Le centre de loisirs de la Godde

Bonsoir à toutes et à tous, Le 3 février dernier, nous évoquions « la Motte Fresnaie » (propriété de M. Gallouédec, maire de 1912 à 1937) et la création du Centre de Loisirs municipal en 1962 à proximité. Aujourd'hui, nous allons donc vous parler du Centre de loisirs de la Godde : Le Centre de Loisirs Municipal, que l'on appelait au début "Centre aéré" a été acquis par la ville de Saint Jean de Braye en juin 1962. C'est au cours de la séance du 21 juin 1961 que le Conseil Municipal avait pris la décision de principe concernant la création d'un centre aéré. Celui-ci a fonctionné pour la première fois au cours de l'été 1964, du 15 juillet au 14 août, tous les jours, sauf dimanches et jours fériés, de 9 heures à 17 heures. La très belle propriété boisée de deux hectares et demi, ayant appartenu à M.Gallouédec, maire pendant 25 ans, a été clôturée et dotée d'aménagements sanitaires : lavabos et WC. En attendant que les unités pédagogiques et une salle de restaurant puissent être construites, la dépense étant très importante, la Municipalité a acheté deux grandes tentes : - l'une servant de salle de jeux par temps de pluie, - et l'autre, de salle de restaurant. L'encadrement des enfants était assuré par des moniteurs et monitrices de l'Association des Francs et Franches Camarades. Le repas de midi et un goûter étaient servis sur place aux enfants par le service des cantines. Le transport des enfants scolarisés à l'école Gallouédec était assuré par un car. Le nombre d'enfants ayant fréquenté ce centre dès 1964 montrait bien que la création de celui-ci répondait à un réel besoin des familles. Depuis, le centre a bénéficié d'améliorations importantes à plusieurs reprises et encore dernièrement. Très bonne soirée à toutes et à tous, et à demain. Sources…

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La Belottière – avant-hier, hier et aujourd’hui

Bonsoir à toutes et à tous, Le 6 février, nous vous présentions une carte postale ancienne « Les vendanges à Saint Loup » sur laquelle on pouvait voir « La Belottière », une vieille et remarquable bâtisse, située près du Château de Saint Loup, entre la Loire et la route nationale. (photo 1) A plusieurs reprises, les différents propriétaires y avaient effectué des transformations. Parmi eux, on notait depuis 1836 : les familles Labbé d’Orléans, Bertrand, Paris de la Brugère, Legeay- Bélisaire, Guérin, Pilate, Labalette, Mercier ( de la Chocolaterie Saintoin à Orléans) et Cordon (Mr Cordon était représentant en bonneterie pour une fabrique de la rue des Carmes à Orléans) pour les plus anciens. Les derniers propriétaires ont vendu cette demeure à un promoteur, elle a été démolie en fin d’année 2019 (photo 2). La résidence « Harmonie de Loire » est désormais achevée et les nouveaux habitants ont pris récemment possession de leur appartement. A proximité des commerces, du parc du Vallon Saint Loup et du groupe scolaire Louis Gallouédec, cette résidence bénéficie d’un bel emplacement (photo 3). Quelques photos (JJR) de la Belottière (hier) et de la résidence « Harmonie de Loire » (aujourd’hui) ainsi que la CPA provenant de la collection de G. Creusillet. Pour votre information : Notre publication d’hier soir sur la page Facebook du groupe, et concernant la Société ACP et la fresque des Vins des bords de Loire, a touché 2254 personnes en 24 heures, nombreux commentaires et partages. Il en ressort que les abraysiens (et aussi les gens de passage) sont très attachés à cette fresque et que très nombreux, ils souhaitent sa restauration. Nous ne manquerons pas de vous inviter à voter du 1er au 30 avril pour cette proposition, déposée dans le cadre du budget participatif n°3 de la ville pour 2021/2022. Très bonne soirée à tous, et à demain. La résidence "Harmonie de Loire"…

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ACP – la fresque murale « Les vins des bords de Loire »

Bonsoir, Hier, la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre) vous a conté le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye. Mais, que savez-vous de cette société ? La société ACP : En 1884, la famille Champilou, viticulteurs et négociants en vins, fit l’acquisition d’une propriété de dix mille mètres carrés, délimitée au Nord par la ligne de chemin de fer, au Sud par la route, à l’Ouest par un chemin qui allait devenir la rue du Pont Bordeau. La propriété fut ensuite morcelée en 1950 : la ville acheta la partie Nord alors que la partie Sud fut destinée à l’activité professionnelle du négoce de vins avec la création de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Les activités de la société se développèrent d’une façon importante pour culminer au cours des années 1975 - 1984. Les infrastructures permettaient de produire 10 millions de bouteilles par an, soit 5000 bouteilles par heure ! La capacité de stockage atteignait 10 000 hectolitres et 7500 hectolitres étaient vendus chaque année. Vingt-cinq personnes travaillaient chez ACP et la clientèle se composait essentiellement de particuliers et d’hypermarchés. Les vins étaient vendus dans un rayon de 150 Km en France mais également à l’étranger (Allemagne, Angleterre, Pays-Bas voire Etats-Unis d’Amérique). En 1998, la maison Champilou s’est installée à l’emplacement de la société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Aujourd’hui connue sous le nom de Maison des Jeunes et des Sportifs, elle accueille les Abraysiens et leur propose des activités culturelles et sportives. La fresque murale de l’ancienne société ACP, illustrant les « Vins des bords de Loire » est bien connue des Abraysiens. Elle est encore à peu près visible mais s’efface malheureusement de plus en plus. Le Gris Meunier, vin local : Il faut rappeler que Saint Jean de Braye était une commune viticole depuis son origine. Le cépage « Gris Meunier » le plus utilisé, produisait un vin…

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Le Gris Meunier par ACP

Bonsoir à toutes et à tous,Depuis deux jours, les poèmes écrits par MM. Louchain et Liénard nous parlent de Saint Jean de Braye et de son vin. Ce soir, laissez vous conter le Gris Meunier, le p'tit vin de Saint Jean de Braye,  par la Société ACP (Angenault, Champilou, Piouffre). Excellente soirée à vous, et à demain.   Sources : Plaquette ACP Plaquette ACP

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Le vin de Saint Jean de Braye – Poème de M. Louchain

Bonsoir à toutes et à tous, Vous avez aimé le poème publié hier soir et vous semblez tous regretter le p’tit vin de Saint Jean de Braye, voici donc un second poème, écrit par M. Louchain, ami de M. Houllier, Conseiller Municipal en 1920. : Le vin de Saint Jean de Braye. Le vin de Saint Jean de Braye Il est un vin que je préfère à tous les crus du monde entier malgré la hausse passagère j'en ai du bon dans mon cellier. A la santé de ma commère en l'honneur du petit dernier je bois d'un trait comme naguère le vieux nectar cher à Houllier. Et dans mon cœur mélancolique j'entends soudain l'écho magique d'une voix tendre aux purs accents. Ce doux breuvage qui m'égaye et dont le goût ravit mes sens : c'est le vin de Saint Jean de Braye. Carte postale ancienne provenant de la collection de G.Creusillet : Vendanges à Saint Loup - à l'arrière de la photo :  La Belottière, aujourd'hui disparue ! Excellente soirée à vous, A demain. Les vendanges à Saint Loup (à l'arrière la Belottière)

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La propriété de Feularde

Bonsoir à toutes et à tous, Parlons ce soir de la propriété de Feularde : Avant 1870, une jolie campagne (possédant maison de maître et maison de vigneron où étaient exploitées les vignes qui l'entouraient) se trouvait avenue Pierre et Marie Curie. Cette campagne fut construite en 1790 par Madame et Monsieur Fauneau, Monsieur Fauneau fut maire de Saint Jean de Braye de 1800 à 1811. Il était Inspecteur de la Navigation. Les époux Fauneau avaient acheté des terres et des vignes, pour plus de 6 hectares, pour partie à madame Durey de Morsan épouse de Louis de Rochechouart et pour partie à Madame Laisné de Sainte-Marie. D'autres terres avaient été acquises par adjudication le 7 mars 1791 et le 10 janvier 1791; elles étaient "d'origine nationale" provenant du Chapitre de St Aignan d'Orléans et du duché d'Orléans. Feularde fut vendue en 1827 à M.Cornu Boudot de Paris, marchand de vins, puis en 1868 à M.Ligneau Benardeau. Louis Alexandre Ligneau avait acquis cette propriété pour exploiter les vignes et faire vivre sa famille, mais au prix de durs sacrifices et d'importants emprunts. Le brave homme était un excellent vigneron, amoureux de ses vignes qu'il entretenait avec passion; pas un sarment ne dépassait l'alignement; il arpentait toujours son domaine avec une provision de joncs d'accolage accrochée à sa ceinture ce qui le fit surnommer "Paille au Cul". Malheureusement 1870 vint, avec l'occupation. Feularde n'y échappa pas et, par imprudence des Prussiens, fut incendiée. Louis Alexandre essaya de faire front à son infortune mais, trop endetté, ne put la surmonter et disparut prématurément dans la force de l'âge, il n'avait pas 45 ans. La famille Ligneau et ses descendants se trouvent toujours sur la propriété, mais vignes et vergers ont désormais disparu. Dans certains actes, la propriété n'est pas indiquée sous le nom de "Feularde" mais de "Feuillade".…

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2 Février, on fête la chandeleur !

Bonsoir, Comme chaque année, le 2 février, on fête la Chandeleur.  Une tradition dont le nom remonte à l’Antiquité. Aujourd'hui, les traditions chrétiennes et païennes sont bien loin et on célèbre surtout la Chandeleur pour manger de bonnes crêpes ! Qu'elles soient sucrées ou salées, au blé noir, au froment ou au sarrasin, les crêpes du 2 février sont avant tout l'occasion de passer un bon moment en famille, entre amis ou même entre collègues. Cependant, une tradition est parvenue jusqu'à nous, celle de la pièce d'or ! Ainsi, il faut faire sauter la première crêpe de la main droite, en tenant une pièce en or, dans la main gauche. Cela garantirait la prospérité pour l'année à venir… Quelques dictons : 1) Quand pour la Chandeleur, le soleil luit, quarante jours d’hiver suivent. 2) A la Chandeleur, l’hiver cesse, ou prend vigueur. 3) Rosée à la Chandeleur, Hiver à sa dernière heure, Chandeleur claire, laisse l’hiver derrière. 4) S’il pleut à la Chandeleur, les vaches donnent beaucoup de beurre. S’il pleut pour la Chandeleur, il y aura beaucoup de cire et de miel. Ces deux derniers dictons signifient qu’en mars et avril, herbe et fleurs nouvelles permettront aux vaches de donner du lait et aux abeilles de commencer à butiner. Sources : Grand’mère y croyait - Jean-Michel Le Corfec - 1500 superstitions, croyances, et coutumes de nos provinces - Editions Sud Ouest. Très bonne soirée et à demain

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Marianne – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Le numéro de février 2022 du magazine REGARDS est actuellement distribué dans les boites à lettres des abraysiens. En pages 12 et 13, la ville nous informe du démarrage imminent des travaux de l’esplanade Charles de Gaulle. Ces travaux sont destinés à aménager un bassin de gestion des eaux de pluie afin de prévenir le risque d’inondation en cas de fortes pluies. A cette occasion, l’esplanade Charles de Gaulle va être réaménagée pour en faire un lieu de vie et de détente plus vert où il fait bon venir. Un an de travaux, à minima, sont nécessaires. A partir de la couverture du numéro de REGARDS, on peut constater que le monument aux morts sera déplacé une nouvelle fois et que Marianne traversera elle aussi l’esplanade Charles de Gaulle. A ce sujet, connaissez vous l’histoire de cette Marianne ? François Marchand nous la raconte dans son livre mais également dans un ancien bulletin municipal, la voici donc : Le 12 juillet 1978, Marianne quitte la salle des mariages pour aller s'installer dans le square Charles de Gaulle, où elle se trouve toujours aujourd'hui. Cette statue de la République, qui préside sur la pelouse de la place Charles de Gaulle, a été taillée dans la pierre par un artiste abraysien, M.Bulard, qui habitait rue Louis Pasteur, dans le lotissement du Petit Carré. Il avait offert son œuvre à Monsieur Petit, maire de notre ville, du 26/10/1947 au 20/05/1963. Elle avait été placée dans la salle des mariages mais son importance et le poids de sa stèle la destinaient plutôt à un jardin public. Elle y a été installée en 1978, et remplacée par une autre Marianne, plus jeune et plus souriante, pour présider aux cérémonies nuptiales. Bonne soirée, et à demain soir. Sources : F. Marchand - Photos : ChR +…

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Vitesse limitée à 12km/heure en 1905 à Saint Jean de Braye !

Bonsoir à toutes et à tous, De nos jours, la presse locale nous informe régulièrement des contrôles routiers effectués chaque week-end et des infractions relevées entraînant les retraits de permis de conduire et les immobilisations de véhicules des auteurs de ces infractions. Mais, savez que : Déjà des excès de vitesse en 1900 ! On relève dans la revue "Le chasseur français" du 1er mars 1900 : Casse-cou ! ça va mal, ça va très mal : la vitesse exagérée de certains chauffards qui, prenant les routes de France pour des automobilodromes les brûlent à 50 ou 60 kilomètres à l'heure, soulève dans tout le pays un haro général et les plaintes de tous les côtés affluent au Ministère. Si bien, que M.Pierre Baudin, Ministre des Travaux Publics, favorable cependant à la cause de la locomotion nouvelle, ne se cache pas pour déclarer que si cet état de choses ne cesse pas et dans un avenir très prochain, il sera obligé de prendre des mesures catégoriques : imposer par exemple aux constructeurs des dispositifs verrouillés, indémontables, empêchant les automobilistes de dépasser 30 kilomètres à l'heure, vitesse maximale autorisée par le règlement général de circulation. Plus que jamais donc, chauffeurs, nous vous crions : Casse-cou ! doucement, plus doucement, si vous voulez éviter des vexations outrancières. Sur les larges routes désertes, loin des agglomérations, embrayez si cela vous fait plaisir votre quatrième vitesse, mais pour Dieu, dans les villes, dans les villages, et à leur approche, restez à la seconde. Notre maire devait être encore plus prudent que M. le Ministre puisqu'il prenait le 20 août 1905, un arrêté fixant la vitesse des véhicules automobiles à 12 kilomètres à l'heure. Cette décision coûta à la caisse de la commune la somme de 40,08 francs versée à M. Doucet, peintre, rue aux Ligneaux, pour la confection de six panneaux…

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L’arbre de lumière – 2 –

Bonsoir, Suite à notre interrogation d'hier soir : Voici l'histoire de l'arbre de lumière. Depuis 1988, l'association l'Atelier offre aux enfants abraysiens une ouverture sur l'Art en les associant à la création. Pour fêter ses dix ans, l'Atelier s'est consacré en 1998 à la lumière. Les objets peints, les sculptures, mais surtout les vitraux ont été au cœur du travail effectué par l'association avec les enfants des différentes écoles abraysiennes. Résultat final : un arbre de lumière de quatre mètres de haut dont chacune des branches a été réalisée par une école. Beau cadeau d'anniversaire ! Par courrier en date 11 juin 1998, les enfants de l'Atelier ont remercié le Conseil Municipal et les services municipaux pour leur soutien dans la mise en place de l'Arbre de Lumière, création de l'année 1998, et ont offert à la ville cette réalisation collective. Le Conseil municipal les a remerciés pour ce cadeau et les a félicités pour leur travail. L'Arbre de Lumière, c'est un peu de chacun d'eux, il a ensuite pris sa place à côté des bassins dans le jardin de la commune, où il se trouve toujours aujourd'hui. Il est pour nous tous, l'illustration permanente du dynamisme et de la créativité des enfants, de l'Atelier, et des enseignants. Sources : Revues municipales Photo : l'Arbre de Lumière (site de l'Atelier) Excellente soirée à toutes et à tous, et à demain. L'arbre de lumière - site de l'Atelier

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