La chapelle Saint François

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, parlons de : La Chapelle Saint François. C’est par un projet global que fut construite la Chapelle Saint François ; sa sœur jumelle, Notre Dame du Val, se trouvant à Olivet. L’entrée de cette chapelle se fait par l’avenue de la Paix. (Au 121). La Chapelle Saint François, d’architecture récente, a été érigée en 1967 grâce à l’initiative de l’Association Paroissiale et à l’intervention des Chantiers Diocésains. Elle a été bénie le 22 octobre 1967 par Monseigneur Guy Marie Riobé, évêque d’Orléans. Plus de 300 personnes peuvent venir s’y recueillir. Puis, une souscription de paroissiens a permis ensuite, d’ériger le Campanile qui date de 1997. Il soutient trois cloches, bien sûr fondues par la célèbre Fonderie locale des établissements Bollée sise à Saint Loup. Ce campanile de 11 tonnes et 0,50 mètres de haut est l’oeuvre des établissements Sadorge d’Ingré, sous les ordres du cabinet d’architecture Hilbey. Sur chaque cloche, les noms suivants sont indiqués : Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II, Monseigneur Picandet, évêque d’Orléans, Le père Maurice Lecomte, prêtre de la paroisse. Le trente novembre 1997, devant une foule recueillie de paroissiens, la bénédiction est réalisée par l’administrateur diocésain, François Maupu, Monseigneur Picandet étant décédé entre temps. La plus grosse cloche du campanile, Marie, Reine de la Paix, pèse 115 kilogrammes et sonne le MI. La seconde, Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, pèse environ 75 kgs et sonne le FA dièse ; enfin, le poids de la plus petite, Saint François, est de 50 kgs et elle sonne le SOL dièse. Les trois cloches forment donc une tierce majeure. Source : Paroisse de Saint Jean de Braye Très bonne soirée à vous et bon week-end La chapelle Saint François

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La salle des fêtes de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, Des travaux sont actuellement en cours devant la salle des fêtes, ils devraient durer une année. Ces travaux sont destinés à aménager un bassin de gestion des eaux de pluie afin de prévenir le risque d’inondation en cas de fortes pluies. Ils sont aussi l’occasion de réaménager l’esplanade Charles de Gaulle pour en faire un espace de vie et de détente plus vert où il fait bon venir. Mais, à propos, connaissez vous l'histoire de notre salle des fêtes abraysienne ? Une salle des fêtes par souscription : Au cours des deux dernières années de sa vie, Louis Gallouédec (1864-1937), maire de notre ville de 1912 à 1937, s'est beaucoup investi dans la construction de cette salle qu'il souhaitait depuis longtemps, mais que les finances communales ne permettaient pas de réaliser. L'ancienne salle située au 1er étage de l'école de la mairie datait de 40 ans, et elle était devenue trop exiguë et très difficile à évacuer par un unique escalier étroit. En 1936, la démarche choisie pour le financement est originale : une souscription parmi la population de 800 obligations de 500 francs chacune, remboursables en trente ans à 5 % d’intérêt. Sur les 440 000 francs du coût total, la participation des abraysiens n’aboutira qu’aux trois quarts de la somme espérée. le complément est alors financé par un emprunt auprès de la Caisse d'Epargne et par une aide de l’État de 40 000 francs dans le cadre des travaux publics embauchant des chômeurs. La construction de cette salle, située en face de la mairie et de l'école à cette époque là, s'est achevée quelques semaines après le décès de Louis Gallouédec. Elle permettait d’accueillir 900 personnes dont 200 en tribune. L'édifice a été inauguré le 27 juin 1937 par Jean Zay, alors ministre de l'Education Nationale. Depuis, cette salle a…

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La journée internationale des droits des femmes – 8 mars 2022 – Louise Michel et l’école abraysienne

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd'hui c'est la journée internationale des droits des femmes ! L’une des écoles de notre ville porte le nom de : Louise Michel suivant une délibération du Conseil Municipal du 21 décembre 1979. Avant de voir qui était cette héroïne, évoquons rapidement l’historique de cet établissement scolaire abraysien. Dès le 27/10/1972, le conseil municipal est conscient que la création de la Zone Centre nécessitera la création d’une école de 10 classes primaires et de 4 maternelles. La construction est agréée par arrêté préfectoral du 11/06/1981. Le groupe scolaire comprendra 8 classes élémentaires et 5 maternelles. Les travaux commencent en avril 1982. L’école est prête et l’ouverture a lieu en septembre 1983. L’inauguration officielle s’est déroulée le 10/12/1983. Découvrons maintenant Louise Michel à partir du livre : 100 héroïnes de l’histoire de France - Hélène de Champchesnel - Gründ. Très bonne soirée à vous, et à demain Louise Michel - Portait Qui était Louise Michel ?

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Le blason de la ville de Saint Jean de Braye

Bonsoir à toutes et à tous, En 1960, suite à une délibération du Conseil Municipal en date du 31 mai, un écusson a été choisi pour représenter notre commune. Il est l'oeuvre de Monsieur Robert Louis, héraldiste, et se compose : - D'une porte fortifiée représentant l'entrée de la bastide de St Loup, surmontée d'un bras tenant une épée enfilant une couronne accostée de deux fleurs de lys qui symbolise la prise de cette bastide par Jeanne d'Arc. Le tout repose sur des ondes concrétisant la Loire. - Dans l'ouverture de la porte, l'agneau pascal évoque Saint Jean-Baptiste (patronage de la commune) qui, d'après son iconographie est toujours représenté tenant l'agneau dans ses bras. - D'une couronne murale à trois tours crénelées d'or soutenue par deux pampres d'or fruités chacun de trois pièces de gueules croisées en pointe en sautoir et liés aussi de gueules. Cet écusson a été abandonné en 1985 pour un logo plus stylisé. Sources : Bulletin municipal n°1 de décembre 1964 et archives municipales Bonne soirée et à demain. Blason de la ville

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Le lycée Henri Gaudier-Brzeska

Bonsoir à toutes et à tous, Découvrons ce soir, l'histoire du lycée Henri GAUDIER-BRZESKA ! Le lycée Henri Gaudier-Brzeska est situé au 40 avenue Denis Papin à Saint Jean de Braye, mais cet établissement n'est pas né à cet endroit ! Il fut créé en 1942 au Château de Saint Loup, (avenue Charles Péguy), réquisitionné à cet effet. IL se dénommait alors : Centre d'apprentissage et sa devise était : hardi. En 1944, les autorités allemandes le prie de déloger, il s'exile à Olivet, et revient à Saint Loup à la Libération. On l'appelle Centre de formation professionnelle des Métiers du Bâtiment. En 1947, le Conseil d'Administration du Centre demande son maintien à Saint Jean de Braye, le Conseil Municipal le souhaite également. En 1948, le centre pense obtenir gain de cause pour son maintien en ces lieux et l'on fait des projets. Il est envisagé de construire des pavillons d'habitation pour le personnel d'encadrement en bordure du ruisseau de l'Egoutier, rue du Port Saint Loup. En juillet 1949, le centre demande tout simplement l'expropriation pour lui permettre de rester dans les lieux, mais l'administration s'y oppose. En 1950, le château de l'Egoutier est à vendre. L'occasion est bonne et l'Education Nationale en fait l'acquisition; ainsi tout le monde est content. En 1953, le Centre d'Apprentissage du Bâtiment s'implante sur une dizaine d'hectares des deux anciennes propriétés : Beauséjour et l'Egoutier. Il s'appelle ensuite : Collège d'Enseignement technique", puis Lycée d'Enseignement Professionnel (LEP). L'établissement est baptisé en 1987 Lycée Henri Gaudier-Brzeska avec pour logo l'une des oeuvres de l'artiste : " Les lutteurs" (linogravure 1913/1914). Depuis, le lycée n'a cessé de modifier ses structures et de s'agrandir, les enseignements se sont diversifiés (métiers du bâtiment et de l'énergie, des travaux publics et du géomètre) et les étudiants y sont de plus en plus nombreux. Sources :…

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La gentilhommière de « Beauséjour », aujourd’hui disparue – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, La gentilhommière de "Beauséjour", construite en 1777, se trouvait avenue du Capitaine Jean, au carrefour du Boulevard Marie-Stuart. Elle a été démolie dans les années 1960. Un espace vert a été aménagé sur la partie du parc qui a été conservée, face au Lycée Henri Gaudier-Brzeska.  La plaque authentique de cette propriété a été apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès. Nous ne possédons malheureusement ni photo, ni carte postale de Beauséjour, aussi si vous en avez ou connaissez quelqu'un qui en aurait, pensez à nous ! Nous aimerions avoir également davantage d'informations sur cette propriété aujourd'hui disparue. Le Lycée Henri Gaudier-Brzeska est implanté sur les deux anciennes propriétés de Beauséjour et de l'Egoutier, (que l'on pourrait écrire L'Eygoutier, venant de Eygues : eau). N'hésitez pas à commenter afin de nous aider ! merci. Très bonne soirée et bon week-end à vous. Photo JJR : la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès et la plaque de Beauséjour Plaque "Beauséjour" apposée sur la maison d'habitation sise au 1c rue Jean Jaurès.

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Le ruisseau de l’Egoutier – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec le ruisseau de l'Egoutier : D'après certains semeyens, il se serait appelé autrefois le Semoi ! ( à vérifier ). Si vous avez envie de découvrir ce ruisseau à Semoy, deux agréables promenades vous sont proposées. Vous pouvez obtenir le dépliant à l'accueil de la mairie de Semoy. Bonne promenade et belle découverte à tous. A demain pour : le château de l'Egoutier Photo de l'Egoutier à Semoy - Parc d'activités des Châtelliers - En face du magasin Bio Nature - ChR Dépliant ville de Semoy : 4 pages Le ruisseau de l'Egoutier à semoy Page 1 Page 2 Page 3 Page 4

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Le ruisseau de l’Egoutier – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite de la publication d'hier sur le ruisseau de l'Egoutier : Il fallait donc envisager une solution, et réaliser une vaste canalisation souterraine. En date du 10 août 1963 , le Conseil Municipal de Saint Jean de Braye demande, pour des raisons de salubrité publique, que le busage de l’Égoutier soit effectué depuis la ligne de chemin de fer jusqu'à la Loire. A cette date, le busage est déjà prévu dans la traversée de la zone industrielle qui se met en place, jusqu'à la ligne de chemin de fer. Après l'établissement du premier projet, et bien que l'égoutier ne passe ni sur le territoire d'Orléans, ni sur celui de Fleury les Aubrais, la ville d'Orléans demande d'évacuer les eaux pluviales de la ZUP Nord-Est dans l'égoutier et Fleury les Aubrais celles de sa zone industrielle. Pour faire face aux besoins de ses deux villes, il a fallu augmenter le diamètre de busage. Les Ponts et Chaussées, chargés d'étudier ce projet, ont prévu deux réseaux séparatifs parallèles : l'un pour les eaux pluviales, l'autre pour les eaux usées. Et, pour des raisons techniques, ils estiment qu'il serait souhaitable que l'ensemble des travaux soient réalisés en une seule fois. A partir de 1967 les travaux ont commencé à Saint Loup par le tronçon le long de la rue du port St Loup, pour continuer en suivant le cours du ruisseau jusqu'au pont SNCF de la rue Pierre Louguet. Parallèlement les travaux ont été réalisés sur la zone industrielle , du pont SNCF à la rue des Châtelliers, traversant le parc d'activités des Châtelliers jusqu'à Semoy. Depuis son busage, l'Egoutier est tombé dans l'oubli ! Ces informations, glanées dans la "Nouvelle république" de 1963 à 1968, donnent une image assez négative de ce petit cours d'eau. Dans l'esprit de certains, le point de…

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Le ruisseau de l’Egoutier – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Trois ruisseaux sont présents sur la commune de Saint Jean de Braye : la Bionne, la Corne appelée aussi la Braye, et l’Égoutier. Nous nous intéresserons aujourd'hui à l’Égoutier, qui en dehors des habitants du quartier Saint Loup, est assez peu connu. Néanmoins s'il a vu couler beaucoup d'eau , parfois très polluée, il a fait couler aussi, beaucoup d'encre … L’égoutier est un petit affluent de la Loire, sa longueur est d'environ 4500 mètres. Il a son origine sur la commune de Semoy en limite de celle de Chanteau, à l'étang de la Beulie, et vient se jeter en Loire à Saint Loup, après avoir traversé le Canal d'Orléans par un aqueduc siphonné. Autrefois, l’Égoutier ne recevait que les eaux de ruissellement de la forêt d'Orléans, son débit était particulièrement variable, on disait de lui, «qu'il égouttait la forêt». En période de sécheresse, un mince filet d'eau seulement courrait dans le fond de son lit, mais à d'autres moments, il pouvait inonder notre quartier. Ce ruisseau était un fossé juré, les riverains propriétaires devaient assurer le nettoyage de son lit, et le faucardement des mauvaises herbes de ses rives. Régulièrement, avant la dernière guerre, la Municipalité de Saint Jean de Braye demandait au Préfet de prendre un arrêté, prescrivant le nettoyage, et suivant la procédure normale, il était fait parfois aux frais de ceux des riverains qui ne se soumettaient pas à la décision préfectorale. Le cours de l'égoutier empruntait à peu près l'emplacement d'une partie de l'avenue Denis Papin, dans la zone industrielle. Dans la portion où il traverse notre quartier et précisément dans le secteur de l'actuel parc du vallon St Loup, ce ruisseau était bordé de jardins et les particuliers y prenaient l'eau nécessaire à l'arrosage de leurs cultures. Mais avec le développement de l'urbanisation, divers raccordements…

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La ferme de l’Ile Charlemagne, propriété de la ville de Saint Jean de Braye jusqu’en 1910/1911

Bonsoir à toutes et à tous, Comme nous vous le disions récemment, le développement des loisirs, le souci de pratiquer, autrement qu’en promesses, l’écologie, et, par voie de conséquence, la nécessité de dégager de nouveaux espaces verts, ont ainsi conduit le Conseil Municipal d’Orléans à rechercher plusieurs propriétés répondant à ses préoccupations. La première opération, réalisée en 1973, était l’achat du magnifique domaine de Charbonnière, une très belle gentilhommière du début du siècle, au milieu d’un parc de 178 hectares s’étendant sur quatre communes, en bordure de la route de Pithiviers, celles de Saint Jean de Braye, Marigny, Semoy et Boigny. (notre publication du 23/02/2022). Ensuite, comme il est précisé dans le bulletin municipal – été 1977 – N°6, l’année 1975 a vu la Ville d’Orléans accroître encore son emprise sur l’île Charlemagne dont elle possédait déjà, depuis fort longtemps une parcelle comprenant les bâtiments de la ferme, bien délabrés, mais dont les fondations peuvent toujours permettre un éventuel réemploi. Le reste des terrains, partagés entre plusieurs propriétaires ont été achetés l’un après l’autre et c’est de plus de 32 hectares que la ville va pouvoir bientôt disposer. Déjà l’ancienne ballastière des établissements MORILLON-CORVOL, aménagée, y constitue un vaste plan d’eau, où les pêcheurs de l’A.P.O. peuvent exercer leurs talents halieutiques, et cinq terrains de football, y sont disponibles. En réalisant cette opération, la municipalité était motivée par la création d’un vaste complexe touristico-sportif comportant un camping permettant aussi la pratique du canoë-kayak et susceptible d’accueillir également une piscine d’été. C’est d’ailleurs dans cette perspective qu’elle a acquis, également le délicieux petit château du Bouchet, situé en bordure de la levée, juste en face de l’accès à l’Ile et qui permettra d’en valoriser l’équipement. Mais savez que la commune de Saint Jean de Braye a été propriétaire de la ferme de l’ile Charlemagne jusqu’en 1910/1911 ? CPA :…

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