Abbé Patron – Les campagnes – 5 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir encore, l’abbé Patron nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : Enfin, dans les quartiers de Vaumimbert, des Avaux, et sur la route de Pithiviers, on ne compte pas moins de trente maisons de campagne ; le château de Miramion (photo 1) et les villas de la Braye, de la Corne, de Fouille-Pouchette, du Petit-Bois, de la Gerberie, du Cormier, de Coquille (photo 2) , de la Buissonnerie, de Genouilly, (photo 3) l’ancien fief, et les ruines du manoir des sires de Courchanesse. A suivre….. Bonne soirée et à demain. CPA : collection G. Creusillet Miramion Coquille Genouilly

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Abbé Patron – Les campagnes – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir encore, l’abbé Patron nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : La colline et la vallée de la Bionne ne sont pas moins riches que celles de la Braye. On y trouve les châteaux et campagnes de Bionne (photo 1), de Feularde, de la Feuillée, de Roche (photo 2), de la Bédinière qui repose sur des constructions romaines, ainsi que l’attestent les briques, le ciment et les caniveaux carrés qui servent encore à l’écoulement des eaux souterraines ; de la Motte Saint Euverte (photo 3), de la Belle-Allée (photo 4) dont le propriétaire vient de léguer trois cent mille francs aux pauvres. L’abbé Patron précise qu’à l’époque, des familles riches avaient adopté des familles pauvres de la commune et les pourvoyaient de pain et de vêtements dans une bonne mesure. À suivre….. Excellente soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet - Photo Belle allée (Madame Ferrada) Château de Bionne Roche La Motte Saint Euverte Belle allée

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Abbé Patron – Les campagnes – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, L’abbé Patron nous raconte : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : En se rapprochant de l’église, on rencontre les anciennes et nouvelles villas de Carré illustrées au XVIIème siècle, de l’Echarbot, de la Griffonnerie, de Grasdou, de Saint Martin, des Châtaigniers (photo 1) dont les jardins s’étendent sur la pente de la colline jusqu’aux bords de la Loire ; de Mes-Délices (photo 2) où les étrangers visitent une belle collection de fleurs et de plantes rares, de Mont-Désir (photo 3) qui domine la vallée de la Braye ; de Malvoisine, de Vincennes, de Bellevue, ou Ormetto qui repose sur des vastes souterrains auxquels se rattachent d’antiques et mystérieux souvenirs ; et enfin, de Sainte Marie (photo 4) dont le vieux manoir vient de disparaître pour faire place au nouveau château entouré de ses bosquets et de ses grands arbres sous lesquels se perd la rivière de Bionne. À suivre…. Bonne soirée à vous, et à demain CPA : collection G. Creusillet les châtaigniers Mes délices Mondésir Sainte Marie

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Abbé Patron – Les campagnes – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, On continue avec l’abbé Patron : En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, Les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… Suite : De l’autre côté de la vallée du Riau, le château de Saint Loup (photo 1) et les maisons de campagne du Haut-Puits, de Beauvoir (photo 2) de la Belotière (aujourd’hui disparue - photo 3), de Sénermont et de la Camardière (disparue également). À suivre……….. Avez-vous connu la campagne du Haut-Puits ? N’hésitez pas à nous donner des informations en commentant. Merci. Excellente soirée à vous, et à demain. Le château de St Loup Le Beauvois La Belotière

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Abbé Patron – Les campagnes du Faubourg de Bourgogne – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, En 1864, dans son livre « Recherches historiques sur Saint Jean de Braye » l’abbé Patron, Chanoine d’Orléans, curé de Saint Jean de Braye, membre des Sociétés archéologiques de Dijon et de Beaune, écrivait : A Saint Jean de Braye, les maisons de campagne s’y multiplient ainsi que les ouvriers et colons qui les entourent. Et quand on réunit dans sa pensée toutes celles qui ont été successivement construites au XVIe, au XVIIe, au XVIIIe et au XIXe siècle, on est étonné d’en trouver un si grand nombre… C’est ainsi qu’au faubourg et sur les collines de Saint Loup, nous trouvons successivement les campagnes : - de l’Orbette, - de la Pomme de pin donnée au Grand Séminaire par M. Mérault, augmentée ensuite du grand bâtiment construit par Monsieur le Supérieur qui lui succéda - du Mont, qui appartient à l’Oeuvre des apprentis, ancienne possession des rois de France….. à suivre …. Ce soir, une question ? La campagne de l’Orbette est-elle celle qui figure sur cette carte postale ancienne, face à la rue Jousselin ? Une personne âgée de ce quartier, nous dit que cette demeure était celle du Marquis de l’Orbette ! Si vous avez des informations, n’hésitez pas à commenter. Merci à vous et bonne soirée. CPA Collection Gérard Creusillet : L’Orbette L'Orbette

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La cueillette des champignons

Bonsoir à toutes et à tous, C’est les grandes vacances et, ce soir, Michel Lambert, élève de M. Gobin, instituteur à l’école de garçons de la mairie en 1947, nous raconte : La cueillette des champignons. Pendant les grandes vacances, mon cousin et moi, nous décidons d’aller aux champignons dans le bois de Charbonnière. L’après-midi, vers deux heures, nous partons gaiement, un panier au bras. Nous marchons vite et bientôt la lisière du bois apparaît. Nous nous engageons dans un chemin ombragé de toutes parts. Tout est assoupi et calme. Seul, de temps en temps, un petit écureuil, courant sur les feuilles sèches et crissantes, attire notre attention. Tiens, un champignon ! Trop tard, mon cousin s’est précipité et la cueilli. Mais quelle déception, c’est un faux cèpe ! Ceci nous encourage quand même à rentrer sous bois. Quelle n’est pas notre surprise et notre joie de voir là, sur la mousse verte de gros cèpes. Nous en remplissons bien vite notre panier. Ils sont superbes, les gros capuchons marron-clair et difformes sont soutenus par un gros pied blanc et court. Ce qui fait surtout notre admiration, c’est une grosse tête de nègre large comme le fonds d’une assiette. Vers cinq heures, nous repartons contents de notre bonne cueillette. Le soleil commence à baisser et entre les branches, le ciel apparaît rougeoyant. Dans les buissons, les oiseaux chantent et pépient à qui mieux mieux. Après une bonne demi- heure de marche, nous rentrons à la maison heureux d’être félicités. Photo cèpes : Internet - images gratuites Texte de Michel Lambert - En grappillant - revue mensuelle de la coopérative scolaires de l’école de garçons de la mairie - 2ème année - numéro 1 - Octobre 1947. Excellente soirée à vous, et à demain Cèpes

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Les eaux bleues

Bonsoir à toutes et à tous, Pas besoin d’aller très loin pour découvrir des curiosités pendant les vacances ! Yves Dauboin, âgé de 13 ans, élève de M. Gobin nous raconte : Une visite aux eaux bleues. Pendant que j’étais en vacances à Cravant, un jeudi après-midi, nous avons décidé de visiter les eaux bleues et les sables mouvants de Tavers. Après avoir passé le bourg, nous nous sommes arrêtés devant un café entouré d’un grand parc. Devant celui-ci s’étendait une petite pièce d’eau sans profondeur. L’eau était bleu clair, mais au milieu, elle semblait se raviver et elle apparaissait d’un bleu très foncé provoqué par le fond. Des petits poissons rouges, rapides, se glissaient dans les herbes. Quatre beaux cygnes, deux blancs et deux gris, nageaient majestueusement dans la pièce d’eau. Puis, quittant ce beau paysage, nous allâmes voir les sables mouvants. Après un court trajet, nous nous trouvions au bord d’un petit ruisseau. Soudain, je m’aperçus qu’au fond de celui-ci le sable se mouvait par endroits. Et sans réfléchir, je demandai à mon beau-frère : - Qu’est-ce qui remue là-bas ? Il me répondit d’un ton moqueur. - C’est peut-être une grenouille ! Je pensai aussitôt que c’étaient les sables mouvants.Curieux, nous avons traversé un petit pont et avec un bâton, je fouillai dans le sable en mouvement. Mais, des pierres arrêtèrent mon sondage ; aussitôt, j’en pris une sur le bord et je la lançai dans l’eau, elle disparut enlisée. Sources : En Grappillant - Revue mensuelle de la Coopérative Scolaire de l’école de garçons de la Mairie - 3ème année - numéro 16 - Janvier 1949. Photo : Mairie de Tavers Les eaux bleues - Mairie de TAVERS

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Citez vos sources

Bonjour à toutes et à tous, Vous consultez cette page régulièrement ou occasionnellement et vous aimez nos publications, Continuez à la faire connaître ! Invitez vous amis, voisins, etc.…. à s’y abonner. Merci. Si pour une raison ou une autre, vous utilisez : - des informations, - des photos, - ou des cartes postales anciennes de la collection particulière de Gérard Creusillet, des archives municipales, ou autres, nous vous prions de bien vouloir : - citer vos sources - et nous en avertir Merci à vous, et bonne journée. Groupe Mémoires et Patrimoine du Comité des Sages de Saint Jean de Braye. Photo : Après les vendanges Sources : BM Mars 1975 Bulletin municipal Mars 1975

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Marianne – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Nous le disions le 3 juillet : -"Notre nouvelle Marianne abraysienne est terminée ! Elle viendra retrouver sa place prochainement sur l'esplanade Charles de Gaulle". Et bien, sachez que c'est aujourd'hui ! (voir photos). Bonne soirée à vous. Photos : Yvon C En cours d'installation ce jour En cours d'installation ce jour

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Le château de Mondésir et la grande Colette

Bonsoir à toutes et à tous, Notre question d’hier soir : Femme de lettres, actrice et journaliste française, née en 1873 et morte en 1954, elle a fréquenté les salons d'un château abraysien entre 1926 et 1940. Comment se nomme t-elle ? Dans quel château a -t -elle été invitée ? et par qui ? Suite à cette publication, vous avez bien répondu à la 1ère partie de la question et identifié : Sidonie-Gabrielle Colette dite Colette, femme de lettres, actrice et journaliste française, née le 28 janvier 1873 à Saint-Sauveur-en-Puisaye et morte le 3 août 1954 à Paris. Elle est l'une des plus célèbres romancières, aussi bien en France qu'à l'étranger, de la littérature française. (Wikipédia). Mais où est elle venue à St Jean de Braye, et par qui était elle invitée ? C’est François Marchand, auteur du livre « Saint Jean de Braye, par ses rues et ses lieux-dits » qui vous donne la réponse en pages 168 et 169 : Rue de Mondésir. - De 1926 à 1940, la propriété de Mondésir (Château de Mondésir appelé maintenant Château des Longues allées) appartint à Monsieur Wilhelm Rubinsten dont l’hôte était Mademoiselle Patat « couturier » renommée à Paris. Sa résidence secondaire a vu son salon fréquenté par de nombreuses personnalités : - l’actrice Thérèse Dorny, - le peintre de Ségonzac, - le poète Max Jacob, - la grande Colette, - l’ex-roi Carol de Roumanie sont venus à « Mondésir ». Vous ne le saviez sans doute pas ! Excellente soirée à vous et à demain CPA : Château de Mondésir (Collection G. Creusillet) Portrait de Colette (internet). Photo JJR : le château des Longues allées, aujourd’hui CPA Château de Mondésir Château des Longues allées aujourd'hui La grande Colette

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