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Bonsoir, M. Gallouédec décéda la nuit du 23 janvier 1937 (et non 23 février 1937 comme indiqué sur le bulletin municipal de 1966) à l’âge de 73 ans dans sa propriété de la Motte Fresnaie à Saint Jean de Braye, après une courte maladie. Suivant le désir du défunt, ses obsèques eurent lieu le plus simplement possible, sans fleurs, ni couronnes, ni discours. Dans ses dernières volontés, il avait, en effet, stipulé : « Pas de couronnes » « Une seule fleur sur ma bière » « Pas de discours » « Sur ma tombe, un nom, deux dates, que le temps effacera » « J’ai pour devise philosophique : « On croit ce qu’on peut, non ce qu’on veut. Nul n’est responsable que du soin qu’il a mis à chercher la vérité ». M. Jean Zay, Ministre de l’Education Nationale, toutes les personnalités officielles du département assistaient aux obsèques qui eurent lieu le 26 janvier au milieu d’une foule évaluée à 3000 personnes. A cette occasion, le Journal du Loiret, organe royaliste, écrivait : « Bien que ne partageant pas les opinions politiques de M. Gallouédec, nous reconnaissons que celui-ci était une personnalité et qu’il a honoré grandement notre département ». Après cette sèche énumération des principales étapes de la vie de l’ancien maire de Saint Jean de Braye, nous conclurons par un extrait du discours prononcé par M. Henry Roy, Sénateur du Loiret, lors d’une cérémonie en l’honneur de M. Gallouédec : « La vie tout entière de Gallouédec est un exemple éminent de ce que peut la volonté. Il est né d’une famille nombreuse et modeste. c’est sur lui surtout qu’il a pu compter pour faire sa vie. Il l’a remarquablement réussie. » FIN Très bonne soirée à tous, et à demain. Sources : bulletin municipal numéro 3 de décembre 1966 - Photo JJR M. Gallouédec repose au cimetière de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Louis Gallouédec : l'Administrateur (suite) : C’est sous ses différents mandats, après 1919, que furent réalisés l’électrification de la commune, l’aménagement d’une école mixte et ensuite la construction d’une école de garçons à la Pomme de Pin, la construction du nouveau cimetière et la construction de la salle des fêtes. Au Conseil Général, M. Gallouédec se faisait remarquer tout de suite par ses qualités de méthode et sa rare puissance de travail. Quelques mois après son entrée dans l’Assemblée, il était nommé Président de la Commission d’administration. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, il était élu premier Vice-Président du Conseil Général. Il ne cessait depuis lors de se voir renouveler tous les ans cette haute marque de confiance. Au renouvellement du Bureau, M. Gallouédec obtenait toujours l’unanimité des voix de ses collègues. En 1919, M. Gallouédec était Président de la Commission des Finances de l’Assemblée départementale. En 1933, au décès de M. Fernand Rabier, sénateur du Loiret, M. Gallouédec fut appelé au fauteuil présidentiel et, jusqu’à sa mort, il partagea la Présidence du Conseil Général, en alternance avec M. Marcel Donon. Lors de son décès, il était Vice-Président. Le 22 août 1928, il s’était présenté sans succès à la députation dans la seconde circonscription d’Orléans. M. Gallouédec décéda la nuit du 23 février 1937 à l’âge de 73 ans dans sa propriété de la Motte Fresnaie à Saint Jean de Braye, après une courte maladie. à suivre...... Bonne soirée,et à demain. Sources : bulletin municipal numéro 3 de décembre 1966 - Photos JJR : la Motte Fresnaie aujourd'hui La Motte Fresnaie aujourd'hui La Motte Fresnaie aujourd'hui La Motte Fresnaie aujourd'hui La Motte Fresnaie aujourd'hui La Motte Fresnaie aujourd'hui

Bonsoir, Continuons ce soir avec Louis Gallouédec : l’Administrateur M. Gallouédec, a-t-on dit, se plaisait à avouer lui-même combien il avait été sensible au charme de notre région et combien peu il avait résisté pour s’y fixer définitivement. Marié à Orléans le 12 avril 1890, la cérémonie religieuse eut lieu deux jours plus tard à l’église de Saint Jean de Braye. Mais il semble bien que ce n’est qu’à partir de 1900 qu’il eut une résidence secondaire dans notre commune. En effet, c’est seulement en 1901 qu’il figure à la Matrice Générale des Contributions avec indication de domicile 31 rue de la République à Orléans et 2 rue Dante à Paris, et en 1902 sur les listes électorales. Ce n’est qu’au recensement de 1921 qu’il apparaît comme ayant son domicile principal à Saint Jean de Braye. M. Gallouédec, qui avait été nommé capitaine commandant le corps des sapeurs pompiers de la Commune par décret du 19 juillet 1900, démissionna de ces fonctions en mars 1905. Son rôle dans la vie publique du département ne devait pas être moins important que dans l'Université. Candidat malheureux aux élections municipales de 1900 - il n'obtint que 180 voix sur 456 votants - c'est le 8 mai 1904 qu'il fut conseiller municipal de Saint Jean de Braye. Pour la petite histoire, disons qu’il fut le seul à ne pas être élu au premier tour. Il n’avait obtenu que 258 suffrages alors que la majorité absolue était de 261 voix. La même année, candidat au Conseil d’arrondissement, il obtint 1382 voix contre 1532 au Conseiller sortant M. Paul Brouard, Maire de St Jean de Braye, qui fut réélu. Aux élections cantonales de 1907, le marquis de Saint-Paul, Conseiller général sortant, décida, en raison de son état de santé, de ne pas se représenter et recommanda la candidature de M. Paul Brouard.…

Bonsoir, Désolés, mais un imprévu hier soir, vous a privés de notre publication. Continuons ce soir avec M. Louis Gallouédec : M. Gallouédec, attiré de bonne heure par la géographie, s’était spécialisé dans cette branche. Il était l’auteur de nombreux ouvrages de géographie à l’usage des élèves de l’enseignement secondaire et primaire, publiés en collaboration avec M. Schrader et que des générations d'écoliers et d'écolières ont consulté. Il a publié de nombreuses études d’histoire et de géographie dans diverses revues et en 1910 un livre magistral : La Loire, Étude du fleuve, comprenant quatre parties : La Loire et son bassin, le régime des eaux, les sables de Loire, les glaces de la Loire. Depuis octobre 1934, M. Gallouédec était Commandeur de la Légion d’Honneur. A l’occasion de cette promotion, M. Marcel Donon, son collègue à la Présidence du Conseil Général, s’adressant à M. Gallouédec, avait ainsi caractérisé l’activité et la valeur du savant : « Les éminents services que vous avez rendus comme Inspecteur général de l’Instruction publique, la part brillante que vous avez prise dans la formation de la jeunesse française pendant un demi-siècle, vous classent parmi les meilleurs serviteurs du pays. Disciple de Vidal-Lablache, vous avez fait de la géographie une discipline vivante ; nombreux sont ceux de vos élèves qui vous doivent les succès de leur carrière administrative, militaire, industrielle, commerciale, agricole. Aucun maître avant vous n’avait montré avec autant de force l’importance de l’étude des régions naturelles, des milieux, leur action sur la formation des populations, leurs conséquences économiques et leurs répercussions sur l’histoire nationale. Votre livre sur la Loire apparaît comme un modèle du genre. Vos ouvrages classiques destinés aux écoles primaires supérieures et aux lycéens ont largement contribué à faire aimer la géographie à la jeunesse française ; ils rendent également de précieux services à tous ceux qui s’intéressent…

Bonsoir, Vous connaissez la rue Louis Gallouédec à Saint Jean de Braye, vous connaissez aussi le groupe scolaire qui porte son nom, vous savez que Louis Gallouédec a été maire de notre commune du 19 mai 1912 au 23 janvier 1937, mais savez vous vraiment qui était cet homme ? Nous vous proposons de faire sa connaissance ce soir et dans les prochains jours. Louis Gallouédec : L’Universaitaire et l’Ecrivain Breton authentique, Louis Gallouédec naquit à Morlaix le 17 février 1864. il appartenant à une famille nombreuse et des plus modestes à laquelle il ne devait pas tarder à faire honneur. Élève de l’école primaire, il est distingué – entre tous ses camarades – par son instituteur qui le fait entrer au lycée. Tout d’abord au lycée de Laval et ensuite au lycée Rollin à Paris. Puis ce fut l’école normale supérieure en 1885. Trois ans après, il fut reçu à l’Agrégation d’histoire et de géographie. C’est à Orléans qu’il commença sa carrière professorale. En 1888, il était en effet, nommé professeur d’histoire au lycée d’Orléans où il enseigna durant 13 années consécutives. Plusieurs de ses élèves ont atteint à la plus haute notoriété : l’un d’eux : Fernand Maurette, un Orléanais est devenu son collaborateur et a obtenu le prix Fillène, récompense mondiale décernée à l’auteur du meilleur livre traitant l’œuvre de paix. Un autre : Raoul Blanchard est devenu professeur de faculté. Citons encore : Charles Péguy, Eugène Maurin de l’Académie des Sciences. En 1901, Louis Gallouédec passe au lycée Charlemagne à Paris. A la même époque, ses collègues le choisissent parmi tous les professeurs de France pour les représenter au Conseil Supérieur de l’Instruction publique où il siégea jusqu’en 1907. Nommé au lycée Condorcet en 1904, il passe au lycée Louis-le-Grand en 1906. Promu Inspecteur d’Académie de Paris en 1907, il est chargé…