Question du 13 juin 2022
Bonsoir à toutes et à tous Nous sommes à Saint Jean de Braye, mais où ? Cette photo vous évoque t elle des souvenirs ? Dites nous. Bonne soirée à vous, et à demain Photo : JJR ??
Bonsoir à toutes et à tous Nous sommes à Saint Jean de Braye, mais où ? Cette photo vous évoque t elle des souvenirs ? Dites nous. Bonne soirée à vous, et à demain Photo : JJR ??
Bonsoir à toutes et à tous, La belle demeure du 150 rue du faubourg de Bourgogne à St Jean de Braye, "La Grâce de dieu" a vu naître Arnaud de Saxcé, le 10 août 1919. Arnaud est le fils de Jean de Saxcé (1889-1950, lieutenant-colonel, croix de guerre 1914-1918) et d'Élisabeth née d'Ornant (1889-1946). Issu d'une famille nombreuse, il avait 6 frères et 5 sœurs. En effet, il était le deuxième fils et le quatrième enfant d'une famille de douze. Dès son plus jeune âge, il est passionné par l'aviation." En allant chez une de ses tantes, (Kiki), il a rencontré un officier qui lui a transmis sa passion de l'aviation et dès qu'il a pu, il a passé son brevet de pilote de tourisme" raconte Agnès de Saxcé, nièce d'Arnaud. Il s'engage alors dans l'armée de l'air en 1939 avant d'être nommé caporal en novembre de la même année. "Il a fait partie des premiers compagnons de la Libération qui ont rejoint de Gaulle en Angleterre en 1940".C'est le 10 avril 1945, au cours d'une mission d'attaque au sol aux Pays-bas, que le jeune homme va perdre la vie à l'âge de 25 ans. Son avion, le Spitfire IX, est touché par la Flak (Artillerie antiaérienne allemande). Il parvient à sauter en parachute mais celui-ci s'ouvre trop tôt et s'accroche malheureusement à son appareil qui l'entraîne dans sa chute près du village d'Hemrich. Arnaud a laissé le souvenir d'un jeune homme courageux aux talents reconnus par les membres de son escadrille "Alsace" : excellent pilote de chasse que ses brillantes qualités et sa longue expérience ont classé parmi les membres les plus précieux de son unité". Toutes ces qualités lui ont valu de recevoir de nombreuses décorations dont celle du Chevalier de la Légion d'Honneur. Le samedi 30 janvier 2016, à St Jean de Braye…
Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous vous le disions hier, au décès de la seconde épouse de Jules Jacquet, c'est la fille de celle ci, Suzanne Grinberg-Aupourrain qui reste propriétaire du domaine des Châtaigniers. Qui était cette femme ? Suzanne GRINBERG née Suzanne, Claire, Yvonne AUPOURRAIN, Fille de Claude Aupourrin, employé de chemin de fer et d’Adeline Courtois, vivant à Orléans, est née le 6 juillet 1888. A 17 ans, elle épouse Bercu GRINBERG (1880-1973) à Orléans. Bercu Grinberg est un médecin de nationalité roumaine, issu d’une famille juive de Bucarest et exerçant à Paris. Ils auront trois enfants. Suzanne GRINBERG est la neuvième avocate de France lorsqu’elle prête serment en 1909, elle a 21 ans. Tout au long de sa vie, elle est une militante exemplaire dans sa réussite professionnelle. Elle défend d’abord la cause suffragiste et se montre très active à la Ligue pour le suffrage des femmes, dont elle est présidente en 1926. Elle joue également un rôle important dans la défense du statut de la femme mariée et la cause féminine en général. Parallèlement, Suzanne GRINBERG s’investit dans le domaine corporatif et créée l’association des femmes juristes. Elle sera souvent la première : Première femme admise à la direction de la confédération des travailleurs intellectuels. Première femme élue membre du comité de l’association des avocats. Première femme Chevalier de la Légion d’honneur à titre professionnel en 1933. En 1939, elle fonde avec Louise Weiss le centre de propagande pour la grandeur du pays, puis, en 1940 rejoint sa maison « Des Châtaigniers » à Saint Jean de Braye, en bord de Loire. Son attitude pendant l’Occupation ainsi que sa réputation expliquent sa nomination en août 1944 comme conseillère municipale d’Orléans, par décret du Commissaire de la République. A la fin de sa vie, Suzanne GRINBERG habite à Neuilly-sur-Seine. Son décès…
Bonsoir à toutes et à tous,Avant de vous parler de la famille Jacquet, rappelons que la propriété des Châtaigniers se trouve toujours au 45 rue des Châtaigniers. (voir photo JJR). La façade de la belle demeure n'est pas visible de la rue, mais seulement de l'intérieur du parc que nous avions pu visiter lors des Journées du patrimoine en septembre 2019. A cette occasion, Madame le Maire et les membres du Conseil Municipal avaient aussi inauguré la stèle "Le quartier des Châtaigniers" au bord du canal (voir photo). Celle-ci et les deux autres déjà existantes : "Les joutes" au port St Loup et "l'éolienne Bollée", chemin de Halage, pourraient d'ailleurs être le début d'un circuit touristique dans la ville de Saint Jean de Braye.Revenons à la famille Jacquet : Emir (1834 -1902) et Jules (1862 - 1935). Les informations nous ont été transmises par l'ethnologue Christian CHENAULT, ancien abraysien, habitant à BOU, que nous remercions à nouveau.Photos JJR et CPA Collection G. CreusilletBonne soirée à tous, et à demain Informations de Christian CHENAULT Entrée de la propriété au 45 rue des Châtaigniers CPA Collection G. Creusillet Etiquette des vins des Châtaigniers Stèle du quartier des Châtaigniers
Bonsoir à toutes et à tous, Autrefois, la propriété des Châtaigniers s'étendait entre la route nationale ( avenue Charles Péguy) et la Loire d'une part, le chemin des "Châteigniers" et le Clos du Carré d'autre part. Elle comptait 5 hectares de vigne, un verger de 3000 mètres carrés, et un parc d'agrément de deux hectares, qui descendait jusqu'à La Loire. L'appellation du vin de la propriété "Clos des Châtaigniers" était du Gris Meunier. Les propriétés, comme celle des Châtaigniers, étaient souvent des résidences secondaires pour les Orléanais ou les Parisiens, principalement des commerçants et des notables. En 1953, une grande partie du parc et des terres en terrasse sur La Loire sont vendues par Madame Grinberg au groupe Drouot et des immeubles sont construits pour les familles des militaires américains en garnison dans la région d'Orléans. La résidence des Châtaigniers comprend plus de 230 logements. En 1979, la partie Nord du terrain cède la place à la résidence pavillonnaire des Tilleuls. Les familles Rossignol, Jacquet, et Grinberg ont été les propriétaires successifs de cette propriété. Aujourd'hui, c'est une demeure privée, résidence principale de ses propriétaires. Ils nous ont d'ailleurs accueillis pour les Journées du Patrimoine 2019 afin de faire découvrir leur propriété aux abraysiens. Demain, nous vous parlerons de la famille Jacquet et ensuite de Madame Grinberg. Photo JJR et carte postale ancienne provenant de la collection de G.Creusillet. Très bonne soirée à vous. La demeure autrefois La demeure aujourd'hui
Bonsoir, Saint Jean de Braye : hier et aujourd'hui au 52 avenue Charles Péguy. Hier : La Belottière - Aujourd'hui : Harmonie de Loire Photos JJR Très bonne soirée à vous. La Belottière Harmonie de Loire
Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous invitions à nous dire où se trouve cette tête de cheval. Daniel nous a donné la bonne réponse ! Bravo !C’est au château de Sainte Marie, sur la façade des anciennes écuries. Aussi, et afin de parfaire vos connaissances du lieu, en voici l'histoire : Bien caché sur l'ancien site IBM, le château de Sainte Marie est méconnu des abraysiens, c'est pourtant une très vieille demeure puisqu'on y retrouve des seigneurs de ce lieu au XIIIème siècle. Au XVIIème siècle, un seigneur de Sainte Marie, dénommé Jean Laisné épousa en 1676 Marie-Madeleine Patas d'Illiers. Ils faisaient partie de la haute société orléanaise et leur fils Joseph Laisné de Sainte Marie était écuyer, conseiller du roi, trésorier général de France au bureau des finances de la généralité d'Orléans. Leur descendance posséda Sainte -Marie jusqu'en 1876, date à laquelle la propriété fut vendue. La seigneurie ayant disparu entre temps puisque nous étions sous le régime de la IIIème république, Monsieur Etienne Brierre et son épouse sont les nouveaux propriétaires, ils ont trois filles. Après leur décès, Jeanne, leur deuxième fille acquiert Sainte Marie, en rachetant les droits indivis de ses soeurs. Elle épouse Jules Bonnin, et c'est ensuite leur fille Gabrielle qui hérita à son tour de la propriété de Sainte Marie. De son mariage avec Pierre Bivort, elle eut un fils, Michel, né en 1904. Commissaire priseur de son état, célibataire vivant à Paris, il vendit la propriété de Sainte Marie le 24 septembre 1963 à la société IBM. Par la suite, la société IBM transforma l'intérieur du château et y aménagea des studios, afin de pouvoir accueillir en séminaire résidentiel, ses cadres en déplacement ou en formation professionnelle. A noter également, qu'avant l'installation d'IBM France en 1966, la rue Sainte Marie conduisait au château de Sainte Marie. Aujourd'hui,…
Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec quelques photos et dessin du site de St Loup : le château, la chapelle et le parc. En 1974, le château et le parc sont classés parmi « les sites les plus pittoresques du Loiret » par arrêté du secrétaire d’Etat à la Culture. En 2000, l’ensemble est inscrit dans le périmètre classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Photos : JJR : le château vu de l’Ile Charlemagne, l’intérieur de la chapelle, le parc et ses arbres remarquables. Dessin de la chapelle : archives municipales Très bonne soirée à tous, et bon dimanche Le château de St Loup vu de l'Ile Charlemagne
Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons ce soir avec le château de Saint Loup : Une aventure rocambolesque : Enlèvement à l'abbaye de Saint Loup ! Nous sommes le 1er avril, certains vont croire à "un poisson d'avril" mais non, c'est une histoire vraie qui s'est déroulée à Saint Jean de Braye. Sidonia de Lenoncourt, marquise de Courcelles ou « le malheur d’être jolie » Un jour, les hasards ou les malheurs de la vie poussent Sidonia à l’abbaye de St Loup. Issu d’une riche famille de la maison d’Alsace, son père, condamné à mort, est tué lors d’une tentative d’évasion. Orpheline, âgée de seulement 15 ans, Sidonia est prise en charge par sa tante, Marie de Lenoncourt, abbesse de St Loup, qui voit en elle, celle qui pourra lui succéder. Mais, Sidonia avait déjà attiré l’attention de Colbert, qui déjà marié, pensait que cette belle et riche jeune fille pourrait bien faire l’affaire de son frère ! Il en parla au roi, qui fit écrire à l’abbesse afin de lui demander sa nièce. Celle-ci s’insurgea devant une telle proposition. Sa nièce, élevée selon les plus purs principes chrétiens, était beaucoup trop jeune pour s’en aller goûter à la vie de la cour ! Mais, un beau matin de mai 1665, une troupe composée d’un officier et de douze gardes investit l’abbaye et présente un ordre royal qu’elle exécute « manu militari ». Sidonia partit en carrosse, suivie par sa tante désespérée ; Celle-ci finit par abandonner la poursuite et revint à St Loup. Mais Sidonia, elle, ne s’inquiète pas, elle joue avec ses gardes, elle n’a pas peur des hommes, loin de là ; la suite de sa vie le prouvera. Bientôt Sidonia oublie sa tante, elle goûte la vie de de la cour, elle préfère bientôt le frère de Madame Colbert à celui…
Bonsoir à toutes et à tous, Une petite visite : Aujourd'hui, sur le site du château de Saint Loup, une charmante maison de campagne abritée par les beaux arbres du parc, assise aux bords de la Loire sur une terrasse que soutiennent des contreforts élevés en 1722 et 1723 par l'Abbesse Marie-Olympe de Châtillon. La maison d'habitation, ancienne demeure de l'abbesse, s'appuie sur les restes, encore bien conservés et restaurés, de la chapelle des religieuses. Une partie refaite dans le mur du Nord, encastre dans son tympan une pierre où est gravée l'inscription suivante : En ces lieux s'élevèrent La demeure des nobles Betton et Sainte-Hagie Où naquit au VIème siècle Saint-Loup, leur fils, Evêque de Sens; Le Royal Monastère des Bernardines de Saint-Loup-lez-Orléans Fondé sous le Roi Saint Louis Gouverné 541 ans par 28 prieures, 7 abbesses La Bastille de Saint-Loup Prise d'assaut l'an 1429 le mercredi 4 mai Par Jehanne La Pucelle. Photos JJR et archives municipales