et de leur pointe, etc.….. Les Ets Racaud façonnent à la demande, ses productions sont en quelque sorte la matérialisation d’idées conçues, réalisées, perfectionnées en tenant compte des observations sur le terrain de ceux qui se servent de leurs outils. Résistance à la traction, résistance à l’usure, caractéristiques essentiellement variables suivant la nature des sols et les réactions que ceux-ci opposent au passage des pièces travaillantes. Au total ce sont mille tonnes de barres d’acier venant d’une usine de Normandie qui sont transformées chaque année par les ouvriers et les machines des Ets Racaud. Nous n’entrerons pas dans le détail des différentes opérations de cette fabrication entièrement mécanisée. Nous avons pu constater qu’elle a considérablement réduit la peine que prenaient autrefois les forgerons pour accomplir ce travail. Un travail qui, cependant, demeure bien fait selon la tradition artisanale toujours en honneur dans cette entreprise. FIN Daniel nous a dit que les Ets Racaud avait aussi fabriqué des lames de rotavator, il semblerait que l’usine ait fermé ses portes au début des années 2000. Si vous avez des informations supplémentaires, n’hésitez pas à terminer l’histoire en commentant. Merci à vous. Bonne soirée et à demain. Sources : la république…

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Etablissements Racaud, 8 rue de Frédeville – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons ce soir, l’histoire des Ets Racaud : C’est en 1920 exactement que Monsieur Henri Racaud, maréchal-ferrant dans les Deux-Sèvres décida de se consacrer uniquement à la fabrique des fers à bœufs dont il était le créateur et vint s’installer à Stains près de Paris. Son affaire connaissant la prospérité, il décida en 1938, faute de possibilité d’agrandissement de transférer son usine à Saint Jean de Braye. Mais, après la guerre, la mécanisation de l’agriculture condamna la traction animale. Monsieur Racaud entreprit alors une autre fabrication : celle des dents de herses. Les premières devaient sortir en 1948. Pour être compétitif sur les marchés, il lui fallut alors passer du stade artisanal au stade industriel….. et concevoir des machines capables d’accomplir, rapidement les multiples opérations de coupe, forgeage, décolletage, détourage, pointage et filetage faites jusqu’alors en grande partie à la main. Il y parvint grâce à son ingéniosité et à celle de ses trois fils Marcel, Fernand, et Edmond. Outillage que s’emploie à parfaire actuellement un petit-fils M. René Racaud, lequel gère l’entreprise depuis 1972 conjointement à Monsieur Jacques Percheron. Une bonne vingtaine d’ouvriers y sont employés. À suivre…….. Très bonne soirée à vous, et à demain pour la fin. Sources : la république du centre du 4 mars 1975 pour le texte et les Ets Racaud pour les photos sauf les fers à boeufs (Internet) Fers à boeufs Intérieur d'une plaquette RACAUD Intérieur d'une plaquette RACAUD

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Etablissements Racaud, 8 rue de Frédeville – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Après différents commerces ( La mercerie-Bonneterie-Ameublement et Literie « Simone », l’épicerie Mothiron, la boulangerie Desgland, la Graineterie Saint Loup, la boucherie Denis, le café Chambolle), artisans (la menuiserie Gentil, l’élevage de Madame Colin et la fabrication de son fromage pur chèvre « Le Bionne », nous allons vous conter l’histoire des Etablissements Racaud, installés au 8 rue de Frédeville : Tout agriculteur sait qu’il ne saurait obtenir de bonnes récoltes s’il n’a, au préalable, soigneusement travaillé sa terre à grand renfort de socs, de dents, ou de disques pour lui donner une structure granuleuse assurant la libre circulation de l’air et le stockage de l’eau, avec en surface, une finesse d’agrégats (de quelques millimètres de diamètre) permettant un contact intime entre la graine et la terre, puis la racine. Faute de cela, c’est l’asphyxie des plantes, celle aussi de toute une micro population des sols, facteur essentiel de fertilité. L’instrument fondamental est la charrue, et, pour les façonnages superficiels, la herse, quelle soit en bois ou en acier, rigide, articulée ou en zigzag, traînante norvégienne ou à cylindres rotatifs, écroûteuse, émotteuse, etc. Dans ce domaine, la gamme des instruments aratoires est étendue. Sur la plupart des herses, bien sûr, il y a des dents. Ce sont elles qui griffent la terre, la nettoient, l’aèrent, recouvrent les semences et les engrais, assurent l’entretien permanent. C’est dire le rôle important qu’elles jouent. Et c’est là précisément où nous voulons en venir. Autrefois, la fabrication des dents de herses entrait dans les activités des maréchaux-ferrants, artisans habiles à forger et à tremper l’acier. Aujourd’hui quatre entreprises se sont spécialisées en France dans ce genre de travail et l’une des plus importantes, sinon la plus importante, est installée à Saint Jean de Braye dans la banlieue orléanaise . Elle produit à l’heure actuelle un million et demi de…

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, notre belle histoire du « Bionne », le fromage de chèvre produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye. Jusqu’à 7 kilos de lait quotidien : Dans la chèvrerie, tout est impeccable. Chacune des chèvres a son nom au dessus de sa stalle où, paisiblement elle rumine une nourriture savamment étudiée : paille d’orge pour ruminer, granulés complets (orge, avoine) à raison de 1200 grammes par jour pour la nourriture, poudre vitaminée dans la luzerne, eau toujours très propre. Aux beaux jours, elles sont toute la journée dans un parc en stabulation libre et on leur apporte leur nourriture. A l’heure de la traite M. et Colin sont obligés d’observer un tour. Toutes voudraient l’être en même temps. Les meilleures laitières donnent jusqu’à 7 kilos de lait par jour (ce qui ne fait pas tout à fait sept litres), qui se transforme rapidement grâce à l’habileté de Madame Colin en un excellent fromage. Vivre plus près de la nature : Sans doute un spécialiste des questions économiques, habitué aux vues prospectives sur des entreprises à l’échelle européenne et sur les 100 millions de chèvres qui « peuplent » le monde ne trouverait-il pas là prétexte à étude de marché. Mais la prétention de M. et Madame Colin ne va pas jusque là. L’économie de leur élevage, ils viennent tout juste de la chiffrer après 6 ans d’efforts assidus et comme ils disent : « c’est seulement maintenant que nous allons commencer à aider les autres, comme nous l’avons été nous-mêmes au départ « . Leur but est d’assurer leur retraite en vivant comme ils ont choisi de vivre au milieu des bêtes qu’ils aiment pour les aimer mieux encore. Rivés à la tâche ? Sans doute, il n’y a ni fête, ni dimanche pour une chèvre. Mais comme leurs maîtres ne peuvent guère se déplacer, on…

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici la suite de notre belle histoire du « Bionne », le fromage de chèvre produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye. Inscrites au livre généalogique : Obtenir l’inscription au livre généalogique, puis le contrôle laitier, c’était dans la logique d’une progression normale avec tous les contrôles sanitaires que cela suppose. Et bientôt, « Le Bionne » un excellent petit fromage de chèvre, bien de chez nous allait apparaître sur la table des gourmets. Chaque saillie fut déclarée, de même que la naissance, cinq mois plus tard des chevreaux. Si bien qu’aujourd’hui, chaque animal a son numéro tatoué dans les oreilles et que les noms, non seulement de ses parents, mais encore de ses grands-parents maternels et paternels figurent au grand livre qui leur donne une véritable « personnalité ». Passer ainsi au stade artisanal supposerait chez certains, l’abandon de la part affective. Ce ne fut absolument pas le cas. Il suffisait d’écouter Madame Colin raconter la mise au monde d’un chevreau pour en avoir la certitude. Le chevreau, qui à la naissance, pèse de 4 à 5 kilos est soigneusement pansé et installé tout de suite sous une lampe à infra-rouge. Un quart d’heure après, il est debout., il bêle, et il cherche à boire. Une heure après, il se jette sur le lait de sa mère qui a été trait à la main et qu’on lui présente dans une bassine très propre. Pendant cinq jours, il est ainsi nourri à plusieurs reprises du lait de sa mère. Puis, il est déshabitué progressivement de ce lait. A 15 ou 18 jours, il peut quitter l’élevage pour un autre, ou encore à cinq semaines, il est bon pour la boucherie. Il a bien entendu été soumis à un vaccin polyvalent, et déjà un mois et demi avant sa naissance, il avait été immunisé en…

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« Le Bionne », fromage pur chèvre, produit par la famille Colin, 12 rue de la Bédinière – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici la suite de notre belle histoire du « Bionne », le fromage de chèvre produit par la famille Colin de Saint Jean de Braye. …… Des alpines avec pedigree : Madame Colin en était là, se disant qu’elle aurait bien plusieurs chèvres dont les nourrissons qu’elle venait de prendre, apprécieraient volontiers le lait comme le fromage, lorsqu’une visite chez un ami, M. Baron, maire de Tézée-la-Romaine, en Loir et Cher, lui révéla la race alpine. Elle persista malgré tout quelque temps avec des chèvres communes - elle en eut 5 ou 8 – puis un jour de 1965, elle sacrifia 160 francs, pour une alpine dont le pedigree l’amena chez l’éleveur : Madame Le Comte de Ville Chenay à Millancay (Loir et Cher), auprès de qui elle trouva compréhension et encouragement. Un vétérinaire de Lamotte-Beuvron, Monsieur Schrick, fit le reste. Et peu après, un bouc alpin, de race, et deux chèvres alpines d’élevages différents, une alpine chamoisée et une alpine grise, venaient à leur tour prendre pension – le terme n’est pas trop fort – au 12 rue de la Bédinière. C’était le grand départ. Le virage avait été pris. Reconnue à la voix par chacune des ses « filles » Madame Colin allait recevoir la contrepartie de l’effort qu’elle avait fait pour les comprendre. Lorsque Monsieur Colin, ouvrier d’Etat à l’ERGM pris sa retraite et qu’il fallait, pour vivre plus aisément, trouver une activité complémentaire, il n’eut pas à chercher. Il y avait dix chèvres à ce moment là à l’élevage de Saint Jean de Braye. On allait en dénombrer jusqu’à 35 en même temps, alpines et communes. À suivre…… Bonne soirée et à demain. Sources : Texte et photo : journal « la République du Centre » dont nous ignorons la lointaine date de parution, mais que nous situons approximativement entre 1965/1970. Photo : Madame Colin nous présente…

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