Bonsoir, Ils ont travaillé aux Usines d'Ambert ou ils en étaient à proximité, ils témoignent : Jacky Denis – ancien boucher rue d’Ambert : "J’ai pris la boucherie en 1962 ; aux heures de sortie des usines, la rue d’Ambert fourmillait de monde. Les uns se dirigeaient vers les bars et cafés, d’autres passaient par la boucherie. Nous étions trois pour servir et çà ne perdait pas de temps ! Monsieur Semensatis, ancien directeur était client de la boucherie, il savait ce qu’il voulait ! Le personnel des usines constituait le plus gros de notre clientèle.---------- Paul Girard, retraité à Tours - 88 ans en 2011 : Je suis entré aux Ateliers d’Orléans comme ingénieur au bureau d’études en 1947. J’avais alors 24 ans, et j’y suis resté jusqu’en 1983, pour faire valoir mes droits à la retraite à 60 ans. J’ai occupé divers postes tout au long de ma carrière :- 1950 : ingénieur de fabrication- 1952 : ingénieur au bureau de calculs des machines tournantes (moteurs, alternateurs pour courant alternatif et continu).- 1954 : adjoint au nouveau directeur commercial Jean-Claude Dreyer, chargé de la publicité et des statistiques.- 1959 : chef du service commercial du département Levage.- 1975 : responsable des ventes des gros alternateurs pour les navires importants construits dans les chantiers principaux (Atlantique à Saint Nazaire, France Dunkerque, La Ciotat, CNIM à la Seyne sur Mer) et des machines spéciales pour les chemins de fer et des groupes convertisseurs (SNCF, Métro, trains de banlieue de Rio de Janeiro). Parmi toutes nos réalisations, certaines étaient exceptionnelles, tel ce palan de trente cinq tonnes commandé par la Direction des Constructions et Armes Navales (DCAN) de la Marine Nationale pour le chargement des ogives nucléaires à bord des sous marins lanceurs tel Le Redoutable, à l’Ile longue à l’extrémité de la Rade de Brest. Ce…