Découverte d’une urne funéraire – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous,La découverte d'une urne du 3ème siècle, à l'angle de la rue d'Ambert et de la rue du Faubourg de Bourgogne : Vous êtes impatients à l'heure actuelle, vous avez envie de connaître la suite ! et bien, la voilà :Croyant avoir découvert un trésor, l'ouvrier opéra le descellement et brisa les deux tiges de fer.L'intérieur du vase avait un évidement rond de 28 centimètres de profondeur et de 19 centimètres de largeur et contenait seulement des ossements brisés.C'était simplement une urne funéraire !"Sa déception fut grande, mais sans colère, il laissa intacte l'urne funéraire qu'il venait de conquérir pour la science et l'enrichissement de notre musée.Les lacrymatoires furent également respectés; l'un deux fut cependant brisé sous les mouvements de la fouille".L'abbé Desnoyers, Vicaire Général, membre de la Société Archéologique de l'Orléanais, de la Société des Sciences, Arts et Belles Lettres d'Orléans, dans sa "Notice sur une urne funéraire trouvée dans la commune de Saint Jean de Braye" (Imprimerie Georges Jacob à Orléans - 1867) nous précise que cette urne n'est pas seulement remarquable par sa grandeur, mais surtout par sa matière : C'est une pierre tirée des carrières de Muley, près Malveau, département de la Nièvre".On a découvert bien des urnes funéraires, mais en argile de différentes couleurs. Il y en a très peu en pierre, même dans les musées de Lyon, Narbonne, et Périgueux, riches en antiquités romaines, celui de Lyon surtout.Narbonne possède un seul vase funéraire dont la forme ovoïde annonce la petitesse.Ce savant abbé nous dit que cette urne est précieuse non pas seulement par sa matière, mais par sa forme ronde, qui est rare; les urnes carrées sont plus répandues mais par contre plus ornées de bas-reliefs.l'Abbé Desnoyers signale en nota, qu'un seul lacrymatoire entier avec les fragments d'un autre ont été déposés au Musée."Quant aux…

Continuer la lectureDécouverte d’une urne funéraire – 2 –

Découverte d’une urne funéraire – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous,Ce soir, nous allons évoquer : La découverte d'une urne du 3ème siècle !En 1867, M. Luçon - Jallerat, cultivateur, faisait construire une maison, à l'angle de la rue d'Ambert et de la rue du Faubourg de Bourgogne.Cette maison existe d'ailleurs toujours, c'est l'ancienne propriété du Docteur Fuchs, vétérinaire et aujourd'hui, la résidence de plusieurs particuliers.Le mercredi 10 avril 1867, un ouvrier maçon baissait le niveau de la cour future, lorsqu'arrivé à une profondeur de 40 à 50 centimètres, son instrument rencontra une sorte de voûte en larges et épaisses briques, qui elle-même reposait sur une aire en mortier ; cette aire, à son tour, s'appuyait sur un petit mur formant un carré de 60 à 80 centimètres et construit avec des pierres sèches.L'ouvrier brisa les tuiles et l'aire et son instrument rencontra aussitôt une résistance imprévue.C'était un couvercle en pierre qui excita de suite sa curiosité; il déblaya la terre qui l'environnait et aperçut une urne en pierre haute de 69 centimètre, de forme allongée, mesurant 1 mètre 14 de circonférence, ayant deux anses épaisses et plates.Elle était entourée de cinq petits vases en verre, dits lacrymatoires. Le couvercle était scellé aux côtés de la panse par deux lames de fer, en regard l'une de l'autre, à l'aide de plomb fondu......…L'ouvrier maçon avait il trouvé un trésor ? à suivre ………………………………………………………………………………………… Bonne soirée,et à demain pour la suite.Photo JJR : La maison, à l'angle de la rue d'Ambert et de la rue du Faubourg de Bourgogne.Sources :  François Marchand La maison, à l'angle de la rue d'Ambert et de la rue du Faubourg de Bourgogne.

Continuer la lectureDécouverte d’une urne funéraire – 1 –

Question du 03/10/2022 : Où sommes-nous ?

Bonsoir à toutes et à tous, IL fait beau, nous nous promenons tranquillement avec des amis. Nous nous retrouvons face à cette belle demeure. Où sommes nous ? et comment se nomme celle ci ? Bonne soirée et à demain. ???????????

Continuer la lectureQuestion du 03/10/2022 : Où sommes-nous ?

La vache à Ninie

Bonsoir à toutes et à tous, En ce dimanche soir, une petite anecdote amusante, qui risque peu de nous arriver de nos jours ! Elle provient du recueil "En singeant et papotant" de F. Marchand : Tout bon abraysien connaît l'anecdote de la Vache à Colas qui, en son temps (1605) provoqua depuis Bionne un événement national. Mais combien se souviennent de la fantaisie de la vache à Ninie ? ( Ninie était l'affectueux diminutif attribué à une fermière du hameau de Genouilly qui couvait sa nombreuse progéniture). En l'été 1953, la Noiraude ruminait gentiment dans le pré bordant la route de Pithiviers, alors RN 51. Sans raison apparente, notre ruminant qui avait suffisamment ruminé, décida de faire la sieste au beau milieu de la chaussée, malgré la déférente sollicitation de Ninie, puis de l'intervention plus musclée des garçons de la maisonnée. Rien n'y fit : j'y suis, j'y reste, répondit la vache. L'appariteur municipal, seul uniforme communal à cette époque, ne fut pas plus heureux. Fort heureusement, la circulation en ce temps n'était pas celle que nous connaissons aujourd'hui mais l'entêtement de l'animal provoqua quand même un bel embouteillage, (on ne disait pas encore bouchon). Il fallut l'intervention de la Maréchaussée d'Orléans pour remettre de l'ordre dans ce désordre. Dessin : Madeleine Lambert Sources : Livre de François Marchand Bonne soirée à vous, et bon courage pour la semaine à venir. La vache à Ninie (dessin de Madeleine Lambert)

Continuer la lectureLa vache à Ninie

La mort lente du canal d’Orléans – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, la publication de l'article " La mort lente du canal d'Orléans" paru dans le bulletin municipal de Janvier 1973 :  L'Inexorable déclin. Hélas, l'euphorie des discours prononcés à cette inauguration devait être éphémère. Au fil des années,  l'activité batelière allait rapidement décroître. En 1948, on comptait sur la main les péniches qui remontaient encore jusqu'à Orléans.  Encore n'étaient-elles pas de faible tonnage. Il s'agissait de bateaux berrichons de 27 mètres de longueur et 2m56 de largeur, pouvant transporter 100 tonnes mais qui, par la suite du peu de profondeur d'eau, n'en chargeaient guère que 50. les statistiques traduisent cet inexorable déclin : 22 000 tonnes en 192939 000 tonnes en 193029 000 tonnes en 193114 000 tonnes en 19385 000 tonnes en 1948nul en 1949. Le Canal d'Orléans, en tant que voie de transport, avait cessé d'exister. Des millions avaient été jetés à l'eau. Ce qui devait être une source de prospérité devint vite un gouffre de dépenses improductives. En 1935, M. Gallouédec, Président du Conseil général, constatait avec amertume que le canal d'Orléans ne répondait plus aux espoirs qu'on avait mis en lui. En fait, on avait vu trop petit. En 1922, 6 seulement des 27 écluses étaient au gabarit normal. En 1952, on consacra cependant encore quelques millions à la mise en grande section de certains biefs et à la réfection de trois écluses.  Effort inutile. Le progrès était en marche. Le chemin de fer puis les transports routiers achevaient de ruiner toutes espérances. Soumis pour son alimentation aux caprices des étangs de la forêt d'Orléans, le canal fut déclassé. Il n'est plus aujourd'hui qu'un plan d'eau agrémentant la nature voisine, un appoint touristique et un lieu de loisirs pour de très nombreux pêcheurs. Sources : Bulletin municipal numéro 9 de Janvier 1973 Excellente soirée à vous…

Continuer la lectureLa mort lente du canal d’Orléans – 3 –

La mort lente du canal d’Orléans – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal numéro 9 de Janvier 1973, on pouvait lire l'article suivant : La mort lente du Canal d'Orléans.Hier soir, nous avons publié la 1ère partie, voici donc la seconde :Une journée mémorable. Enfin le grand jour de l'inauguration arriva. C'était le dimanche 3 juillet 1921. Sanglé dans sa redingote étoilée de la rosette de la Légion d'Honneur, M. Le Trocquer, Ministre des Travaux Publics avait été invité à présider cette cérémonie. Lorsque le train entra en gare d'Orléans une certaine effervescence régnait dans la salle des pas-perdus. Cependant, si l'on en croit un chroniqueur de l'époque, qui ne passait pas d'ailleurs pour avoir la fibre particulièrement républicaine, ce n'était pas pour accueillir le Ministre que les Orléanais étaient venus si nombreux. Ce qu'ils attendaient c'étaient les journaux de Paris car, ce matin-là,« leur sympathie douloureuse allait en fait à Georges Carpentier battu au 4ème round par Dempsey ». Hypothèse pour le moins hasardeuse que venait démentir quelques instants plus tard la foule massée à proximité de l'écluse de Combleux et tout au long du canal.On avait bien fait les choses.Sur une longue péniche portant fièrement le nom de « Ville d'Orléans » avait été dressée, à l'intention des personnalités, une tente-salon garnie de fauteuils.Drapeaux et oriflammes flottaient au vent. Précédée d'une flotille de la Société nautique et tirée par deux forts chevaux et deux mulets, le bateau s'ébranla aux accents de la Marseillaise et se mit à fendre gracieusement l'eau du canal.Arrivé au pont de Saint Jean de Braye, la péniche ministérielle marqua un temps d'arrêt. La musique locale répandit ses flots d'harmonie, tandis que le Corps des Sapeurs-Pompiers se tenait au garde à vous.M. Gallouédec, Maire de Saint Jean de Braye et éminent géographe qui faisait partie du voyage, fournit alors à M. Le Trocquer toutes explications utiles sur la…

Continuer la lectureLa mort lente du canal d’Orléans – 2 –

La mort lente du canal d’Orléans – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Dans le bulletin municipal numéro 9 de Janvier 1973, on pouvait lire l'article suivant : La mort lente du Canal d'Orléans Les peuples heureux, dit-on, n'ont pas d'histoire. Il en est de même apparemment pour les choses et c'est sans doute pour la raison inverse que notre infortuné canal, faute d'eau, a fait couler tant d'encre depuis près de trois siècles. Sa naissance fut pénible, son existence presque toujours précaire. Délaissé peu à peu il fut condamné à mourir lentement d'inanition. Bientôt tricentenaire. Conçu au début du règne de Louis XIV le projet de sa création fut abandonné puis repris plusieurs fois. Finalement, en 1677, un bourgeois parisien obtint du souverain l'autorisation de creuser le lit de cette voie d'eau pour acheminer les bois de la forêt d'Orléans. L'opération se heurta à de multiples obstacles. Il fallut douze ans pour relier le Loing à la Loire, de Buges jusqu'à Combleux. Pourquoi Combleux et pas Orléans? Probablement parce que la Loire était alors considérée comme navigable. En dépit des difficultés de nombreux bateaux assuraient en effet de ville en ville des services de touage. Le bilan de la première année fit naître l'optimisme : 2000 embarcations de différents tonnages circulèrent sur le canal. Mais, par la suite, le trafic diminua jusqu'à devenir nul durant les fréquentes périodes de sécheresse. Et puis, la batellerie ayant déserté la Loire, on se rendit compte que le canal ne pourrait pleinement servir que s'il était prolongé jusqu'à Orléans. D'abord pour développer les relations Est-Ouest avec ce premier embryon d'une grande voie navigable destinée à relier entre elles les villes ligériennes, ensuite pour lutter contre le danger de concentrer sur la frontière Est la majeure partie de l'activité industrielle. Ces arguments étaient valables. Ils rencontrèrent en haut lieu des échos favorables. Cinquante ans passèrent néanmoins avant…

Continuer la lectureLa mort lente du canal d’Orléans – 1 –

Elevage d’escargots Henri Esnault à Bionne

Bonsoir à toutes et à tous, Cette publicité date de 1977. Déjà le 12 août dernier, nous vous avions interrogés, mais sans succès ! En faisant des recherches dans nos archives aujourd'hui, nous avons retrouvé le compte-rendu de la visite du Moulin de Bionne en 2010 et les propos des propriétaires. Ils nous avaient dit que : " Les propriétaires successifs ont exercé dans ce lieu diverses activités allant de l'élevage de porcs à celui des escargots". L'élevage d'escargots de M. Henri Esnault se trouvait sans doute au Moulin de Bionne ? Qui a connu M. Henri Esnault ? Avez-vous eu l'occasion de visiter son élevage d'escargots ? Jusqu'à quelle date cet élevage a -t -il existé ? Dites-nous tout ce que vous savez ! Si vous avez des documents, des photos, nous sommes intéressés. Merci à l'avance. Bonne soirée et à demain. Source : Bulletin municipal de 1977 Bulletin municipal de 1977 : Publicité

Continuer la lectureElevage d’escargots Henri Esnault à Bionne

La maison Boulmier, rue de la Mairie

Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous présentions rapidement les Etablissements d'apiculture G. Boulmier, rue de la mairie. Sachez que la maison Boulmier, au 40 rue de la mairie, est désormais une charmante maison d'habitation. Excellente soirée à vous, et à demain. Photos JJR : Comme vous pouvez le voir, les photos ont été prises avant le début des travaux de la place du Général de Gaulle. 40 rue de la mairie 40 rue de la mairie 40 rue de la mairie

Continuer la lectureLa maison Boulmier, rue de la Mairie

Ets d’apiculture G. Boulmier, rue de la mairie.

Bonsoir à toutes et à tous, Les établissements d'apiculture G. Boulmier, rue de la mairie à Saint Jean de Braye, avaient deux magasins de vente : - l'un aux Halles d'Orléans - le second à Paris, 193 rue Saint Honoré. On pouvait également se procurer leurs produits de qualité sur les expositions à Paris et en province. Avez-vous goûté le délicieux pain d'épices produit par cet établissement ? Excellente soirée à vous et à demain. CPA et publicité : collection Gérard Creusillet Ets Boulmier Publicité Ets Boulmier

Continuer la lectureEts d’apiculture G. Boulmier, rue de la mairie.