Personnalités

Bonsoir, Continuons ce soir avec Louis Gallouédec : l’Administrateur M. Gallouédec, a-t-on dit, se plaisait à avouer lui-même combien il avait été sensible au charme de notre région et combien peu il avait résisté pour s’y fixer définitivement. Marié à Orléans le 12 avril 1890, la cérémonie religieuse eut lieu deux jours plus tard à l’église de Saint Jean de Braye. Mais il semble bien que ce n’est qu’à partir de 1900 qu’il eut une résidence secondaire dans notre commune. En effet, c’est seulement en 1901 qu’il figure à la Matrice Générale des Contributions avec indication de domicile 31 rue de la République à Orléans et 2 rue Dante à Paris, et en 1902 sur les listes électorales. Ce n’est qu’au recensement de 1921 qu’il apparaît comme ayant son domicile principal à Saint Jean de Braye. M. Gallouédec, qui avait été nommé capitaine commandant le corps des sapeurs pompiers de la Commune par décret du 19 juillet 1900, démissionna de ces fonctions en mars 1905. Son rôle dans la vie publique du département ne devait pas être moins important que dans l'Université. Candidat malheureux aux élections municipales de 1900 - il n'obtint que 180 voix sur 456 votants - c'est le 8 mai 1904 qu'il fut conseiller municipal de Saint Jean de Braye. Pour la petite histoire, disons qu’il fut le seul à ne pas être élu au premier tour. Il n’avait obtenu que 258 suffrages alors que la majorité absolue était de 261 voix. La même année, candidat au Conseil d’arrondissement, il obtint 1382 voix contre 1532 au Conseiller sortant M. Paul Brouard, Maire de St Jean de Braye, qui fut réélu. Aux élections cantonales de 1907, le marquis de Saint-Paul, Conseiller général sortant, décida, en raison de son état de santé, de ne pas se représenter et recommanda la candidature de M. Paul Brouard.…

Bonsoir, Désolés, mais un imprévu hier soir, vous a privés de notre publication. Continuons ce soir avec M. Louis Gallouédec : M. Gallouédec, attiré de bonne heure par la géographie, s’était spécialisé dans cette branche. Il était l’auteur de nombreux ouvrages de géographie à l’usage des élèves de l’enseignement secondaire et primaire, publiés en collaboration avec M. Schrader et que des générations d'écoliers et d'écolières ont consulté. Il a publié de nombreuses études d’histoire et de géographie dans diverses revues et en 1910 un livre magistral : La Loire, Étude du fleuve, comprenant quatre parties : La Loire et son bassin, le régime des eaux, les sables de Loire, les glaces de la Loire. Depuis octobre 1934, M. Gallouédec était Commandeur de la Légion d’Honneur. A l’occasion de cette promotion, M. Marcel Donon, son collègue à la Présidence du Conseil Général, s’adressant à M. Gallouédec, avait ainsi caractérisé l’activité et la valeur du savant : « Les éminents services que vous avez rendus comme Inspecteur général de l’Instruction publique, la part brillante que vous avez prise dans la formation de la jeunesse française pendant un demi-siècle, vous classent parmi les meilleurs serviteurs du pays. Disciple de Vidal-Lablache, vous avez fait de la géographie une discipline vivante ; nombreux sont ceux de vos élèves qui vous doivent les succès de leur carrière administrative, militaire, industrielle, commerciale, agricole. Aucun maître avant vous n’avait montré avec autant de force l’importance de l’étude des régions naturelles, des milieux, leur action sur la formation des populations, leurs conséquences économiques et leurs répercussions sur l’histoire nationale. Votre livre sur la Loire apparaît comme un modèle du genre. Vos ouvrages classiques destinés aux écoles primaires supérieures et aux lycéens ont largement contribué à faire aimer la géographie à la jeunesse française ; ils rendent également de précieux services à tous ceux qui s’intéressent…

Bonsoir, Vous connaissez la rue Louis Gallouédec à Saint Jean de Braye, vous connaissez aussi le groupe scolaire qui porte son nom, vous savez que Louis Gallouédec a été maire de notre commune du 19 mai 1912 au 23 janvier 1937, mais savez vous vraiment qui était cet homme ? Nous vous proposons de faire sa connaissance ce soir et dans les prochains jours. Louis Gallouédec : L’Universaitaire et l’Ecrivain Breton authentique, Louis Gallouédec naquit à Morlaix le 17 février 1864. il appartenant à une famille nombreuse et des plus modestes à laquelle il ne devait pas tarder à faire honneur. Élève de l’école primaire, il est distingué – entre tous ses camarades – par son instituteur qui le fait entrer au lycée. Tout d’abord au lycée de Laval et ensuite au lycée Rollin à Paris. Puis ce fut l’école normale supérieure en 1885. Trois ans après, il fut reçu à l’Agrégation d’histoire et de géographie. C’est à Orléans qu’il commença sa carrière professorale. En 1888, il était en effet, nommé professeur d’histoire au lycée d’Orléans où il enseigna durant 13 années consécutives. Plusieurs de ses élèves ont atteint à la plus haute notoriété : l’un d’eux : Fernand Maurette, un Orléanais est devenu son collaborateur et a obtenu le prix Fillène, récompense mondiale décernée à l’auteur du meilleur livre traitant l’œuvre de paix. Un autre : Raoul Blanchard est devenu professeur de faculté. Citons encore : Charles Péguy, Eugène Maurin de l’Académie des Sciences. En 1901, Louis Gallouédec passe au lycée Charlemagne à Paris. A la même époque, ses collègues le choisissent parmi tous les professeurs de France pour les représenter au Conseil Supérieur de l’Instruction publique où il siégea jusqu’en 1907. Nommé au lycée Condorcet en 1904, il passe au lycée Louis-le-Grand en 1906. Promu Inspecteur d’Académie de Paris en 1907, il est chargé…

Bonsoir, Une rapide publication ce soir et nous en terminerons avec la famille Brouard ! Il y a quelques jours, nous vous avions présenté Maurice Brouard en 1907 (et non 1909 comme indiqué par erreur sur notre page, le 09/09/2021). Six ans après, soit en 1913, Maurice Brouard n'est plus seul, il pose avec son épouse dans son automobile.  Bonne soirée à vous, et à demain. Photos : Ville de Saint Jean de Braye M. et Mme BROUARD Maurice en 1913 Maurice BROUARD en 1907

Bonsoir à toutes et à tous, Dans la famille BROUARD, on est vigneron, négociant en vin, maire, ... mais Louis, lui est écrivain ! Comme nous le disions hier et avant hier, Paul, son père, est vigneron au Clos Périeu (quartier de La Noue), il fut maire de la commune du 15 Mai 1904 au 17 Mai 1908. Son grand-père, Désiré a été nommé Maire le 7 avril 1848, et son arrière grand-père, Joseph était adjoint au Maire de 1840 à 1846. Louis Brouard, né en 1881, était un écrivain de chez nous. En 1907, il publia "Sous le Pressoir", chez Letheilleux, éditeur à Paris. "Sous le Pressoir" évoque l'image des "grappes arrachées aux ceps qui les avaient conçues et nourries, des grains sucrés qui fermentaient et bouillonnaient dans les hautes cuves prêtes à déborder, mais bientôt devaient être broyés, écrasés sous la vis du Pressoir. Le sang qu'ils laissaient couler goutte à goutte, formait des ruisseaux rouges et pétillants. Et c'était du vin. Et c'était de la joie". Vous pouvez encore trouver ce livre chez des bouquinistes, sur des vide-greniers, .... mais vous pouvez aussi l'emprunter à la médiathèque d'Orléans, il paraît qu'il y est ! En 1905, il avait déjà publié chez Marcel Marron, éditeur à Orléans, " Un coin de Provence, Hyères et ses environs". Le critique de "L'Eclair de l'Est" du vingt mars 1906 écrivait à son sujet : "C'est une joie de feuilleter et de regarder ce livre. Mais, c'est aussi un agréable passe-temps de le lire, puisque le texte n'a rien de la sécheresse d'un guide, et ne manque pas ni d'allure, ni d'entrain". Louis Brouard avait passé deux mois à Hyères où il se trouvait en convalescence. Il avait aussi écrit une brochure intitulée "De la République", terminée en décembre 1907, mais qui ne fut éditée qu'après son décès,…

Bonsoir à toutes et à tous, Dans la famille Brouard, on est vigneron, négociant en vins, maire, de père et fils ! Après Désiré Brouard, maire de Juillet 1848 à Décembre 1889, voici son fils : Monsieur Paul BROUARD, Maire de mai 1904 à mai 1908. Paul Brouard était le fils aîné de Désiré Brouard, ancien Maire de St Jean de Braye. Il habitait dans la maison paternelle de la rue Jeanne d’Arc et exploitait un vignoble de 8 ha qu’il possédait à plusieurs endroits de la commune. Il dirigeait également des fours à chaux à Boigny sur Bionne. Durant son mandat, il inaugura la première ligne de tramway « Martroi-St Loup » le 2 octobre 1904, en présence de la musique, des autorités et du Conseil Municipal. Dans l’intérêt de la sécurité ainsi que de la salubrité de ses administrés, il prit deux arrêtés, l’un sur la réglementation de la vitesse dans le parcours des chemins de la commune (limitée à 12 kilomètres à l’heure, représentée par le trot d’un cheval), l’autre, sur le stationnement des nomades, déjà présent à cette époque. Durant l’année 1906 les travaux de prolongement du canal depuis Combleux jusqu’aux quais d’Orléans se précisent : ils débuteront en 1908. En août 1907 un avis favorable est donné pour le rattachement de la partie de l’Ile Charlemagne appartenant à St Jean de Braye à la commune de St Jean le Blanc ; une réserve est émise : que notre commune reçoive le remboursement intégral de la somme qu’elle a versée en 1894 pour l’établissement de la passerelle sur le pont de Vierzon, rattachement qui a été confirmé quelques années plus tard. Fervent partisan de la représentation à la proportionnelle, Paul Brouard publie en 1905 une brochure intitulée « Le suffrage universel de la République ». Lors des élections municipales de mai 1908,…

Bonsoir à toutes et à tous, Dans la famille BROUARD, on était vigneron, négociant en vins, ........ mais aussi Maire ! Monsieur Désiré BROUARD - Maire de juillet 1848 à décembre 1889 : Propriétaire au Bourg, il était considéré comme un « notable ». Durant les 42 années d’exercice de son mandat, plusieurs réalisations communales et extra-communales modifièrent sensiblement la physionomie de la commune. Une subdivision de compagnie de pompiers fut ainsi formée dès 1848. En mai 1849, le Conseil Municipal décida de donner aux sœurs institutrices de l’école privée de filles, le titre « d’institutrices communales ». Elles exerçaient alors dans une vétuste maison dépendant de l’actuelle propriété « Les Tamaris". Après l’acquisition de cette propriété par la commune en 1857, une nouvelle construction est réalisée en 1862 permettant ainsi d’accueillir l’école des filles dans de meilleures conditions. Une Société Musicale est créée en 1859 par un organiste qui était d’ailleurs instituteur et secrétaire de Mairie. Pendant plus de 10 ans, des études sont réalisées sur le tracé de la ligne de chemin de fer, les passages à niveau nécessaires et la construction d’une gare. Le cimetière vers le Nord est agrandi en détournant le cours de la Corne. Un bureau de poste ouvre en 1884, route de Gien au lieu-dit « la Haute Croix », muni l’année suivante d’un service télégraphique. En août 1881, pour faire face à l’arrivée du phylloxéra dans les vignes abraysiennes nombreuses à cette époque, des traitements au sulfure de carbone sont effectués. Après arrachage, on plantera, en remplacement, des cépages américains. En 1865, Désiré Brouard fut élu Conseiller Général. Durant la guerre de 1870, il quitta la commune sans donner la moindre explication. L’adjoint étant décédé, c’est le premier Conseiller municipal qui a eu la délicate et lourde charge de traiter avec les officiers allemands et de résister à…

Bonsoir, Une rapide publication ce soir ! Dites nous qui est ce personnage qui a marqué la vie abraysienne ? Excellente soirée à vous, et à demain pour la réponse. Photo : archives municipales de Saint Jean de Braye QUI ?

Bonsoir à toutes et à tous, Hier soir, nous vous avons présenté Norbert Dufourcq, musicologue et musicien, né en 1904 à Saint Jean de Braye, au château de Charbonnière. Décédé en 1990, la ville lui a rendu hommage en février 1993 en donnant son nom à une charmante allée de Saint Jean de Braye, en présence de son fils. La cérémonie d'inauguration s'est terminée par un concert donné par les professeurs de l'école de musique : Mesdames Nouvellon au piano, Katz au violon, Berteau au violoncelle, et Laederach à la flûte. Sources : article du 23/02/1993 - la république du centre Excellente soirée à vous, et à demain.