DIOR à Saint Jean de Braye – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez aimé l'article paru dans la république du centre : DIOR à Saint Jean de Braye depuis Mars 1972 ! Ce soir, voici un reportage paru dans le bulletin municipal de 1984 : Usine et séduction - les parfums Christian DIOR. Bonne soirée à vous, et à demain. Sources : bulletin municipal de SJDB - 1984 - 2 pages Photos : Miss Dior 1947 (publicité bulletin municipal de SJDB - 1984) et Eau fraîche 1953 Reportage - page 1 Publicité : Miss DIOR - 1947 Reportage page 2 Eau fraîche - DIOR - 1953

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ACP – la fresque murale « Les vins des bords de Loire »

Bonsoir, Hier, la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre) vous a conté le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye. Mais, que savez-vous de cette société ? La société ACP : En 1884, la famille Champilou, viticulteurs et négociants en vins, fit l’acquisition d’une propriété de dix mille mètres carrés, délimitée au Nord par la ligne de chemin de fer, au Sud par la route, à l’Ouest par un chemin qui allait devenir la rue du Pont Bordeau. La propriété fut ensuite morcelée en 1950 : la ville acheta la partie Nord alors que la partie Sud fut destinée à l’activité professionnelle du négoce de vins avec la création de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Les activités de la société se développèrent d’une façon importante pour culminer au cours des années 1975 - 1984. Les infrastructures permettaient de produire 10 millions de bouteilles par an, soit 5000 bouteilles par heure ! La capacité de stockage atteignait 10 000 hectolitres et 7500 hectolitres étaient vendus chaque année. Vingt-cinq personnes travaillaient chez ACP et la clientèle se composait essentiellement de particuliers et d’hypermarchés. Les vins étaient vendus dans un rayon de 150 Km en France mais également à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas voire Etats-Unis d’Amérique). En 1998, la maison Champilou s’est installée à l’emplacement de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Aujourd’hui connue sous le nom de Maison des Jeunes et des Sportifs, elle accueille les Abraysiens et leur propose des activités culturelles et sportives. La fresque murale de l’ancienne société ACP, illustrant les « Vins des bords de Loire » est bien connue des Abraysiens. Elle est encore à peu près visible mais s’efface malheureusement de plus en plus. Le Gris Meunier, vin local : Il faut rappeler que Saint Jean de Braye était une commune viticole depuis son origine. Le cépage « Gris Meunier » le plus utilisé, produisait un vin…

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Le Gris Meunier par ACP

Bonsoir à toutes et à tous,Depuis deux jours, les poèmes écrits par MM. Louchain et Liénard nous parlent de Saint Jean de Braye et de son vin. Ce soir, laissez vous conter le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye,  par la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Excellente soirée à vous, et à demain.   Sources : Plaquette ACP Plaquette ACP

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La maréchalerie Hilt-Lacroix – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à nos interrogations d'hier soir, Frédéric M. nous a donné la bonne réponse à la première question, BRAVO ! Voici donc les réponses : Lieu : 125 rue du faubourg de Bourgogne à St Jean de Braye Qui était M. Lacroix : M. Lacroix était le gendre de M. Hilt. Le maréchal ferrant Lacroix était installé au 125 rue du faubourg de Bourgogne, entre le n°123 le bar Le Celtique et le n°127 la pharmacie Saint Loup. Sur les annuaires de 1888 à 1912, la maréchalerie est mentionnée HILT-LEMESLE au 48 fbg de Bourgogne (numérotation de l'époque). Après guerre, elle apparaît ensuite au nom de Lacroix . C'est cet atelier que l'on voit sur ce cliché datant de 1924 avec l'inscription en façade " Ancienne maison HILT". Il est possible que le gendre et le beau-père aient travaillé ensemble puisqu’un S a été conservé à « Ferrant ». En 1931, un maréchal nommé Daguin a pris la place et est allé ensuite s’installer 40 avenue du Capitaine Jean. François Marchand, dans son livre « St Jean de Braye, par ses rues et ses lieux-dits » a écrit en 1986 : « Le dernier fermier de l’île Charlemagne , M. Le Ferrec venait faire ferrer ses chevaux chez M. Hilt dont l’enclume se tenait dans le faubourg de Bourgogne. La maréchalerie fut ensuite exploitée par son gendre M. Lacroix ; encore une force de la nature, à la moustache gauloise amplement fournie et que les gamins n’avaient pas intérêt à contrarier ». Bonne soirée à toutes et à tous, et à demain. Sources : Le Carto n° 148 – Juillet 2020 – bulletin de liaison Cercle des Carthophiles du Loiret -page 28 La maréchalerie HILT-LACROIX

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La maréchalerie Hilt-Lacroix – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, C'est à vous de travailler un peu ce soir ! Le maréchal-ferrant Lacroix était installé autrefois à Saint Jean de Braye : à quelle adresse exerçait il ? et qui était il ? Excellente soirée à vous, et à demain. CPA : source inconnue La maréchalerie HILT-LACROIX

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Saint Jean de Braye – Centre industriel en 1991 – 2 –

Bonsoir Suite de la publication d’hier soir : Saint Jean de Braye, centre industriel en 1991 : Nous ne gardons du siècle dernier que la Fonderie de Cloches du faubourg de Bourgogne, créée en 1840 par Jean-Baptiste Bollée, toujours exploitée par ses descendants. Juste avant la dernière guerre se créait rue de la Mairie, une petite mais prospère usine où l'on fabriquait la machine à décoller le papier bien connue des peintres. C'est un abraysien, M. Louis Dupré qui était l'inventeur de cet appareil et qui dirigeait son établissement. A cette même époque, les Établissements Racaud s'installaient près de la gare. Ils fabriquaient des fers à bœufs; c'était la plus importante fabrique dans cette spécialité; elle existe toujours sur notre sol mais elle a dû se reconvertir dans d'autres fabrications, toujours dans le domaine du matériel agricole. N'oublions pas l'Usine d'Ambert installé dans la rue du même nom pendant la guerre 1914/1918 qui a connu plusieurs appellations et qui de nos jours est en pleine mutation. L'atelier Guillot, vers 1900, était situé Faubourg de Bourgogne , près de la rue d'Ambert. Il devint l'importante entreprise Guillot-Pelletier, rue de la Gare à Orléans. Très bonne soirée à toutes et à tous et à demain. (Sources : François Marchand - En singeant et papotant - recueil d'anecdotes abraysiennes – 1991. CPA et photos : Georges Bollée et son équipe en 1910 : archives municipales 4 générations de Bollée : Dominique Bollée Exposition de cloches au musée campanaire et Dominique Bollée, maître saintier : source inconnue 4 générations de Bollée Georges Bollée et son équipe en 1910 Le maître saintier - Dominique Bollée Musée campanaire Bollée

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Saint Jean de Braye – Centre industriel en 1991 – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous,En 1991, M. François Marchand écrivait : Saint Jean de Braye, centre industriel :Il est de coutume de dire, que notre commune avait autrefois une vocation uniquement viticole et de résidence pour les bourgeois d'Orléans qui possédaient nombre de propriétés sur notre sol. Il est vrai qu'en 1880, nous avions 939 hectares de vignes, mais l'industrie n'était pas inconnue. Ainsi : - En 1822, une fonderie de suif était exploitée par Monsieur Villoing.- En 1847, une fonderie de fer et fonte était exploitée au Fort Saint Aignan (angle de la rue de la Glacière et de la rue du Faubourg de Bourgogne par Monsieur Lefèvre avec une machine à vapeur à haute pression de la force de 12 chevaux. - En 1852, Monsieur Escot dirigeait une fabrique de vernis gras à l'Orbette. - En 1856, la veuve Maria faisait tourner le moulin de Bionne avec une machine à vapeur de la force de 10 chevaux. - En 1858, Monsieur Bertheau transférait au moulin Chardon (155/157 rue du faubourg de Bourgogne) sa fabrique d'allumettes chimiques exploitée en 1863 par Monsieur Goussu. Celui-ci adjoint à son entreprise sa fabrique d'eau de javel qui ne disparut que dans les années 1970, ses successeurs furent Monsieur Morand en 1881 puis Monsieur Victor Galet en 1886, Madame Galet prit la suite jusqu'à la disparition définitive. - En 1862, nous avions les vinaigreries Leveillé et Leroy-Ripouteau, Aignan Gourdin, fabricant d'Eau de Vie de Marc employait deux hommes et avait produit 70 hectolitres d'eau de vie à 56 degrés.- En 1862 également s'installait l'usine à Gaz portatif, rue de la Glacière, dirigée par Messieurs Blanchet et Le Roux puis par Monsieur Chagot- En 1892, Monsieur Labrut était autorisé à installer rue de la Glacière, son importante poterie qui créa avec l'association de son gendre M. Recullé, les Grès Labrec…

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Agriculture à Saint Jean de Braye en 1976

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal de 1976, on pouvait lire : Adieu veaux, vaches et taureaux ! Avant qu'ils ne disparaissent, nous avons tenu à fixer pour la postérité le souvenir des derniers représentants de la race bovine abraysienne. Ces vaches et taureaux appartenaient à M. Amy qui les a remplacés par quelques moutons. Cette photo est un des reflets de la mutation de notre commune où ce qui est du domaine rural cède peu à peu la place à la prolifération urbaine et industrielle. Il ne reste plus que 477 hectares de terres cultivées sur un total de 1370 hectares. Saint Jean de Braye détient encore deux vaches. Il y en avait : - 159 en 1944, - 64 en 1961, - et 18 en 1968. Puisque nous sommes dans le domaine agricole, signalons que le dernier recensement fait état de 55 exploitations agricoles dont 2 maraîchers, 8 arboriculteurs et un élevage caprin. Superficie des vergers : 163 hectares - Superficie des vignes : 9 hectares. Sources : texte et photo : bulletin municipal de 1976 - Photo de la ferme de M. Amy : Yvon Coguelet Excellente soirée à vous, et à demain Les derniers bovins abraysiens en 1976

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Centre Pierre Caloni – 6 – Qui était Pierre Caloni ?

Bonsoir, Nos cinq dernières publications ont évoqué le Centre Pierre Caloni à Saint Jean de Braye (hier et aujourd’hui), mais savez vous qui était Pierre Caloni ? Pierre Caloni est né le 16 juin 1889 à Tunis. Il est mort le 7 septembre 1970 à l’âge de 81 ans. C’est l’un des précurseurs et fondateurs de la Sécurité Sociale et de la prévention des risques professionnels. Il a notamment été le fondateur et secrétaire général de l’Organisme professionnel de prévention du BTP (OPPBTP). Communiqué de presse - février 2018 - OPPBTP : L’OPPBTP rend hommage à ses fondateurs Pour clore une année célébrant 70 ans de progrès en prévention dans le BTP, l’OPPBTP a rendu hommage à Pierre Caloni, fondateur de l’organisme, et à Jackie Boisselier, son disciple et grand préventeur lui aussi. En présence de Monsieur Yves Struillou, directeur général du travail, du président Frédéric Reynier et des membres du Conseil national de l’Organisme, de représentants des entreprises et des organisations du BTP et des familles Caloni et Boisselier, l’immeuble du siège de l’OPPBTP à Boulogne Billancourt a été baptisé du nom de Pierre Caloni et une salle de réunion nommée en l’honneur de Jackie Boisselier. Pierre Caloni, un précurseur : Né le 16 juin 1889, diplômé de l’Ecole Polytechnique, Pierre Caloni rejoint en 1921 le Syndicat Général de Garantie des Chambres Syndicales du Bâtiment et des Travaux Publics où il publie, en 1928, « La statistique des accidents et l’organisation de la prévention », monumental ouvrage qui fonde la statistique moderne des accidents du travail, ouvrage qui sera couronné par l’Académie des Sciences. Il se saisit des travaux de prévention du Syndicat, les « prescriptions spéciales à la prévention des accidents », pour les développer et les enrichir. Il recherche aussi tous moyens d’organisation et de réglementation, persuadé de l’importance économique et sociale de la prévention des accidents. Le règlement de prévention du Syndicat de…

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