Albert Guyot – 4 – la rue

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à la publication des écrits de M. André Laurenceau, ancien maire de notre ville, vous trouverez ci-dessous des informations supplémentaires sur Albert Guyot à Saint Jean de Braye (sa maison natale, la rue éponyme, …..). Au numéro 11 de l’avenue du Capitaine Jean se trouve la maison où naquit Albert Guyot le 25 décembre 1881. Son père était serrurier à cette adresse. Son oncle était également serrurier dans la commune. Sur sa fiche d’incorporation, Albert Guyot se déclare serrurier mécanicien ! Il est réformé pour raisons de santé. Il est davantage connu pour sa passion de la mécanique, ses prouesses comme pilote automobile et aviateur. On peut dire de lui, que c’est un touche à tout ! En effet, s’il a participé et gagné des courses automobiles en France, il s’est aussi distingué sur le circuit d’Indianapolis où il termina 3ème en 1914 (vainqueur, le français René Thomas) et en 1919 où il finit 4ème. De sa passion de la mécanique automobile, naîtra la « Guyot Spéciale », qui malheureusement n’aura qu’une carrière éphémère. Il est le premier aviateur français à avoir volé en Russie devant le Tsar et un public nombreux, par une température de -19 degrés, le 27 novembre 1909. A son retour, ses amis de l’Aéro Club du Centre à Orléans lui font un triomphe. Chevalier de la Légion d’Honneur, il meurt le 24 mai 1947 à Neuilly sur Seine. La rue Albert GUYOT : Depuis quelques années, la ville de Saint Jean de Braye a donné le nom d’Albert GUYOT à la rue qui va du rond point de l’Avenue du Capitaine Jean au rond point de l’avenue Charles Péguy, à l’Est du Supermarché Auchan. C’est une rue sans habitations. Néanmoins, on peut y voir, cachée derrière ses grands murs, la belle demeure située au 32…

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Albert Guyot – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Voici la fin du texte écrit par Monsieur André Laurenceau, ancien maire de Saint Jean de Braye : Albert Guyot - 1881-1947 - Un abraysien, premier aviateur français en Russie. le 16 novembre, il pleuvait, le vent était très violent ; l’aviateur, malgré ces conditions défavorables, fit un tour pour calmer l’impatience de la foule. Le lendemain il volait encore, par un vent de 8 mètres au-dessus de l’hippodrome après avoir fait balayer la neige sur un quarantaine de mètres pour prendre son essor. Albert GUYOT se rendait ensuite à Moscou et débutait le 21 novembre par un froid de – 10 et vent très vif, au champ de course de Stachki, terrain un peu moins défectueux que celui de Saint-Pétersbourg et moins encombré d’obstacles. La difficulté fut de trouver de l’essence. Guyot n’en put découvrir que chez un pharmacien. Le 27 novembre, nouvelle envolée devant le Tsar et un public nombreux. Le thermomètre marquait - 19 mais le vent était plus modéré. Le froid était tel que l’aviateur dut s’arrêter aveuglé par de petits cristaux de glace formés autour de ses paupières. Ainsi, vaincu par la rigueur du climat, Albert GUYOT est rentré en France, laissant son monoplan Blériot à Odessa. Ses amis de l’Aéro-Club du Centre à Orléans, lui ont fait fête. Au mois de mars, GUYOT reprendra sa campagne d’expérience en Russie et visitera Bakou, Samara, les agglomérations de la ligne du Volga. Il disposera de trois appareils. L’excellent aviateur a vaillamment soutenu, on le voit, dans l’empire du star, le bon renom de l’aviation française. Il a fait apprécier par un public neuf les progrès du vol mécanique. Ses expériences profiteront au prestige sportif de notre pays. L’article de « L’Aérophile » se conclut ainsi : « elles auront ouvert aussi à nos constructeurs-aviateurs un débouché…

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Albert Guyot – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons ce soir avec Albert GUYOT - 1881-1947 - Un abraysien, premier aviateur français en Russie : Conducteur émérite certes, mais mécanicien de grande valeur, Albert Guyot devait se lancer dans la construction d’une voiture de course ; les anciens de l’automobile se souviennent encore de la « Guyot Spéciale » qui ne devait avoir qu’une carrière éphémère. Albert Guyot a été le premier aviateur à voler en Russie sur un appareil Blériot-Auzani du type « Traversée de la Manche ». Il fut également attiré par le ballon libre et devint un très bon aéronaute. Albert Guyot fut un des premiers à monter des Blériot dont il avait fait seul l’apprentissage aux environs de Toury. Le 31 mai 1911, il gagna le prix Georges ARNODIN pour un vol de l’aérodrome de Cercottes à celui des Groues sur biplan Sommer. La Revue « l’Aérophile » du 1er janvier 1910 à laquelle nous nous référons et « Le Républicain Orléanais » des 16 novembre et 12 décembre 1909 rendent compte largement d’après le « Courrier de la Russie » des vols en Russie. Parti le 23 octobre 1909 pour Saint Petersbourg, il rentra à Paris après avoir fait une série de démonstrations publiques, avec le plus brillant succès, dans des conditions souvent très difficiles. Il était accompagné d’un distingué sportman orléanais, M. LAVILLE, qui sera bientôt son élève, et de deux mécaniciens, MM. ROUSSEAU et FERLET. Il dut attendre 23 jours pour obtenir l’autorisation d’expérimenter l’hippodrome de Goloniagni. Ce terrain qui mesure à peine 2 verstes (1 verste : 1067 mètres) de tour présente des pistes de 35 mètres de larges bordées de poteaux de 12 mètres de haut. C’est sur ce terrain défectueux et, disons le mot, dangereux qu’Albert GUYOT fait un essai privé devant le Colonel HIENKO et l’architecte des…

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Albert Guyot – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : Albert GUYOT - 1881 – 1947 Un abraysien, premier aviateur français en Russie Le début de la carrière d’Albert GUYOT remonte aux premières années de ce siècle. Né à Saint Jean de Braye en 1881, Albert Guyot, passionné de mécanique, s’était, très jeune, intéressé à l’automobile. C’est en 1908 - il avait alors 27 ans – qu’il devait se révéler en gagnant sur Delage le grand prix des voiturettes de l’Automobile Club de France, disputé sur le circuit de Dieppe ; victoire qui, pour une part, devait décider du brillant avenir sportif de Delage, marque à laquelle il resta attaché pendant de longues années, bien qu’il ait été conquis par l’aviation. En 1911, toujours au volant d’une Delage, il prit part au Grand Prix sur le circuit de Boulogne. En 1912, il participe au Grand Prix de l’A.C.F., sur une Rolland Pilain, mais devait abandonner. Il revenait chez Delage en 1913 et courait le Grand Prix de l’A.C.F. sur le circuit d’Amiens ; il mena la course pendant plusieurs tours et déjà on voyait en lui le vainqueur lorsque, devant s’arrêter pour changer un pneu, son mécanicien SEEUWS était victime d’un accident et ce fut l’abandon. En 1914, il prit part au Tour de France automobile sur une 3 litres Martini. La même année, il se rendit aux Etats-Unis pour participer au célèbre Grand Prix d’Indianapolis dans lequel il se classait troisième, sur Delage ; ce Grand Prix ayant été gagné par René THOMAS, également sur Delage. Après la première guerre mondiale, dès 1919, il retournait aux États-Unis pour s’aligner une seconde fois dans le Grand Prix d’Indianapolis avec d’autres pilotes français : René Thomas, Louis Wagner et Bablot. Sa voiture, une 4 litres 900 Ballot, devait être reprise en course par WAGNER et terminait en quatrième position. En 1920, il…

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Jean-Louis Barberon – Portrait –

Bonjour à toutes et à tous, Des séniors abraysiens nous racontent les années 60 à Saint Jean de Braye : 5ème portait de notre série estivale dans la République du Centre, c'est Jean-Louis Barberon, ancien boucher de Vomimbert. Un grand merci à Jean-Louis Barberon et à Chantal Sarradin de la République du Centre. Bonne journée à tous, et à demain. Sources : la république du centre de ce jour La république du centre du 20 août 2022

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Bijou et son maître, Marcel Besson.

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, c'est BIJOU qui nous déclare (Propos débridés) Nous devons au hasard d’une promenade d’avoir rencontré Bijou. C’était à l’heure du déjeuner, il ramenait son maître, le sympathique Marcel Besson, à la maison. Nous en avons profité pour lui poser la question que tous les abraysiens ont sur les lèvres : - Que pensez vous, mon cher Bijou, de la situation chevaline actuelle à Saint Jean de Braye ? - Elle est mauvaise, très mauvaise, nous a répondu Bijou, d’un air sombre. Savez vous qu’en 1944, il y avait encore dans la commune 67 chevaux, un mulet et un âne. C’était encore la belle époque pour ceux de notre race. On les croisait partout dans la campagne au milieu des vignes et des champs, et les maisons faisaient de toutes petites tâches dans la nature. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois et l’on a beaucoup de peine à apercevoir les champs derrière les maisons. - Mais où sont vos frères ? - Pas très loin d’ici. Il y a Polka rue du Petit Vomimbert, chez André Moulé, et puis mon homonyme Bijou chez Paul Hamon rue de la Godde. Comme moi, ils vivent comme des coqs en pâte, choyés par leur maître, bien logés, bien nourris, et le travail ne les accable pas, bien que nous soyons encore francs du collier. Mais, nous sommes tous vieux et au train d’enfer où vont les choses, la race chevaline ne tardera pas à s’éteindre complètement dans notre commune. - Ne pensez vous pas que les hommes sont bien ingrats envers vous ? - Ils le sont en effet et leur inconséquence me met « le mors dans l’âme » (1). Ils oublient que durant des siècles nous avons été leur principale énergie. - On n’arrête pas le progrès. - Le progrès ! Vous me faites rire. Tenez…

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Françoise Chicault – Portrait –

Bonsoir à toutes et à tous, Des séniors abraysiens nous racontent les années 60 à Saint Jean de Braye : 4ème portait de notre série estivale dans la République du Centre, c'est Françoise, une ancienne élève de l'école de la Pomme de pin ! Un grand merci à Françoise Chicault et à Chantal Sarradin de la République du Centre. Bonne soirée à tous, et à demain. Sources : la république du centre de ce jour Portrait dans la République du centre de ce jour

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Un enlèvement à Saint Loup : Sidonia de Lenoncourt

Bonsoir à toutes et à tous, Nous l'avions déjà évoqué ! La république du centre l'a développé dans son édition d'hier : Un enlèvement à Saint Loup ! Bonne lecture, bonne soirée et à demain. Sources : la république du centre du 9 août 2022

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La famille Fradet et Bianca Ferrada à Belle Allée

Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous avons posé une question, en voici la réponse :  C'était la demeure de "Belle allée", rue de Frédeville, démolie en 1983 pour laisser la place à un lotissement : La résidence Belle allée. Il reste d'ailleurs dans cette résidence, un magnifique cèdre du parc de l'ancienne demeure. Les derniers propriétaires étaient Madame et Monsieur Fradet. Les photos nous ont été données par Madame Bianca Ferrada, de nationalité italienne, qui était employée de maison chez la famille Fradet de 1943 jusqu'en 1980. Nous avions rencontré cette personne au moment où elle souhaitait prendre la nationalité française à l'âge de 87 ans et après avoir vécu en France depuis 1936. Son portrait, réalisé par la Direction de la Communication de la ville,  avait été diffusé dans la revue municipale Regards du mois de Janvier 2010. Bonne soirée à vous, et à demain. Sources : revue municipale Regards de janvier 2010 + 2 photos appartenant à Mme Ferrada revue municipale Regards de janvier 2010 Belle allée Belle allée

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Guy LEJEUNE – Portrait –

Bonsoir à toutes et à tous, Des séniors abraysiens nous racontent les années 60 à Saint Jean de Braye : 3ème portait de notre série estivale dans la République du Centre, aujourd'hui, c’est Guy ! Un grand merci à Guy LEJEUNE et à Chantal Sarradin de la République du Centre. Bon week-end à tous, et à demain. Sources : la république du centre de ce jour Guy LEJEUNE - Portrait

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