Bernard COGNET – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous avons présenté Bernard Cognet, adjoint au maire de Saint Jean de Braye : Marcel Joriot, de 1971 à 1979, en charge de l'administration générale, du sport, des loisirs, de la culture, et des fêtes. Bernard Cognet, ancien résistant, a désormais une rue qui porte son nom depuis le samedi 30 janvier 2016, au cœur de l'écoquartier du Clos du hameau. Dans son livre, il a raconté sa vie politique et sa déportation.Ce soir, et au travers de cette coupure de presse (la république du centre du 05/11/1990), vous pourrez découvrir son témoignage. Excellente soirée,et bon week-end à vous.à demain. la république du centre du 05/11/1990

Continuer la lectureBernard COGNET – 2 –

Bernard COGNET – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Sur la photo de la cérémonie du 11 novembre 1988 à Saint Jean de Braye, figure Monsieur Bernard Cognet ( deuxième à gauche).Le Commandant Bernard Cognet, ancien résistant, était inspecteur des assurances.Personnalité rigide, au comportement exemplaire, Bernard Cognet est né le 14 avril 1922 dans le Loiret. En 1940, à l'âge de 18 ans, il s'engage sans hésitation dans la résistance pendant l'occupation et rejoint en 1943 le réseau de résistance "Turma-Vengeance".Arrêté par la GESTAPO le 24 janvier 1944, il est déporté au camp de Mauthausen en avril de la même année.René Pelletier, ancien déporté, aujourd'hui décédé, disait "il est arrivé au camp un an après moi". Les conditions de vie étaient difficiles, " Comme tous les déportés on avait notre fameuse tenue rayée, avec un régime alimentaire très restreint. Le matin, on nous servait un semblant de café, le midi, une gamelle de soupe et le soir, un quart de boule de pain" se rappelait il.Engagé dans l'armée après la guerre, Bernard Cognet aura participé à plusieurs conflits avant de terminer sa carrière militaire en 1968 avec le grade de Chef de Bataillon. Il devient de 1971 à 1979, adjoint au maire de Saint Jean de Braye, Marcel Joriot, et se retrouve en charge de l'administration générale, du sport, des loisirs, de la culture, et des fêtes.Il participe à de nombreuses fêtes commémoratives dont celles du Souvenir des Déportés. Bernard Cognet a reçu dans sa carrière une douzaine de médailles notamment celles de la Résistance et de la Légion d'Honneur. Le samedi 30 janvier 2016, à St Jean de Braye a eu lieu l'inauguration d'une rue qui porte son nom au cœur de l'écoquartier du Clos du hameau, en même temps que la rue Arnaud de Saxcé que nous avons déjà évoquée. Lors de cette inauguration par David Thiberge,…

Continuer la lectureBernard COGNET – 1 –

Roger Séville

Bonsoir à toutes et à tous, Bravo à Michèle, c'est bien au numéro 18 de la rue d'Ambert que se trouve la plaque commémorative de Roger Séville, sur le pilier de la porte d'entrée de la villa Maria. Depuis quelque temps, le terrain attenant a vu s'installer la Résidence Villa Saint Marc. La villa Maria, petit immeuble comprenant plusieurs appartements, était occupée autrefois par des membres du personnel des Usines d'Ambert. La rue d'Ambert était un lieu de rencontre des résistants durant la seconde guerre mondiale. Plusieurs sections des "Corps francs" VENGEANCE se retrouvaient dans les greniers de cette rue dont :- l'une, animée par le Capitaine Jean, qui avait alors 70 ans- la seconde des "Ateliers d'Orléans" comptait un grand nombre de membres du personnel dont Marcel Garcin, chef du personnel. En septembre 1942, un incident regrettable faillit arrêter le mouvement aux usines d'Ambert. Des collaborateurs venaient faire de la propagande dans l'usine pour recruter du personnel pour le STO en Allemagne. Lors de l'une de leurs interventions, Marcel Garcin, excédé par les propos de l'un des agents recruteurs, le gifla publiquement. Il fut arrêté le 30 septembre par la Gestapo. Il eut la vie sauve grâce au directeur de l'usine, Monsieur Sémensatis, entièrement acquis aux idées du groupe de résistance, qui obtint qu'il soit jugé par la justice française et non par la justice allemande. Il ne fut ainsi condamné qu'à 3 mois avec sursis, mais ne put reprendre son rôle de résistant comme il l'aurait souhaité, car il était surveillé pour ne pas dire espionné. Quant à Roger Séville, il se chargea de la fabrication de faux papiers et sculpta dans le linoléum au moins huit cachets. Grâce à l'appui discret de Monsieur Emile Bernon, maire de St Jean de Braye, ils créèrent une véritable usine de faux papiers, leur permettant de satisfaire…

Continuer la lectureRoger Séville

Arnaud de Saxcé

Bonsoir à toutes et à tous, La belle demeure du 150 rue du faubourg de Bourgogne à St Jean de Braye, "La Grâce de dieu" a vu naître Arnaud de Saxcé, le 10 août 1919. Arnaud est le fils de Jean de Saxcé (1889-1950, lieutenant-colonel, croix de guerre 1914-1918) et d'Élisabeth née d'Ornant (1889-1946). Issu d'une famille nombreuse, il avait 6 frères et 5 sœurs. En effet, il était le deuxième fils et le quatrième enfant d'une famille de douze. Dès son plus jeune âge, il est passionné par l'aviation." En allant chez une de ses tantes, (Kiki), il a rencontré un officier qui lui a transmis sa passion de l'aviation et dès qu'il a pu, il a passé son brevet de pilote de tourisme" raconte Agnès de Saxcé, nièce d'Arnaud. Il s'engage alors dans l'armée de l'air en 1939 avant d'être nommé caporal en novembre de la même année. "Il a fait partie des premiers compagnons de la Libération qui ont rejoint de Gaulle en Angleterre en 1940".C'est le 10 avril 1945, au cours d'une mission d'attaque au sol aux Pays-bas, que le jeune homme va perdre la vie à l'âge de 25 ans. Son avion, le Spitfire IX, est touché par la Flak (Artillerie antiaérienne allemande). Il parvient à sauter en parachute mais celui-ci s'ouvre trop tôt et s'accroche malheureusement à son appareil qui l'entraîne dans sa chute près du village d'Hemrich. Arnaud a laissé le souvenir d'un jeune homme courageux aux talents reconnus par les membres de son escadrille "Alsace" : excellent pilote de chasse que ses brillantes qualités et sa longue expérience ont classé parmi les membres les plus précieux de son unité". Toutes ces qualités lui ont valu de recevoir de nombreuses décorations dont celle du Chevalier de la Légion d'Honneur. Le samedi 30 janvier 2016, à St Jean de Braye…

Continuer la lectureArnaud de Saxcé

Les Châtaigniers – (les anciens propriétaires) – 2 – Suzanne Grinberg

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous vous le disions hier, au décès de la seconde épouse de Jules Jacquet, c'est la fille de celle ci, Suzanne Grinberg-Aupourrain qui reste propriétaire du domaine des Châtaigniers. Qui était cette femme ? Suzanne GRINBERG née Suzanne, Claire, Yvonne AUPOURRAIN, Fille de Claude Aupourrin, employé de chemin de fer et d’Adeline Courtois, vivant à Orléans, est née le 6 juillet 1888. A 17 ans, elle épouse Bercu GRINBERG (1880-1973) à Orléans. Bercu Grinberg est un médecin de nationalité roumaine, issu d’une famille juive de Bucarest et exerçant à Paris. Ils auront trois enfants. Suzanne GRINBERG est la neuvième avocate de France lorsqu’elle prête serment en 1909, elle a 21 ans. Tout au long de sa vie, elle est une militante exemplaire dans sa réussite professionnelle. Elle défend d’abord la cause suffragiste et se montre très active à la Ligue pour le suffrage des femmes, dont elle est présidente en 1926. Elle joue également un rôle important dans la défense du statut de la femme mariée et la cause féminine en général. Parallèlement, Suzanne GRINBERG s’investit dans le domaine corporatif et créée l’association des femmes juristes. Elle sera souvent la première : Première femme admise à la direction de la confédération des travailleurs intellectuels. Première femme élue membre du comité de l’association des avocats. Première femme Chevalier de la Légion d’honneur à titre professionnel en 1933. En 1939, elle fonde avec Louise Weiss le centre de propagande pour la grandeur du pays, puis, en 1940 rejoint sa maison « Des Châtaigniers » à Saint Jean de Braye, en bord de Loire. Son attitude pendant l’Occupation ainsi que sa réputation expliquent sa nomination en août 1944 comme conseillère municipale d’Orléans, par décret du Commissaire de la République. A la fin de sa vie, Suzanne GRINBERG habite à Neuilly-sur-Seine. Son décès…

Continuer la lectureLes Châtaigniers – (les anciens propriétaires) – 2 – Suzanne Grinberg

Les Châtaigniers – (les anciens propriétaires) – 1 – La famille Jacquet

Bonsoir à toutes et à tous,Avant de vous parler de la famille Jacquet, rappelons que la propriété des Châtaigniers se trouve toujours au 45 rue des Châtaigniers. (voir photo JJR). La façade de la belle demeure n'est pas visible de la rue, mais seulement de l'intérieur du parc que nous avions pu visiter lors des Journées du patrimoine en septembre 2019. A cette occasion, Madame le Maire et les membres du Conseil Municipal avaient aussi inauguré la stèle "Le quartier des Châtaigniers" au bord du canal (voir photo).  Celle-ci et les deux autres déjà existantes : "Les joutes" au port St Loup et "l'éolienne Bollée", chemin de Halage, pourraient d'ailleurs être le début d'un circuit touristique dans la ville de Saint Jean de Braye.Revenons à la famille Jacquet : Emir (1834 -1902) et Jules (1862 - 1935).  Les informations nous ont été transmises par l'ethnologue Christian CHENAULT, ancien abraysien,  habitant à BOU, que nous remercions à nouveau.Photos JJR et CPA Collection G. CreusilletBonne soirée à tous, et à demain Informations de Christian CHENAULT Entrée de la propriété au 45 rue des Châtaigniers CPA Collection G. Creusillet Etiquette des vins des Châtaigniers Stèle du quartier des Châtaigniers

Continuer la lectureLes Châtaigniers – (les anciens propriétaires) – 1 – La famille Jacquet

Jean BOLLEE, fondeur de cloches – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, et pour la dernière fois, laissez vous conter Jean Bollée, fondeur de cloches à Saint Jean de Braye. Sources : Métiers d'autrefois - Gérard Boutet. (articles parus dans la république du centre en mars et avril 1989. Très bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.... Photo ; JJR Numéro 7 - Jean Bollée La maison Bollée, rue du fbg de Bourgogne

Continuer la lectureJean BOLLEE, fondeur de cloches – 4 –

Jean BOLLEE, fondeur de cloches – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir et encore demain, laissez vous conter Jean Bollée, fondeur de cloches à Saint Jean de Braye. Sources : Métiers d'autrefois - Gérard Boutet. (articles parus dans la république du centre en mars et avril 1989. Très bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.... Numéro 4 - Jean Bollée Numéro 5 - Jean Bollée

Continuer la lectureJean BOLLEE, fondeur de cloches – 3 –

Jean BOLLEE, fondeur de cloches – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, et les jours à venir, laissez vous conter Jean Bollée, fondeur de cloches à Saint Jean de Braye. Sources : Métiers d'autrefois - Gérard Boutet. (articles parus dans la république du centre en mars et avril 1989. Très bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.... Numéro 3 - Jean Bollée Numéro 4 - Jean Bollée

Continuer la lectureJean BOLLEE, fondeur de cloches – 2 –

Jean BOLLEE, fondeur de cloches – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, et les jours à venir, laissez vous conter Jean Bollée, fondeur de cloches à Saint Jean de Braye. Sources : Métiers d'autrefois - Gérard Boutet. (articles parus dans la république du centre en mars et avril 1989. Très bonne soirée à vous, et à demain pour la suite.... Numéro 1 - Jean BOLLEE Numéro 2 - Jean BOLLEE

Continuer la lectureJean BOLLEE, fondeur de cloches – 1 –