Qui a connu l’élevage d’escargots à Bionne ?

Bonsoir à toutes et à tous, Cette publicité date de 1977. Qui a connu M. Henri Esnault ? Où vivait-il à Bionne ? Avez-vous eu l'occasion de voir son élevage d'escargots ? Jusqu'à quelle date cet élevage a t -il existé ? Avez-vous mangé des escargots de cet élevage ? Dites-nous tout ce que vous savez ! Si vous avez des documents, photos, nous sommes intéressés car nous ne connaissons pas du tout ! Merci à l'avance. Bonne soirée et à bientôt, Source : Bulletin municipal SJDB de 1978 Bulletin municipal - 1977 -

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Un enlèvement à Saint Loup : Sidonia de Lenoncourt

Bonsoir à toutes et à tous, Nous l'avions déjà évoqué ! La république du centre l'a développé dans son édition d'hier : Un enlèvement à Saint Loup ! Bonne lecture, bonne soirée et à demain. Sources : la république du centre du 9 août 2022

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La Poste (le 1er bureau de poste)

Bonsoir à toutes et à tous, Premier bureau de poste à St Jean de Braye : son emplacement, son fonctionnement, son personnel, etc....... C'est le 16 janvier 1884, au lieu-dit «Les maisons neuves», aujourd’hui 160, avenue Louis Joseph Soulas, que le bureau de Poste ouvre dans une maison récente construite par Eugène Beltoise, propriétaire vigneron, ceci dans le cadre d’un bail de 9 ans signé avec la commune, alors administrée par Brouard Joseph, Maire. La «poste aux chevaux» avait précédé la «poste aux lettres». A l’origine, les premiers bureaux de poste étaient gérés par des maîtres de courriers. Louvois fut Surintendant Général des Postes de 1641 à 1691. Dès le XVIIe siècle apparaît le 1er facteur de lettres à Paris et la corporation des facteurs en 1760. Le 1er Ministère des Postes et Télégraphes est créé en 1879. Sous l’autorité du Directeur des Postes et Télégraphes, les services de la poste comprennent alors le traitement du courrier, le télégraphe, la recette et à partir de 1900, le téléphone. La proximité de la gare était avantageuse pour l’alliance de la poste et du rail afin de transporter le courrier. La recette gérait la vente de timbres, l’établissement des mandats et les opérations de la Caisse d’Epargne, créée en 1881. Dans la poste, se trouvait la cabine téléphonique de bois vernis. Melle Lefèvre fut la première femme Receveur des Postes et Télégraphes de la commune et logeait dans l’immeuble dont la moitié était destinée au service public (salle d’attente et bureau), le reste au logement de la fonctionnaire et d’un autre locataire. Certains ont dû connaître Melle Audouard ! Le Facteur de la Poste, Mr Teillou distribuait le courrier en 1915. Le Facteur du télégraphe assurait la liaison d’abord entre la gare où se trouvait la sonnerie et le particulier, puis de son domicile, tous les jours, toute…

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Strip-Tease à la mairie

Bonsoir à toutes et à tous, Pour vous distraire ce soir, finissons la journée par une anecdote contée par François Marchand dans son recueil d'anecdotes abraysiennes (1991), intitulé "En singeant et papotant". Strip-Tease à la mairie : Une mésaventure arriva à une charmante et virevoltante employée venue dans un service voisin du mien, les bras chargés de documents. Après avoir accompli sa mission, elle s'en retournait , toujours gardienne de ses précieux documents qui la préoccupaient plus que la gêne qu'elle sentait au bas de ses jambes calfeutrées dans de chaudes bottes. Elle pensa qu'elle frôlait quelque carton égaré à ses pieds. Après quelques secondes, elle daigna baisser les yeux pour voir ce qui se passait à ses pieds. Oh stupeur ! Sa jupe mal agrafée avait cessé de remplir sa mission et gisait sur ses métatarses. Les hommes présents en ce lieu, tout en étant un peu étonnés, n'avaient pas daigné baisser les yeux....... Dessin de Odette Wastiaux - 2 photos JJR 1 carte postale ancienne provenant de la collection de Gérard Creusillet : la mairie. Bonne soirée à vous, et à demain. La mairie en 1905 (CPA) La mairie à la Toussaint (JJR) La mairie à la Toussaint (JJR) Dessin de Odette Wastiaux

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La gare

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir : La gare de Saint-Jean de Braye : une conquête difficile des abraysiens ! La Compagnie de chemin de fer de Paris-Orléans (le P.O) ouvre la voie ferrée en 1873. Aucun arrêt n'est alors prévu à Saint-Jean de Braye. Pour prendre le train ou pour charger des marchandises, il fallait se rendre soit à Orléans (environ 4,5 km) soit à la gare de Mardié-Chécy (environ 6,7 km). La municipalité de Saint-Jean de Braye se bat, de la fin des années 60 et pendant toutes les années 70, pour obtenir une gare vers le Clos de l'Arche. Mais la commune voisine de Boigny souhaite également faciliter l'accès au train pour ses habitants. Il faudra donc composer et finalement la gare sera construite au lieu-dit Charbonnière aux vignes. En 1881, dès que les quais sont construits, une station accessible aux voyageurs ouvre. La construction de la gare et de ses bâtiments est achevée en 1883. Le service voyageur ferme le 15 mai 1939, cependant on a pu acheter des billets dans cette gare jusqu'à la fin des années 1990. Un fait plus récent exceptionnel : En 2009 Gilles Paquet-Brenner y tourne des scènes du film «Elle s'appelait Sarah». Depuis quelques années, la gare a été vendue et un cabinet de kinésithérapeutes s'y est installé. Bonne soirée à vous, et à demain. Cartes postales anciennes : collection G.Creusillet - Photos JJR - Affiche du film "Elle s'appelait Sarah" Affiche du film

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Les cafés de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Dans son ouvrage "En singeant et papotant", François Marchand nous conte l’histoire de Saint Jean de Braye et certaines anecdotes abraysiennes. Ce soir : Il fallait bien écouler la production vinicole. On sait que l'ancien Saint Jean de Braye était un pays de vignoble - il couvrait 939.63 hectares à la confection du cadastre en 1834 - . En 1850, la population totale était de 1306 âmes et nous comptions 18 cabaretiers, regrattiers, aubergistes pouvant porter le titre de : Débitant de boissons à consommer sur place. Rien que pour le quartier de Saint Loup (entre la rue de l'Orbette et la pointe Saint Loup) fleurissaient 13 estaminets. La population du quartier était de 275 âmes. En 1858, le sieur Arthus demandait l'autorisation d'entrer dans cette confrérie, mais le 26 juillet, le Préfet, après enquête, déclarait : il résulte que le nombre de débits existant au quartier St Loup est plus que suffisant pour les besoins de la population. L'autorisation ne fut pas accordée conformément au décret du 29/12/1851. Dans les années 1880, la population était de 2072 habitants et nous comptions huit nouveaux débitants. Le hameau de Vomimbert en comptait à lui seul 4 supplémentaires. Il est vrai qu'à l'époque Vomimbert était un centre commercial où se tenait chaque année, en août, une assemblée très suivie. Vint ensuite la période 1908/1911, époque de la construction du canal où l'on vit éclore dix nouveaux débits entre les Longues Allées et le Port St Loup. Un estaminet exploité par Louis Brioni se tenait même sur la drague "La Légère" ancrée vers le Bourg. En 1988, nous sommes plus sobres puisque nous ne possédons plus que 13 débits à grande licence (avec les petites licences, le total est de 18). La Police des cafés et débits de boissons a été créée par…

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La rue de l’Orbette

Bonsoir à toutes et à tous, Et si ce soir, nous allions faire un tour : rue de l'Orbette ! La rue de l’Orbette délimite les communes d’Orléans et de Saint Jean de Braye, le côté pair se trouve sur Saint Jean de Braye, et le côté impair sur Orléans. Dans cette rue se trouvait encore en 1968 : O’CAF, spécialité du Comptoir Général des Cafés. Louis Petit, négociant et torréfacteur, maire de Saint Jean de Braye de 1947 à 1963, y était installé au numéro 18. A partir de 1986, derrière un large portail, une grande maison, entourée d’un parc accueillait des sœurs de la Congrégation des filles Notre Dame du Sacré-cœur, fondée en 1882 et implantée dans les années 30 sur Orléans. En avril 1991, elles étaient quatre à vivre au 16 rue de l’Orbette. Ces religieuses œuvraient surtout à l’Est d’Orléans. Sœur Lucie, responsable de la communauté, était infirmière à la clinique des Buissonnets située à Orléans, au croisement de la rue du Faubourg de Bourgogne et de la rue de l’Orbette. Elle faisait partie d’une équipe. Une autre, au retour d’une mission au Cameroun, était très attentive aux défavorisés du quartier de l’Argonne et rendait visite à quelques femmes maghrébines en difficulté de communication. Les « métiers » exercés étaient divers et les expériences complémentaires. Suite au transfert à Olivet de la SARL « Les Buissonnets » et à d’importants travaux sur le site de l’ancienne clinique en 2009/2010, la résidence Saint Joseph a ouvert ses portes au 3 rue de l’Orbette. Gérée par le Groupe Orpéa, la maison de retraite médicalisée « Résidence Saint Joseph » est un EHPAD (établissement d‘hébergement pour personnes âgées dépendantes) privé de 96 places. Cet EHPAD dispose d‘une unité Alzheimer de 12 places et propose un hébergement temporaire de 6 places. Sources : Anciens bulletins municipaux…

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Le Bourg

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, une promenade au Vieux Bourg : Le Bourg occupe le début de la rue Jeanne d’Arc, la place de l’Eglise, et le début de la Promenade du Front de Loire. Avant septembre 1893, le Bourg était le siège administratif de la commune. On y trouvait la Mairie, l’Ecole, l’Eglise, et une auberge qui s’appela successivement « L’avenir » puis « la Brèche ». Ce fut aussi un port lorsque la Loire était navigable et pendant la période d’exploitation du Canal. Monsieur Paul Brouard, maire de la commune de mai 1904 à mai 1908, avait son domicile au « Vieux Bourg » au 21 de la rue Jeanne D’arc. L’église a désormais presque neuf siècles d’existence, et elle a subi au cours des temps, maintes améliorations et réfections. Durant le printemps 2006, le ravalement de la façade a été entièrement refait, et donne fière allure à l’édifice. L’architecture intérieure est sobre et élégante. Elle est composée d’une nef principale et de deux nefs latérales. L’Eglise est sous le vocable de Saint Jean-Baptiste, Patron des Moines ; en effet, avant la Révolution, la paroisse de Saint Jean de Braye dépendait du Prieuré de Semoy. La Mairie-Ecole, jouxtant l’église, a été érigée en 1843 et utilisée ainsi jusqu’en 1893, date à laquelle eut lieu l’ouverture de la nouvelle mairie et de l’école de garçons, rue de la Vallée (désormais appelée rue de la Mairie). Loué jusqu’en 1927, puis vendu, l’immeuble est racheté par la Ville en 1956. Remis en location jusqu’en 1969, il servira ensuite à l’Ecole de Musique, de 1976 à 2005. En 1866, on recensait seulement soixante habitants au Bourg, sur 1648 répartis dans toute la commune. Des maisons de mariniers côtoyaient de belles demeures, telles « les Tamaris » et « Braye Val » ; cette dernière, appelée à l’origine « Mes délices », date du XVIIIème siècle. On pouvait autrefois y…

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La rue aux Ligneaux

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, découvrons la rue aux Ligneaux d'autrefois : Cette rue commence Rue St Marc à Orléans et finit Rue d’Ambert. Elle porte le nom de familles ayant longtemps habité ce quartier, dans la rue même, mais aussi dans les environs. Cette rue est limitrophe d’Orléans à partir du numéro 26 et Saint Jean de Braye ne possède que les numéros pairs. Sur « le livre des chemins » de 1825 et sur l’ancien cadastre de 1836, cette voie figure sous le nom de « Rue des Buttes ». La rue aux Ligneaux fut le siège de trois établissements bien connus : « La Villa Sébastopol » : C’était un établissement pour Noces et Banquets de grande renommée qui pouvait recevoir 250 convives. Madame Leclère fit construire la grande salle et ses annexes et ouvrit le 4 octobre 1888. Un vaste parc, d’élégants salons ! De nombreux Abraysiens et Orléanais y ont fait leur repas de noces. Jusqu’en 1980, l’établissement bénéficiait d’une excellente réputation, mais, dès l’année suivante, une société y installa un cabaret de nuit. Bientôt les plaintes montèrent de tous les environs ; le 22 mai 1982, un arrêté préfectoral ordonna sa fermeture. Cet établissement fut ensuite détruit presque entièrement par un incendie. Un immeuble se trouve aujourd’hui au 26 rue aux Ligneaux, en lieu et place de la « Villa Sébastopol ». Un peu plus loin, à l’angle de la rue de la Glacière et de la rue aux Ligneaux, se trouvait la propriété ombragée nommée « La Glacière ». Ce « Café restaurant », le plus ancien des trois établissements, avait également comme vocation le service de noces et banquets. On pouvait aussi s’y procurer des pains de glace ; En effet, cette maison possédait des caves de grande profondeur et d’une grande fraîcheur, d’où son nom : « La Glacière ». Cet établissement a fermé en 1978, sans qu’il ne donna lieu à plaintes. Aujourd’hui,…

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Le champ aux naviots

Bonsoir à tous, Ce soir : Le Champ aux naviots Un cimetière aurait existé autrefois - pouvant remonter aux premiers siècles – dans ces parages, tout près de l’Orme-du-Martroy qui désignait, lui aussi, un champ de martyrs puis, par extension, un lieu de sépulture. Autre version au sujet de ce lieu-dit : les suppliciés de la Place de l’Echafaud – située à l’intersection des rues Saint Marc et aux Ligneaux à Orléans - aujourd’hui Place Saint Marc - étaient conduits au Champ de Naviots pour y être enterrés. Mais les notes d’autrefois ne confirment pas cette hypothèse. Gaston Couté, chansonnier du début du siècle, nous dit à sa manière : « J’m’en vas piocher mon quartier d’vignes Qu’est à couté du champ d’naviots ! Et là-bas, tandis que j’m’esquinte A racler l ‘harbe autour des « sas » ….. C’est un pauv bougr’ que l’on emmène Pour l’entarrer dans l’champ d’naviots ». Sources : carte piétonne - Ville de SJDB - année 1987 Le Champ aux Naviots (en haut, à gauche)

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