Le château de Bionne

Bonsoir à toutes et à tous, On continue ce soir, avec le château de Bionne Nommé « Maison de Bionne » sur le cadastre de 1834, cette propriété qui possédait un clos, est longée à l’ Ouest par le sentier des Aubraies et au Sud par la Bionne, qui sépare la commune de Saint de Braye de celle de Combleux. La rue des Aubraies reliait autrefois la route de Gien à la commune de Combleux, il suffisait de franchir la Bionne sur « le Pont à la Chaîne ». L’installation d’IBM à « Sainte Marie » en 1966 en a fait une impasse. Au XIXème siècle, elle a souvent été la résidence secondaire de propriétaires aisés exerçant leur activité hors du département : - Jules Dulong, maire de la commune de 1830 à 1846. - Stanislas Rangé, manufacturier à Elbeuf (76). - Jacques Drake del Castillo, député tourangeau, châtelain de Candé (37). - Madame Parisot, agent de change à Monte-Carlo. - La famille Lissac, fabricants de lunettes. A la fin du XXème siècle, l’Hostellerie de Bionne y accueillait des particuliers et des séminaires. Aujourd’hui, la propriété a été réduite et « les demeures de Bionne » ont été livrées en appartements début 2010. Pour mémoire : à partir de l’automne 1940 (début de l’Occupation Allemande) jusqu’à novembre 1942, un « centre de jeunesse » fut installé au château de Bionne. En effet, l’administration française instaura les « centres de jeunesse », institution structurée pour recevoir des jeunes garçons, leur assurer le vivre et le couvert et leur donner des occupations et des travaux formateurs et intéressants dans la journée. Ce centre accueillit des jeunes en difficulté et des délinquants de 15 à 18 ans. Ces garçons avaient besoin « d’être remis sur les rails », selon le « tribunal des jeunes délinquants » qui les envoyait. La discipline était rigoureuse, la cave était parfois utilisée comme lieu de « réflexion ». Le château de Bionne abritait…

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Le temple de Bionne – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons ce soir dans notre quartier de Bionne : Le temple de Bionne (suite) - La vache à Colas En effet, l’un des hameaux de Saint Jean de Braye porte, comme la rivière voisine, le nom de Bionne. Ce toponyme a un suffixe celtique. Dans ce hameau était édifié, au XVIIème siècle, un temple utilisé par la communauté protestante de la région, en application de l’édit de Nantes. Il s’y produisit, en septembre 1605, un curieux incident. Une vache, qui broutait paisiblement aux alentours, entra par mégarde à l’intérieur de l’édifice, au moment même où on y célébrait un office religieux. Affolée par les cris des fidèles, elle devint vite furieuse. Or, la vache, pour les huguenots, n’est pas un animal sacré. Les assistants, croyant à une provocation des catholiques du pays, ne virent dans cette aventure qu’une occasion inespérée de manger de la vache enragée. Quand il eut connaissance de ces agapes inopinées, le propriétaire de la bête, un certain Colas Pannier, porta plainte auprès du bailli d’Orléans, qui condamna solidairement tous les habitants de Bionne appartenant à la « religion prétendue réformée » à rembourser la valeur de l’animal et à régler les dépens du procès. L’affaire eut un immense retentissement. L’expression « être de la vache à Colas » pour désigner les parpaillots fit très vite fortune dans la France entière. La paisible ruminante de Bionne allait-elle rallumer dans le royaume une guerre civile à peine éteinte ? Redoutant le pire, le Parlement n’hésita pas à intervenir. Il menaça de graves sanctions toute personne qui serait convaincue d’avoir désignée un huguenot par le sobriquet en vogue : «  Il est de la vache à Colas ». Mais il faut plus qu’un arrêt de Parlement pour venir à bout de l’esprit guépin ; et, pendant longtemps encore, pour désigner un protestant, on continue de dire « Il est…

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Le temple de Bionne – 1 –

Bonjour à toutes et à tous, Revenons aujourd'hui au quartier de Bionne, que nous avions abandonné quelques jours, afin de vous publier les témoignages de quelques seniors abraysiens sur la distribution des prix qui était organisée autrefois, en fin d'année scolaire, dans les écoles communales. Le temple de Bionne : Cette plaque rappelle les dates importantes de la vie de ce temple qui a duré à peine un siècle (1599-1685). Dans la deuxième moitié du XVIème siècle, le protestantisme sous le nom de religion réformée occupe une place importante dans l’Orléanais. Orléans est même alors la capitale de la Réforme. Cette prépondérance ne se fait sans heurts et les Réformés commettent un certain nombre d’actes de vandalisme : églises pillées, cathédrale Sainte-Croix en partie détruite, prêtres massacrés... Henri IV s’emploie à pacifier la France. A l’occasion de son sacre à Chartres, il accorde aux habitants d’Orléans, par un édit du 25 février 1594 « qu’il ne serait plus fait aucun prêche, ni tenu d’école pour la religion prétendue réformée à moins de 4 lieues à l’entour de leur ville ». Les prêches urbains furent supprimés : cependant, pour calmer la contestation qui suivit cette mesure, une exception fut accordée aux Orléanais qui eurent l’autorisation de construire à Bionne, un temple distant d’Orléans de seulement une lieue et demie. Le temple a été ouvert l’an 1599. Le pasteur Claude Pajon, qui fut un grand ministre de la religion réformée, devint en 1668, ministre de l’église protestante d’Orléans, et officiait à Bionne ; il habitait la propriété de Carré à Saint Jean de Braye. Contrairement à beaucoup de ses ouailles, Claude Pajon refusa de se convertir au catholicisme. Devant le faible nombre de protestants, le temple fut fermé le 31 décembre 1684. Monsieur Pajon se retira dans sa maison de Carré où il mourut le 22 septembre 1685,…

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Le quartier de Bionne

Bonsoir à toutes et à tous, Nous arrivons dans le quartier de Bionne. Mais savez vous que la commune de Combleux a souhaité en 1853 que des parcelles dépendant des clos de « Guignegault » et de « Bionne » lui soient rattachées ? Le hameau de Bionne a connu une certaine importance : on y voyait sur Saint Jean de Braye le Moulin à eau installé sur la rivière et une auberge renommée à l’enseigne « le Vert Galant » au 129 de l’avenue Pierre et Marie Curie. Sur Chécy, se trouvaient alors un café et une épicerie. En 1853, Le conseil municipal de Combleux avait sollicité de Monsieur le Préfet le rattachement à sa commune d’une partie du territoire de Chécy et de Saint Jean de Braye. Pour notre commune, il s’agissait de parcelles dépendant des clos de « Guignegault » et de « Bionne « . Combleux aurait alors enjambé la rivière de Bionne. En effet, certaines terres de Combleux ayant été rattachées à Saint Denis en Val en 1829, la commune de Combleux, par cette demande, espérait récupérer sa superficie et regagner quelques ressources car celles-ci étaient insuffisantes pour couvrir ses dépenses. Elle invoquait également que « les habitants du territoire à annexer à Combleux désirent leur incorporation à cette commune et que déjà ils fréquentent son église, comme leurs enfants vont à l’école ». Bien entendu, le Conseil Municipal de Saint Jean de Braye, unanime, fut « d’avis qu’il n’y avait pas lieu de donner suite à la demande de la commune de Combleux ». Un scrutin inhabituel se déroula en vue de l’élection, par les habitants de St Jean de Braye intéressés, d’une « commission syndicale » chargée d’étudier l’affaire. Un mémoire fort détaillé et réfutant les allégations de Combleux fut dressé par les membres de cette commission. En envoyant…

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Hier et aujourd’hui – Le quartier de la gare

Bonsoir à toutes et à tous, On continue avenue Louis-Joseph Soulas, hier et aujourd'hui. Autrefois, on parlait du "quartier de la gare" comme l'indiquent ces cartes postales anciennes. Ce soir, c'est la fête à Saint Jean de Braye ! 3ème édition du Festival l'Embrayage, et çà continue demain ! Et en plus, tout est gratuit ! Alors, excellente soirée à toutes et à tous et profitez en ! CPA : collection G. Creusillet Photos : JJR Autrefois : une boulangerie Aujourd'hui : un vétérinaire Le café de la gare (pas d'étage) Le café de la gare (1 étage) Le café de la gare aujourd'hui. Appelé le NARVAL, il est fermé depuis plusieurs années.

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Hier et aujourd’hui – Avenue LJ Soulas – 4 – La Haute Croix – 2

Bonsoir, Ce soir : le quartier de la Haute Croix, hier et aujourd'hui. Très bonne soirée à tous, et à demain. La Haute Croix hier La Haute Croix aujourd'hui La rue de la Mairie hier La rue de la Mairie aujourd'hui

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Hier et aujourd’hui – Avenue LJ Soulas – 3 – La Haute-Croix – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Si nous reprenions aujourd'hui, cette photo vue d'avion, le résultat serait vraiment très différent ! L'urbanisation s'est développée au fil des années et une importante résidence de plus de 400 logements, « La Haute Croix », a vu le jour dans les années 1970. Celle-ci a fait augmenter considérablement la population de ce secteur. N'hésitez pas à commenter si vous avez des informations à nous transmettre.  Merci et bonne soirée à vous. Carte postale provenant de la collection de G. Creusillet La Haute-Croix vue d'avion

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Hier et aujourd’hui – Avenue LJ Soulas – 2 – Les changements !

Bonsoir à toutes et à tous, Beaucoup de changements aussi dans cette avenue (voir photos). bonne soirée à tous, et à demain. Photos JJR Garage Renault - Automobiles St Jean Histoires de pains L'atelier PAPILLES Ancienne maison d'habitation - en face de Pat'àpain Logements sociaux en face de Pat'àpain

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Hier et aujourd’hui – Avenue LJ Soulas – 1 – Ancien restaurant-épicerie « la mère poule »

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d'hier soir, vous avez bien identifié le restaurant-épicerie "la mère poule" au 23 Avenue Louis Joseph Soulas. Sur la photo ancienne, aucune enseigne ! Dans les années 1960 (1966-1968....), les publicités se présentent ainsi : Restaurant "Routier" - alimentation générale - Chez JEAN - Maison XUCLA Jusqu'à quelle date ? Nous n'avons malheureusement pas de photo de l'enseigne "La mère poule", si vous en possédez une, nous sommes preneurs ! Depuis la fermeture du restaurant "La mère poule", plusieurs enseignes se sont succédées dont : - La brasserie Eaée 2 - et aujourd'hui Black and White - Bistrot Lounge - Cocktail et Rhumerie. N'hésitez pas à commenter, si vous avez des informations. Excellente soirée à vous et à demain Photos JJR Publicités bulletins municipaux 1966 et 1968 Photo ancienne : AD45 1966 1968 La brasserie Eaée 2 Aujourd'hui Black and White - Bistrot Lounge - Cocktail et Rhumerie.

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Hier et aujourd’hui – Question du jour

Bonsoir à toutes et à tous, On poursuit notre traversée de Saint Jean de Braye; nous étions arrivés au carrefour de l'avenue Charles Péguy et de la rue du Pont Bordeau (maison Champillou et fresque ), puis les Armenault, la demeure de l'Echarbot, la rue des Châtaigniers,........ nous marchons jusqu'à cet ancien commerce, mais où sommes-nous donc ? Racontez ! Très belle soirée, et à demain Photo : AD45 ???????

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