Le domaine de Charbonnière – Le grand Charbonnière

Bonsoir à toutes et à tous, Après "Le vieux Charbonnière" hier, c'est au tour du « Grand Charbonnière », aujourd’hui. Les travaux de construction du « Grand Charbonnière », énorme château de briques et de pierres, au style imité de l’époque Louis XIII ont commencés en octobre 1894 et le château est habité deux ans après. Jusqu’à la guerre de 1914, « Le Grand Charbonnière » permet à la famille Prot, parfumeurs à Paris, d’y vivre des moments agréables dans un cadre somptueux. Puis viennent les guerres : la mobilisation et la mort de plusieurs hommes de la famille en 1914, l’occupation des communs et du château, la réquisition des chevaux en 1918, puis plus tard l’occupation 1940-1945 au cours de laquelle le château abrita de hauts dignitaires de l’armée allemande…… Les dégradations furent très importantes. La propriété reste à la famille Prot, jusqu’en 1946, année durant laquelle la mutation est faîte à la ville de St Cloud. Le domaine abrite ensuite la colonie de vacances des enfants de Clichy la Garenne. Depuis 1974, la Ville d’Orléans en est propriétaire et a aménagé un vaste centre de loisirs pour les enfants, qui a fonctionné l’été pendant de nombreuses années. Actuellement, le Château n’est guère utilisé, il est parfois loué pour des mariages, des réunions familiales, et quelques expositions….. Le très beau parc, de plus de cent hectares, qui entoure le château est ouvert au public et ajoute un attrait à cette demeure. Le « Grand Charbonnière » a les particularités suivantes : - La rumeur lui fait posséder autant d’ouvertures qu’il y a de jours dans l’année. Mais, en 1898, l’impôt sur les portes et fenêtres est basé sur deux cent trente quatre. - Un sarcophage trouvé en 1902, est déposé dans une des caves. - Dans la très grande salle à manger, une cheminée monumentale…

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Le domaine de Charbonnière – Le vieux Charbonnière

Bonsoir à toutes et à tous, Partons ce soir à la découverte du domaine de Charbonnière : Aujourd'hui : le Vieux Charbonnière - Demain : Le Grand Charbonnière Le domaine de Charbonnière se trouve situé au sud de la forêt d’Orléans et relève des communes de Saint Jean de Braye, Boigny sur Bionne, Semoy, et Marigny les Usages. Celui ci était déjà cité dans l’inventaire des biens du Duché d’Orléans, appartenant à Hugues Capet en 987. En 1734, le domaine appartenait à Messire Jacques Lambert de Cambray, écuyer, conseiller du Roy et du Duc d’Orléans. La propriété est passée ensuite entre les mains de plusieurs propriétaires jusqu’en 1870, date d’acquisition du domaine par Henri Roussel, mécanicien, demeurant à Paris. A cette époque le Château de Charbonnière ne ressemblait en rien à celui d’aujourd’hui. En effet, avant la construction du château actuel existait déjà une fort jolie demeure de style Louis XV ; c’était un ancien fief. La surface bâtie était de 3480 m². On l’appelait le « Vieux Charbonnière ». En 1892, Paul Prot, qui a épousé Louise Roussel, acquiert de son beau-père le « Vieux Charbonnière », et en réserve la surprise à son épouse à l’occasion de sa fête le 25 août 1892. Il augmente la superficie du domaine qui passe de 350 à 430 hectares en quelques années. Puis cette maison ancienne, de style Mansart, est jugée trop petite pour abriter une grande famille, alors Paul Prot décide de faire construire un château. En 1894, il fait raser l’ancienne demeure pour construire le « Grand Charbonnière », énorme château de briques et de pierres, au style imité de l’époque Louis XIII que nous connaissons aujourd’hui. Sources : Saint Jean de Braye, par ses rues et ses lieudits - François Marchand Archives départementales et municipales Collection CPA de Gérard Creusillet : Le Vieux Charbonnière…

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La maison de PLaisance

Bonjour à toutes et à tous,Connaissez vous la maison de Plaisance ? Cette maison présente une particularité, savez vous laquelle ? Située à gauche de l'avenue Charles Péguy, en allant d'Orléans à Saint Jean de Braye, au numéro 83, la "maison de Plaisance" se trouve au centre d'un parc. Devant la maison, un jardin fleuri et arboré longe la route nationale. Derrière, un jardin bien plus calme, quelques arbres remarquables sont là depuis longtemps, les extérieurs sont plaisants, les intérieurs également, d'une grande clarté ! Les plus anciens du quartier se souviennent du majestueux et prolifique cerisier qui se trouvait dans le jardin, devant le salon, et de la douceur de ses fruits qu'ils allaient cueillir étant enfants. Monsieur Pontoise fit construire cette maison vers 1908, Clos du Tétard, Route de Gien.Né en 1853 en Seine et Marne, Charles Pontoise fut instituteur et secrétaire de mairie à Saint Jean de Braye de 1892 à 1908. Il est décédé le 8 avril 1931. Son gendre, Emile Bernon fut maire de Saint Jean de Braye de février 1937 à octobre 1947. Emile Bernon, né en 1880, épousa en avril 1905, la fille des époux Pontoise. Elu conseiller municipal de la ville, le 5 mai 1935, il prit en mains les destinées de la commune après le décès de Louis Gallouédec le 19 février 1937. Patriote ardent, Emile Bernon eut dans l'exercice de ses fonctions une attitude très courageuse et n'hésita pas à affronter les autorités allemandes dans des circonstances qui firent craindre pour sa liberté. Terrassé par une crise cardiaque le 23 mai 1963, sa disparition fut vivement ressentie par les abraysiens et dans le monde des Anciens Combattants. Emile Bernon a laissé le durable souvenir d'un grand Administrateur, d'un homme droit, pondéré, lucide et généreux. Photo 1 : Emile Bernon, maire du 19/02/1937 au 29/10/1947 - Ville…

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La Belottière – avant-hier, hier et aujourd’hui

Bonsoir à toutes et à tous, Le 6 février, nous vous présentions une carte postale ancienne « Les vendanges à Saint Loup » sur laquelle on pouvait voir « La Belottière », une vieille et remarquable bâtisse, située près du Château de Saint Loup, entre la Loire et la route nationale. (photo 1) A plusieurs reprises, les différents propriétaires y avaient effectué des transformations. Parmi eux, on notait depuis 1836 : les familles Labbé d’Orléans, Bertrand, Paris de la Brugère, Legeay- Bélisaire, Guérin, Pilate, Labalette, Mercier ( de la Chocolaterie Saintoin à Orléans) et Cordon (Mr Cordon était représentant en bonneterie pour une fabrique de la rue des Carmes à Orléans) pour les plus anciens. Les derniers propriétaires ont vendu cette demeure à un promoteur, elle a été démolie en fin d’année 2019 (photo 2). La résidence « Harmonie de Loire » est désormais achevée et les nouveaux habitants ont pris récemment possession de leur appartement. A proximité des commerces, du parc du Vallon Saint Loup et du groupe scolaire Louis Gallouédec, cette résidence bénéficie d’un bel emplacement (photo 3). Quelques photos (JJR) de la Belottière (hier) et de la résidence « Harmonie de Loire » (aujourd’hui) ainsi que la CPA provenant de la collection de G. Creusillet. Pour votre information : Notre publication d’hier soir sur la page Facebook du groupe, et concernant la Société ACP et la fresque des Vins des bords de Loire, a touché 2254 personnes en 24 heures, nombreux commentaires et partages. Il en ressort que les abraysiens (et aussi les gens de passage) sont très attachés à cette fresque et que très nombreux, ils souhaitent sa restauration. Nous ne manquerons pas de vous inviter à voter du 1er au 30 avril pour cette proposition, déposée dans le cadre du budget participatif n°3 de la ville pour 2021/2022. Très bonne soirée à tous, et à demain. La résidence "Harmonie de Loire"…

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Louis Gallouédec et la Motte Fresnaie

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, nous allons nous intéresser à la Motte Fresnaie : Cette propriété se trouve à l'angle de la rue de la Borde et de la rue de la Godde, son entrée est au numéro 23 de cette dernière, et cette propriété a toute une histoire ! Pour en faire sa résidence, Monsieur Louis Gallouédec, maire de 1912 à 1937, avait réuni deux propriétés : - La Fosse-Pochette -et la Motte. Il avait acquis la Motte en 1901; la Fosse-Pochette fut la demeure de son beau-père, Monsieur Fournat, jusqu'en 1912. Les anciens ne disaient pas Fosse Pochette mais "Fouille Pouchette" car, à cent pas de cette maison, fut trouvé en novembre 1733, à trois pieds de profondeur, une quantité de pièces d'or en forme d’œuf d'oiseau, marquées de petites croix, le tout estimé à plus de 200 000 livres. En 1920, on note la démolition de la Fosse Pochette, et en 1924, le cadastre fait état de La Motte Fresnaie que Louis Gallouédec avait fait édifier en transformant et en adjoignant à La Motte, un important corps de logis. Monsieur Gallouédec avait mis plusieurs années à réunir les deux propriétés ; le parc s'étendait jusqu'à la route de Pithiviers, aujourd'hui avenue du Général Leclerc. L'ensemble a été morcelé en 1962, pour faire place : - à quatre pavillons en bordure de l'avenue, - au Centre de Loisirs Municipal, - puis bien sûr, il en est resté la Motte Fresnaie qui est encore aujourd'hui une belle résidence. La Motte, que l'on écrivait anciennement La Mothe, avait eu un hôte que l'on peut signaler en la personne de M.Abriou, qui fut serviteur de Louis XVI. Ce valet avait apporté à La Mothe une console du Cabinet de Marie-Antoinette et une partie des habits du Dauphin. D'après l'abbé Patron, M.Abriou les prêtait quelquefois…

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Paul Archambault, résidant au Cormier

Bonsoir à toutes et à tous, Connaissez - vous Paul Archambault ? Paul Archambault est né le 8 Avril 1883 à Orléans d’une famille chrétienne et démocrate, sévère et sérieuse comme aimait à le dire Charles Péguy, compatriote et de dix ans son aîné. Paul Archambault écrit « au Sillon » le 10 Mai 1906, un article sur la situation des domestiques « une institution surannée ». En1911, il enseigne la Philosophie au collège Sainte-Croix de Neuilly. Ce sera l’occasion de publier entre 1910 et 1914, pour les élèves de l’enseignement secondaire, une série d’ouvrages consacrés aux grands philosophes, Montesquieu, Boutroux, Leibniz, Hegel Pascal et Guyau. Un de ses nombreux élèves, Henri de Montherlant, sera académicien. Un essai écrit en 1913 sur l’individualisme reçoit le prix Montyon et sera couronné par l’académie française. Pendant la première guerre, comme Officier de Réserve dans l’infanterie, il sera Commandant de compagnie, blessé et plusieurs fois cité. Il sera démobilisé comme Capitaine avec la Légion d’honneur. Paul Archambault parmi ses divers ouvrages, a publié un livre sur Charles Péguy mort pendant la bataille de la Marne le 5/9/1914 « Image d’une vie héroïque ». La paix revenue, il va reprendre son travail de fonctionnaire au Pavillon de Flore, tout en continuant à publier 50 cahiers jusqu’en 1950. A la retraite, avec son épouse également écrivain, ils s’installeront dans la propriété familiale au Castel, aujourd'hui appelée "Le Cormier" , (57 rue du Petit Vomimbert) où ils aimaient tant se ressourcer dans un parc propice au calme et à la réflexion. Toujours actif, il participe à des conférences sur la famille et sur les problèmes sociaux. Son dernier livre paru en 1950 « La Famille, œuvre d’Amour » sera salué par la critique littéraire. Alors qu’il parlait des problèmes de réformes scolaires, il meurt subitement à la tribune des Journées Familiales à…

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Roche

Bonsoir,Afin de répondre aux interrogations de Thierry G. , précisons que la demeure de Roche est toujours existante au 8 rue de Roche. L'ensemble de la propriété a été divisé en plusieurs habitations. Aujourd'hui, elle est bien cachée derrière ses clôtures, son portail et la végétation existante comme en témoignent ces photos récentes (ChR). Hier vous avez pu voir les extérieurs dans la publication intitulé : Un sous-sol plein de trésors, ce soir quatre cartes postales vous permettront d'en découvrir les intérieurs autrefois (photos Félix-Orléans). Excellente soirée à tous, portez vous bien, et à demain. Roche aujourd'hui Roche aujourd'hui Roche aujourd'hui Roche autrefois Roche autrefois Roche autrefois Roche autrefois

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Belles demeures, châteaux, moulins – La Gerberie

Bonsoir,Terminons ce soir avec la "campagne" de la Gerberie, située rue de la Gerberie. Elle fut la propriété de Monsieur le baron Grignon des Ormeaux qui occupa le fauteuil de maire d'Orléans de 1800 à 1816.Ce baron en fut  propriétaire jusqu'en 1837. Aujourd'hui, cette propriété est transmise de génération en génération dans la même famille depuis plus de 190 ans. Dans le parc de cette demeure, on peut observer un séquoia d'une grande beauté. Bonne soirée à vous, et à demainPhotos JJR - 2 vues côté rue - 2 vues côté parc La Gerberie - côté rue La Gerberie - vue du parc La Gerberie - côté rue La Gerberie - le séquoia du parc

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Belles demeures, châteaux, moulins – La Motte Saint Euverte

Bonsoir, Encore une rapide publication ! Nous vous avions présenté le château de la Motte Saint Euverte à l'occasion de la visite de M. Gabriel, "notre américain", au mois de juin. Ce soir, retrouvons la Motte Saint Euverte, 10 rue de la Bionne : façades Nord et Sud 1) HIER - à l'aide de cartes postales anciennes de la collection de G. Creusillet 2) AUJOURD'HUI - photos JJR prises lors de notre visite des lieux avec M. Gabriel et sa famille. Très bonne soirée à vous, et à demain. La Motte St Euverte (façade Nord) - Carte postale ancienne La Motte St Euverte (façade Nord aujourd'hui) La Motte St Euverte (façade Sud) - carte postale ancienne La Motte St Euverte (façade Sud aujourd'hui)

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Belles demeures, châteaux, moulins – Le Beauvois, La Jarrie Monplaisir, et l’Egoutier.

Bonsoir, Afin de suivre l'actualité du moment, nous avons publié, deux jours de suite, des informations sur des écoles abraysiennes, et vous avez beaucoup aimé ! Il nous faut toutefois terminer notre recensement des belles demeures abraysiennes, en essayant de ne pas en oublier, elles sont si nombreuses ! Voici donc ce soir, le Beauvois, la Jarrie Monplaisir, et le Château de l'Egoutier. - Le Beauvois : 64 rue du Capitaine Jean, restauré dernièrement et divisé en plusieurs appartements. Deux immeubles ont été construits dans son parc. 2 Photos JJR - La Jarrie Monplaisir : 88 rue de la Godde, a également subi des travaux de rénovation importants. 1 Photo JJR - Le château de l'Égoutier : rue Denis Papin, abrite l'administration du Lycée Henri Gaudier Brzeska. 1 Photo JJR Très bonne soirée à vous, et à demain. Le Beauvois Le Beauvois - vu de l'Avenue du Capitaine Jean la Jarrie Monplaisir Le château de l'Egoutier

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