Ormeteau (l’)

Bonsoir à toutes et à tous, Nous sommes rue des Longues Allées ce soir, et nous allons découvrir l’Ormeteau, au numéro 98. Au fronton de la porte d’entrée apparaît la date de 1835, c’est l’année de la reconstruction de la propriété, l’immeuble originel datant du XVème siècle ayant brûlé. C’était le siège d’un important domaine viticole exploité par des moines. Dans sa chanson, Sébastien Gangneux nous dit : « L’Ormeteau et aussi Vincennes sont renommés pour le bon vin ». Cette propriété reposerait sur « de vastes et mystérieux souterrains » qui proviendraient de l’exploitation fort ancienne de carrières ; ils ne traversaient pas la Loire, mais reliaient les propriétés de Bellevue et de Vincennes situés rue de Malvoisine (nos publications récentes). En 1950, Monsieur Paul Lemaire, chrysanthémiste, a racheté la propriété pour continuer son activité en notre commune. Ce nouveau propriétaire cultive les chrysanthèmes dans les terres de la propriété et de ses abords. Il fut l’obtenteur de bien des espèces de chrysanthèmes qu’il expédiait dans le monde entier et qui lui valurent de nombreuses récompenses. Il fit ainsi rayonner le nom de Saint Jean de Braye dans le monde entier ! Il a cessé son activité en 1968. Photos ChR Sources : Livre de F. Marchand et Doc. GHL publié par la ville en 2005 Excellente soirée à vous, et bon dimanche. L'Ormeteau L'Ormeteau L'Ormeteau

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Bellevue

Bonjour à toutes et à tous, Désolés, mais un problème de connexion vous a privés de notre publication d’hier soir. Nous restons dans la rue de Malvoisine pour découvrir Bellevue, une propriété qui date également de la Révolution. Elle faisait partie comme Vincennes dont nous avons parlé mercredi soir, des belles villas et châteaux où des familles nobles organisaient de charmantes soirées qui étaient le rendez-vous de « tout ce qui avait un nom, de l’esprit, du mérite, un titre pour y être reçu ». (Abbé Patron - Recherches historiques). Photos ChR Sources : Doc. GHL publié par la ville Excellente journée à vous. Bellevue Bellevue Bellevue

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Vincennes

Bonsoir à toutes et à tous, Allons faire un tour ce soir, rue de Malvoisine. La propriété "Vincennes" date de 1821 (plaque au-dessus de la porte d'entrée) et pour sa reconstruction de 1848 (plaque retrouvée sur la façade). Elle existait déjà à la Révolution et figurait parmi les belles villas de la commune. A l'origine viticole, elle est devenue par la suite une exploitation arboricole comme en témoignent les arbres fruitiers toujours en place à proximité, dans le Clos de Malvoisine. Photos : ChR Nous vous souhaitons une très bonne soirée, et à demain. VINCENNES - 1821 Vincennes aujourd'hui Poiriers (fruits emballés)

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La campagne de la Jeunesse Ouvrière à Saint Loup

Bonsoir à toutes et à tous,Suite à la question posée hier soir, Maurice a bien identifié la Campagne de la Jeunesse Ouvrière d'Orléans, qui était située Venelle du Mont, (dite venelle à quatre sous) dans le quartier Saint Loup. Elle a été détruite pour laisser la place à la Résidence du Mont. La campagne de la vallée du Mont appartenait à cette institution religieuse dont le Siège se trouvait au 29 rue du Colombier à Orléans. La Société de patronage des jeunes apprentis, œuvre fondée à Orléans en 1852, «  offrait aux jeunes un lieu de réunion qui les préservait des occasions dangereuses et leur procurait en même temps les meilleurs moyens de persévérance ». Puis, aux apprentis, se sont joints par la suite une section de jeunes gens et une section d’hommes, et l’ensemble forma l’Oeuvre de la Jeunesse Ouvrière ».Si vous avez fréquenté cette campagne quand vous étiez jeunes, dites nous ce que vous y faisiez ? Cours professionnels ? Sports ? Jeux et activités manuelles ? Nous vous remercions à l'avance de bien vouloir nous transmettre des informations supplémentaires, nous en avons très peu. Merci et bonne soirée à vous. À demain 2 CPA : Collection Gérard Creusillet : « La partie de ballon » et « La gymnastique » La partie de ballon La gymnastique

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Question du 17 avril 2023

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : une question ? Ce cliché a été pris à l'époque sur le territoire de la commune de Saint Jean de Braye, mais où ? Nous attendons vos propositions, et vous souhaitons une agréable soirée. A demain soir. CPA : collection Gérard Creusillet Où ?

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Le Gris-Meunier communal

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal de 1983, on pouvait lire en page 14 l’article suivant « Le Gris-Meunier communal au parc des Longues Allées » : Voilà un siècle et plus, Saint Jean de Braye connaissait la prospérité grâce à ses vignes et plus particulièrement à son vin léger et rafraîchissant de Gris Meunier, hautement apprécié des connaisseurs. Et puis, ce fut le déclin. Le phylloxéra et les aléas économiques contraignirent les vignerons à abandonner une culture qui ne nourrissait plus son homme. En 1880, 939 hectares de notre commune étaient recouverts de vigne. Il n’y en a plus aujourd’hui que 4 hectares 70 appartenant à onze exploitants et qui ont produit en 1982, 109 hectolitres de Gris-Meunier. Comme à Montmartre, au train où vont les choses, les vendanges abraysiennes ne seront plus bientôt qu’une tradition purement symbolique. Pour qu’elles ne tombent pas complètement dans l’oubli, la Municipalité (1) a cru bon de faire planter, voilà un an, une petite vigne de Gris-Meunier sur une parcelle de terrain dans le domaine des Longues Allées. Cette vigne communale a bonne apparence. Elle portera ses premières grappes à l’automne prochain. (1) : Marcel JORIOT, maire ---------- Aujourd’hui, 40 ans plus tard, sachez que la vigne n’est pas prête à disparaître du parc des Longues Allées à Saint Jean de Braye ! En effet, en 2022, dans le cadre de l’extension de ce parc, Madame le maire (2) et l’équipe municipale ont fait replanter 355 pieds de vigne. La superficie du parc est passé de 6,5 à plus de 12 hectares. C’est un bel espace culturel, de détente et de loisirs privilégié pour toutes les générations. 74 arbres d’ornement, 61 arbres fruitiers, 43 arbres en cépées, 1500 arbres en jeunes plants, et 7883 vivaces ont été plantés en plus des 355 pieds de vigne. Et ce n’est pas tout !…

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Les hérissons

Bonsoir à toutes et à tous, Etant enfant, Claude Bourdier nous a dit récemment avoir habité dans la propriété de Genouilly où ses parents avaient loué un logement pendant quelques années. Il nous raconte ici une promenade dans le parc de leur propriétaire avec Bouboule, le chien de la voisine. Nous pensons qu'il s'agit très certainement du parc de Genouilly, peut-être nous le confirmera t il ? Les hérissons : L’hiver dernier, je me promenais dans le parc de notre propriétaire, en compagnie de Bouboule, le chien de notre voisine. Je courais dans une allée, quand brusquement je m’aperçois que Bouboule ne me suit plus. Inquiet, je l’appelle, mais en vain ! A l’aide d’un morceau de bois, j’écarte les basses branches des buissons voisins. Malgré mon ardeur, mes recherches restent infructueuses. Tout à coup, j’entends un faible aboiement qui vient de derrière une touffe de noisetiers. Immédiatement, je me dirige vers cet arbuste et à ma grande joie, je vois le chien face à deux hérissons en boule. Avec sa patte, il essaie d’en retourner un. Mais les aiguilles du hérisson empêchent la réalisation de son projet. Alors, voulant le prendre dans sa gueule, il se pique fortement et le lâche. Je suis obligé de le prendre par le collier pour le tirer de là, car il n’est pas décidé à quitter les hérissons. Puis, je continue ma promenade tranquillement. Texte de Claude Bourdier Sources : En grappillant - revue mensuelle - École publique de garçons - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 5 - Juillet 1947. 2 Hérissons Linogravure de M. PETIT

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La chasse aux hannetons

Bonsoir à toutes et à tous, La vie a bien changé, les enfants n'ont plus du tout les mêmes occupations aujourd'hui ! La chasse aux hannetons Un soir, papa, en lisant le journal me dit : « Georges, tu sais qu’au Jardin des Plantes, on achète les hannetons cent francs le kilo ? ». Je croyais qu’il se moquait de moi, mais il me montra le journal. Comme c’était les vacances, tous les matins durant plusieurs jours, je me levai de bonne heure pour aller à la chasse. Cela m’amusait beaucoup de courir, de sauter, et de secouer les arbres encore humides de la rosée nocturne. Les hannetons engourdis par la fraîcheur du matin, se détachaient facilement et tombaient lourdement sur le sol , les pattes en l’air, repliées sur le ventre. Quelquefois, il m’en tombait sur la tête et dans le cou.Vite, je les ramassais et je les enfermais dans une boîte en fer. Dans la journée aussi, j’en récoltais mais la chasse était moins fructueuse : souvent, en tombant de l’arbre ou en touchant le sol, ils s’envolaient en bourdonnant. Le dernier jeudi des vacances, maman m’emmena au Jardin des Plantes avec mes hannetons enfermés dans une grande boîte. J’en avais 4 kg. Arrivé là, il y avait une foule de vendeurs et il fallut attendre notre tour. Mais, je ne m’ennuyais pas ! c’était si amusant de voir tous les gens arriver : des mamans avec des enfants qui portaient chacun un objet contenant des hannetons ; plusieurs avaient des lessiveuses, d’autres des vieux bidons, d’autres des vieux pot-au-feu. Un petit garçon de mon âge portait ses hannetons dans un seau hygiénique et il avait l’air honteux avec cela, au milieu de tout le monde. Je fus content de recevoir 400F. Je les mis dans ma tirelire en rentrant à la maison. Texte de Georges Lorin. (11 ans 1/2). Sources : En grappillant…

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Le printemps – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Il a fait beau aujourd’hui, une belle journée de printemps ! Nous avons eu envie ce soir de partager ce beau texte, écrit par M. Lambert, élève de Monsieur Gobin, instituteur en 1947. Le printemps : Le printemps est arrivé. L’immense rideau gris s’est ouvert pour faire place à un ciel bleu-tendre. Le soleil bienfaiteur, souvent caché par de gros nuages pendant l’hiver, semble réveiller la nature. Une légère brise tiède souffle sur toutes les plantes et fait onduler les prés luisants et verdoyants. Dans le verger, les bourgeons éclatent, se déplissent et font place à de petites feuilles vert claire qui frissonnent au moindre souffle de l’air.Le pêcher met sa pelisse rose-pâle, les touffes neigeuses recouvrent les poiriers et les pommiers retardataires gonflent leurs rouges boutons qui s’épanouiront en larges fleurs blanches. Sur les massifs, les pensées s’habillent de velours éclatant tandis que les myosotis bleu-claire agitent leurs petites fleurs élégantes et fines. Les petits oiseaux s’activent à refaire leur nid et comme pour fêter le renouveau de la nature, ils se mettent tous à chanter et à pépier à qui mieux mieux. Sources : En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaire - École publique de garçons de la mairie - St Jean de Braye - Loiret - 1ère année - numéro 3 - Avril-Mai 1947. Texte de M. Lambert Excellente soirée à vous, et à demain. Cerisier en fleurs (04/04/2023)

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Les dictons du temps – 3 – Avril

Bonsoir à toutes et à tous, Autrefois nos ancêtres n’avaient pas de service de météorologie pour les renseigner sur le temps à venir, ils apprenaient donc à connaître la nature pour éviter les foudres des éléments et pour déterminer les périodes de semailles et de récoltes. Les dictons transmis de génération en génération constituaient un véritable code de conduite. Ainsi, pour le mois d’avril : Quand avril est froid et pluvieux, les moissons n’en vont que mieux. Sources : Almanach des terroirs de France - 2018 – Editions CPE et La France Paysanne - magazine de traditions paysannes - N°24 Excellente soirée à vous, et à demain

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