Bonsoir,
Voici un texte écrit en 1948, par un élève de M. G. GOBIN, instituteur à Saint Jean de Braye : La fabrication du boudin
Notre voisine a tué son cochon et j’ai pu voir comment se fabriquait le boudin.
Après avoir tué le cochon, grillé et vidé le porc, le charcutier a commencé par gratter les boyaux avec le dos de son couteau puis i les a lavés à l’eau chaude et à l’eau froide. La veille, madame Coutière avait pelé une grande bassinée et apprêté les ustensiles nécessaires. Les boyaux nettoyés, Mr Boin fit revenir dans la chaudière les oignons hachés avec des petits cubes de lard. Quand les oignons furent rissolés, il les versa dans un faitout, les mélangea avec le sang puis il ajouta enfin du poivre, du sel, du persil avant de remuer le tout.
Il reste maintenant à remplir les boyaux Après avoir noué l’extrémité d’un boyau, le charcutier glissa le tuyau de l’entonnoir dans l’autre extrémité. Puis, à l’aide d’une louche, il versa le liquide noirâtre, le fit glisser en pressant légèrement avec ses doigts. Quand tous les boyaux furent remplis, il les plongea dans la chaudière pleine d’eau bouillante. Il les laissa cuire une petite demi-heure en ayant soin de les piquer de temps en temps.
Le lendemain, madame Coutière nous donna un morceau de boudin. Il était très bon.
D’après M. Sauvage – Linogravure de Marc Petit
Sources : En grappillant – revue mensuelle de la coopérative scolaire – École publique de garçons de la mairie – St Jean de Braye – Loiret –
2ème année – numéro 6 – Mars 1948.