Michelle, abraysienne de 79 ans, nous raconte : les étrennes en 1960.

Bonsoir à toutes et à tous,

Ce soir, Michelle, abraysienne de 79 ans, nous raconte : les étrennes en 1960 :

– « Tiens, voilà tes étrennes » me dit ma tante en me tendant un beau billet de 5000 francs,

– « tu en feras ce que tu voudras ».

– « Oh ! Merci, je te remercie.

Depuis si longtemps que je rêve de chaussures à talons, de beaux jupons en nylon, je n’avais pas assez d’argent, mais cette fois, je vais additionner ton billet à ma tirelire et cette fois, j’y arriverai bien ».

– « Quand irons nous à Chartres maman ? »

– « Je n’en sais rien, peut-être dans 15 jours ».

En attendant, chaque jour, je rêve à mon billet, je pense que grâce à ce billet, je vais pouvoir enfin acheter ce que je désire sans demander de l’argent à maman.

Voici le moment arrivé, nous allons à Chartres.

Arrivés chez le marchand de chaussures, je suis si étonnée que je ne sais pas lesquelles choisir, il y en a des rouges, des blanches, des bleues marine, jamais je n’aurais imaginé tant de sortes. Je me décide enfin pour les blanches.

Maman se dirige vers le comptoir, je jette un dernier coup d’œil sur mon billet la caissière me rend 1500 francs. Il me reste encore presque 3000 francs, maintenant allons à « La maison verte » voir les jupons.

Je choisis un jupon blanc avec un volant de dentelle.

En rentrant à la maison, ma tirelire qui était pleine encore à treize heures, est vide maintenant !

Bonne soirée à vous.

Jupon

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