Usines d’Ambert – Brochure – 4 –
Bonsoir,Poursuivons notre visite des AO (Ateliers d'Orléans) par le Bobinage. On y voit des femmes au travail : les bobineuses. Très bonne soirée à vous, et à demain Sources : brochure des AO
Bonsoir,Poursuivons notre visite des AO (Ateliers d'Orléans) par le Bobinage. On y voit des femmes au travail : les bobineuses. Très bonne soirée à vous, et à demain Sources : brochure des AO
Bonsoir, Continuons la visite ! Après l'atelier - Usinage - des ateliers d'Orléans (AO), voici : l'outillage, le contrôle, et le découpage. Très bonne soirée à vous, et à demain. Sources : brochure des AO
Bonsoir, Ils ont travaillé sur le site des usines d'Ambert, dans l'atelier "Usinage" des AO (Ateliers d'Orléans). Les reconnaissez-vous ? N'hésitez pas à commenter. Merci et bonne soirée à vous.
Bonsoir à toutes et à tous,Les Ateliers d'Orléans (AO) de la Compagnie Générale d'Electricité ont pensé à l'époque qu'il serait agréable à leurs clients d'emporter un souvenir de leur visite. A ceux qui n'ont pas connu leurs installations, nous souhaitons que ces photographies apportent un témoignage de l'importance de leurs moyens de production et de contrôle. Nous vous souhaitons une bonne soirée, et à demain pour la suite. Sources : brochure des Ateliers d'Orléans (AO). Couverture de la brochure des AO Le site des AO Les AO - qui sont-ils ? Les fabrications
Bonsoir, Dernier témoignage ce soir sur les Usines d'Ambert : Yvonne, abraysienne de 68 ans en 2011 nous raconte : Nous étions jeunes mariés et nous habitions dans l’Est, près de Sarreguemines. Mon mari et mon beau frère souhaitaient se rapprocher de Saumur, là où leurs parents étaient installés. Après réflexion et discussion, nous décidâmes un beau jour avec ma belle sœur et mon beau frère de quitter la région et d’y aller ! Après tout, nous étions jeunes ! Les hommes achetèrent le journal et regardèrent les petites annonces : eh oui, il fallait trouver du travail ! Michelin à Tours cherchait des ouvriers. Ils partirent tous les deux et se rendirent sur place. Ils eurent l’un comme l’autre une promesse d’embauche. Ils s’arrêtèrent dans un bar pour prendre un café, et consultèrent à nouveau les petites annonces dans la presse : UNELEC à Orléans recrutait aussi des ouvriers. Alors, avant de prendre le chemin du retour, ils passèrent à Orléans pour se présenter. Ils eurent tous les deux une seconde promesse d’embauche. En 1966, il était plus facile de trouver du travail qu’aujourd’hui ! Ils sont donc rentrés à la maison, en nous disant : « Nous sommes embauchés deux fois tous les deux ». Quelques mois après, nous nous installions donc dans la région orléanaise. J’avais quitté mon travail d’aide maternelle dans les écoles et je m’occupais de mon premier bébé. André, mon mari et son frère avaient choisi UNELEC. Nous n’avons pas eu besoin de chercher un logement : un appartement était mis à notre disposition Cité Saint Loup à Saint Jean de Braye, en location. Nous y sommes restés à peu près 8 ans et ensuite nous avons pu avoir une maison rue d’Ambert que nous avons d’abord louée puis achetée dans les années 80. A partir du moment où le salaire était versé par virement à la banque (vers 1970),…
Bonsoir, Ils ont travaillé aux Usines d'Ambert, ou Ils en étaient proches, Ils témoignent : René PELLETIER - 89 ans en 2011 : Je suis entré aux usines d’Ambert en 1939. J’avais pour copains Max et Roland, les deux fils de Marcel GARCIN qui était alors chef du personnel aux usines. Ça aide un peu … Lorsqu’une personne devait être embauchée aux usines d’Ambert, une enquête de moralité était entreprise par le service du personnel. Je suis entré le premier jour ouvrable après le 14 juillet 1939 et j’ai été très surpris lors de ma première paye de toucher le mois entier. C’était une bonne usine. On touchait le treizième mois. Il y avait des avantages sociaux ; un jour par semaine, un docteur était à disposition dans l’usine, le Docteur ALAIN, il y avait aussi une infirmière à temps plein, une crèche, un bon centre d’apprentissage ; des groupes de jeunes partaient en camp dans les Alpes, les enfants du personnel pouvaient aller en colonies de vacances dans des centres appartenant à la CGE. On organisait des rencontres sportives. Tout ceci se ressentait dans l’ambiance de travail au sein de l’entreprise ! J’ai travaillé jusqu’en 1970 à la fonderie et j’ai été sollicité pour prendre le poste de responsable des achats. J’ai accepté ce poste, fort heureusement ! car les fonderies ont fermé un peu plus tard. J’ai quitté l’usine en 1979, après quarante années passées aux usines d’Ambert si on y enlève deux années de 43 à 45 passées en déportation à Mauthausen. Ce sont des tristes souvenirs que j’ai racontés dans un cahier. Ces pages sont ma participation au devoir de mémoire de cette période. J’ai eu la chance d’en revenir, mon souhait est bien sûr que personne ne revive de telles horreurs. ------------------ Roberte, abraysienne - 87 ans en 2011 : Mon père était gardien, de jour comme…
Bonsoir, Ils ont travaillé aux Usines d'Ambert ou ils en étaient à proximité, ils témoignent : Jacky Denis – ancien boucher rue d’Ambert : "J’ai pris la boucherie en 1962 ; aux heures de sortie des usines, la rue d’Ambert fourmillait de monde. Les uns se dirigeaient vers les bars et cafés, d’autres passaient par la boucherie. Nous étions trois pour servir et çà ne perdait pas de temps ! Monsieur Semensatis, ancien directeur était client de la boucherie, il savait ce qu’il voulait ! Le personnel des usines constituait le plus gros de notre clientèle.---------- Paul Girard, retraité à Tours - 88 ans en 2011 : Je suis entré aux Ateliers d’Orléans comme ingénieur au bureau d’études en 1947. J’avais alors 24 ans, et j’y suis resté jusqu’en 1983, pour faire valoir mes droits à la retraite à 60 ans. J’ai occupé divers postes tout au long de ma carrière :- 1950 : ingénieur de fabrication- 1952 : ingénieur au bureau de calculs des machines tournantes (moteurs, alternateurs pour courant alternatif et continu).- 1954 : adjoint au nouveau directeur commercial Jean-Claude Dreyer, chargé de la publicité et des statistiques.- 1959 : chef du service commercial du département Levage.- 1975 : responsable des ventes des gros alternateurs pour les navires importants construits dans les chantiers principaux (Atlantique à Saint Nazaire, France Dunkerque, La Ciotat, CNIM à la Seyne sur Mer) et des machines spéciales pour les chemins de fer et des groupes convertisseurs (SNCF, Métro, trains de banlieue de Rio de Janeiro). Parmi toutes nos réalisations, certaines étaient exceptionnelles, tel ce palan de trente cinq tonnes commandé par la Direction des Constructions et Armes Navales (DCAN) de la Marine Nationale pour le chargement des ogives nucléaires à bord des sous marins lanceurs tel Le Redoutable, à l’Ile longue à l’extrémité de la Rade de Brest. Ce…
Bonsoir, Sur le site des Usines d’Ambert, de nombreux ateliers bien sûr, mais aussi un grand bâtiment administratif au 96 rue d'Ambert. La ville de Saint Jean de Braye en est propriétaire. Lors de notre visite en 2011, avant l’ouverture des Usines d’Ambert pour les journées du patrimoine de septembre, le bâtiment administratif était encore en très bon état ; désormais, toujours inoccupé, il a subi des dégradations. Que deviendra t il ? Bonne soirée à vous et à demain Sources photos : inconnue et JJR Le bâtiment administratif (source inconnue) Le bâtiment administratif (photo d'un plan-JJR) Le bâtiment administratif (intérieur) Le bâtiment administratif (extérieur) Le bâtiment administratif - extérieur - Le bâtiment administratif - extérieur -
Bonsoir, Les Usines d’Ambert organisaient et proposaient également des sorties, des séjours à la neige, des colonies de vacances pour les enfants et des camps pour les adolescents. Dès 1974/1975, les enfants de 12/13 ans bénéficiaient gratuitement d’un séjour d’une semaine aux sports d’hiver, les plus jeunes 10/11 ans profitaient des sorties d’une journée qui leur étaient réservées. Sources : Informations et photos transmises en 2011 par des retraités des usines. Bonne soirée à vous, et bon week-end Camps d'adolescents à la montagne Camps d'adolescents à la montagne Camps d'adolescents à la montagne Séjour à la neige
Bonsoir, Voici la question posée hier soir : Nous sommes le 19 décembre 1966, aux Ateliers de l'U.N.E.L.E.C, rue d'Ambert : Que se passe t il ? Réponse : (source bulletin municipal de janvier 1968) Au cours d’une cérémonie aux Ateliers de l’ U.N.E.L.E.C, rue d’Ambert, à laquelle M. Laurenceau avait été aimablement convié, un certain nombre d’employés de l’usine ont reçu des primes et récompenses offertes par la C.G.E, le Syndicat de la Construction électrique et par le Syndicat National des Fondeurs de France. Parmi les employés récompensés, on notait Madame Madeleine Raimond (prime pour 40 années de service). Ensuite eut lieu la remise des Médailles d’Honneur du travail. M. Gabriel Mellet reçu la Médaille d’Or. Un sympathique vin d’honneur clôtura cette remise annuelle de récompenses. --------------------------------------------- Les moments de convivialité et les avantages sociaux pour le personnel étaient nombreux aux Usines d’Ambert : - Un repas de fête était servi tous les ans en fin d’année au réfectoire. Même ceux qui ne déjeunaient jamais à la cantine y venaient ce jour là. D’après les ouvriers, il était dur de travailler l’après-midi après ce délicieux repas. Et encore : - Une distribution de jouets pour les enfants pour Noël - Des permanences des assistantes sociales - Mutuelle - Un cabinet médical avec matériel de radiologie, médecin, infirmières sur le site. - Achats groupés - Médailles du travail - Plaquettes professionnelles - Bibliothèque - Tickets de cinéma à prix réduit - Sorties et vacances que nous évoquerons demain. Bonne soirée à tous, et à demain. Le site des Usines d'Ambert Remise annuelle (1966) des récompenses, primes et médailles du travail au personnel