Le château de Saint Loup – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d'hier, voici la réponse. Ce médaillon se trouve au-dessus d'une petite porte qui permet l'accès au Château de Saint Loup et qui est située à l'extrémité Est du mur qui longe le chemin du Front de Loire. Il témoigne du riche passé historique de ce lieu et représente les armoiries de la famille de Châtillon. En effet, Marie-Louise-Charlotte de Châtillon, 3ème abbesse, gouverna l'abbaye de Saint Loup pendant 26 ans (1684-1711) et mourut en 1711. C'est sa nièce, Marie-Olympe de Châtillon qui lui succéda jusqu'en 1731. Le château de Saint Loup : Du château féodal de la fin du VIème siècle, (en bois certainement) s'élevant près de la Loire où naquit Saint Loup, futur évêque de Sens, à l'actuel château visible principalement du canal, bien d'autres constructions (chapelle, église, couvent, abbaye) se sont succédées sur ce site, témoin de l'histoire souvent mouvementée de ce lieu stratégique. En voici les principales dates : VIIè et VIIIè siècles : château et église de Saint Loup, domaine de Betton et son épouse Austregilde (ou Sainte Hagie), tous deux de sang royal descendant de Clovis. Début du XIIIè siècle : Couvent et Eglise des religieuses de St Loup 1359 : Couvent ravagé par l'armée du Prince de Galles 1428 : Destruction des fortifications de la tour et du Château de St Loup par les Orléanais. 1429 : Edification d'une bastille autour de l'église (avec les restes du château) par les anglais. Mai 1429 : Eglise et couvent détruits lors de la prise de la Bastille par Jeanne d'Arc 1448 : Eglise et couvent reconstruits 1562 : Le couvent est dévasté par les protestants 1580 : Réparation du bâtiment claustral et construction d'une église plus vaste que celle réédifiée en 1448 par Marie-Philippe de l'Hôpital. Vers 1630 : Construction de l'avant choeur,…

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La Godde – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Laissez-vous conter la Godde par René Martin : Vous y découvrirez que celle-ci était entourée de vignes du temps du chanoine Le Piffre; le vin était entreposé dans les caves longues et profondes, creusées dans le tuff, sous la maison. et bien d'autres informations aussi ! Très bonne soirée à vous. Photo JJR : l'escalier de la Godde en Janvier 2020 pendant les travaux L'escalier de la Godde en Janvier 2020, pendant les travaux

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La Godde – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d'hier, personne n'a reconnu l'endroit où se trouve toujours ce médaillon. Bien que la propriété de la Godde ait énormément changé ces dernières années, ce médaillon a été conservé fort heureusement ! La propriété de la Godde : Cette demeure de style renaissance a été construite en 1572 par le chanoine LE PIFFRE, grand chantre du Chapitre de la cathédrale Sainte Croix d'Orléans. Ce chanoine fit don de sa belle propriété et de cette demeure à l'Hôtel Dieu. Elle fut revendue par l'administration des hospices à un certain M. Julien qui ne la conserva pas et la revendit à un vigneron dans les années 1850. La façade a été endommagée par les siècles, mais elle garde ses lignes et ses proportions gracieuses. Les fenêtres étaient ornées avec beaucoup de soin, ce qui donnait une idée du talent de l'architecte et du bon goût du maître des lieux. De nombreuses pierres qui décoraient la façade ont été vendues. Sur l'une d'elle située au frontispice de cette maison était gravée une inscription latine de bienvenue, qui fut transportée ensuite au château de Genouilly, ancien fief de Saint Jean de Braye pour se trouver maintenant dans une maison du cloître Saint Aignan à Orléans où elle décore une cheminée. Voici ce que l'on pouvait lire sur cette pierre : Salut, toi qui viens en ces lieux, A la douce gaîté que ton coeur s'abandonne ; partout en liberté promène ici tes yeux ; Mais la langue ou la main ne doit blesser personne. Fais ce que tu viendras faire, après tu pourras, Chez toi, si tu le veux, ami, porter tes pas. Nous reviendrons sur la Godde demain, nous vous souhaitons une bonne soirée. Photo 1 : source inconnue - La Godde avant travaux + médaillon Photos 2 :…

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Coquille – le bois de Coquille

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir, avec le parc de Coquille : C'est en 1987, que les descendants des familles Colas des Francs/de Laage de Meux ont vendu le parc à la ville de Saint Jean de Braye. C'était un très beau parc composé de taillis et de futaies de très bonne tenue. On y trouvait des chênes, des frênes, charmes, érables, quelques résineux, et diverses autres essences peu représentées. Le château de Coquille doit son nom, comme nous l'avons déjà dit, à la disposition des allées du parc, rappelant la forme d'une coquille; le tracé de celui-ci serait dû à Le Nôtre, architecte des parcs de Louis XIV, qui habitait le vieux manoir de la Motte Saint-Euverte à St Jean de Braye et qui, dit-on aurait possédé l'une des maisons les plus anciennes de notre ville, "La Fosse Belaude", ainsi nommée à cause des belles eaux claires que renferment ses bassins. Le Nôtre aurait donc dessiné les jardins de Coquille, ceux de Miramion et de la Fosse-Belaude. Les eaux de ruissellement sont collectées dans un bassin bordé d'un talus. Lors des Journées du patrimoine 2008, nous avons eu le plaisir d'accueillir deux arrières petites-filles des familles Colas des Francs/de Laage de Meux, qui enfants venaient en vacances au château de Coquille. Elles se souvenaient bien des statues qui se trouvaient dans le parc, dont deux en terre, détruites par le gel en 1940 : Gérés, déesse de l'agriculture et Flore, déesse des fleurs et des jardins. Aujourd'hui, ce parc, propriété de la ville depuis 1987 est ouvert au public ! Nous pouvons y faire de belles promenades ombragées au milieu des perce-neige au printemps, et des cyclamens en automne. Chantiers internationaux en 2018 et 2019 au Bois de Coquille : Niché à quelques pas de la tangentielle, le petit bois de la…

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Coquille – Le manège et la chapelle

Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons avec le Château de Coquille, ce soir, découvrons son manège, et sa chapelle Saint Michel. Le manège : L'arrière petite-fille de la famille Colas des Francs/de Laage de Meux, Mademoisele de Bellegarde, que nous avions rencontrée lors des Journées du Patrimoine 2008, se souvenait très bien que ce manège était actionné par un cheval, qui les yeux bandés, tournait afin de puiser l'eau qui servait à alimenter les bassins et les jets d'eau du parc. Ce manège est désormais la propriété de la ville de Saint Jean de Braye et sa restauration a été effectuée par les élèves du Lycée Gaudier-Brzeska les années passées. La chapelle Saint Michel : La bénédiction de cette chapelle a eu lieu en juillet 1743. A cette époque, la religion avait une forte influence sur le pays. La plupart des maisons de campagne avaient leur chapelle, leur chapelain, et l'on voyait ces anciennes familles et ces nombreuses générations vivre ensemble, sous le même toit, environnées d'ouvriers, de colons, d'artisans, et former une société qui aimait à ajouter au culte public et aux fêtes de l'église, un culte particulier et des fêtes dans leur propre maison. Cette chapelle est constituée d'un unique volume. Il est de plan rectangulaire et édifié en maçonnerie de moellons enduits et couvert d’une toiture en ardoises à deux longs pans et deux pignons. Le sol est recouvert de tomettes de terre cuite et le plafond d'origine est toujours en place. L'archange guerrier, dédicataire de la chapelle, est représenté dans un cartouche (ornement en pierre taillée) disposé au centre de l'autel. Revêtu de sa cuirasse, il foule Satan des pieds et le maintient au sol au milieu des flammes. Si la chapelle est extérieurement sobre et l'intérieur simple, l'autel dédié à Saint Michel (époque Régence) est magnifique. Cette chapelle se trouve…

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Coquille – le château

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, après La Borde, dépendance de Coquille, voici le Château de Coquille, avenue de Verdun. Au début des années 80, l'ensemble immobilier figurait au cadastre de la ville de Saint Jean de Braye, lieu-dit le Grand Coquille, pour une superficie de près de 25 hectares (24 hectares, 93 ares, et 61 centiares). Il se composait : - d'une gentilhommière édifiée vraisemblablement au début du 18ème siècle, appelée Château de Coquille, composé de neuf pièces principales pour une surface de 280 mètres carrés. - d'une maison de jardinier - d'un cellier et d'une grange - d'un pressoir et atelier - d'une buanderie et chaufferie - d'une écurie, grange et orangerie - d'un manège - d'une chapelle - d'un parc d'une superficie de plus de 19 hectares. Au bord de l'avenue de Verdun, bien caché des regards, le Château de Coquille doit son nom à la disposition des allées du parc, rappelant la forme d'une coquille. "Coquille" est l'une des plus belles propriétés de notre ville. Sa façade sur le parc est d'une grande pureté. L'abbé Patron, curé de St Jean de Braye durant quatre années écrivait en 1864 : "le chef d'oeuvre de Saint Jean de Braye, du grand architecte des campagnes et des jardins du 17ème siècle est le grand parc de la maison de l'antique famille Colas des Francs, le château de Coquille orné de bassins, de jets d'eau et de réservoirs, et de ces grandes allées qui partent de vastes ronds-points et les angles des chemins, on se rappelle les jardins de Versailles et de Saint Cloud. Autrefois, cette campagne appartenait à la famille de Gallifet, dont le nom illustre a acquis un nouvel éclat par le courage héroïque de Monsieur le marquis de Gallifet au siège de Puebla, pendant la guerre du Mexique en 1862. Aujourd’hui,…

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Coquille – La Borde, dépendance

Bonsoir à toutes et à tous, Ce soir, évoquons la Borde, rue de la Borde : C'est une dépendance de la propriété de "Coquille" que nous verrons par la suite, une maison de vignerons, auprès de laquelle se trouvait une maison de jardinier. Celui ci vivait à proximité du bassin, pour mieux en surveiller l'alimentation et le niveau de l'eau. Par la suite, ce fut aussi un rendez-vous de chasse ! En 2008, cette maison était louée à des "jeunes gens musiciens" qui pouvaient s'adonner à la musique sans craindre de gêner le voisinage. Depuis quelques années, la Borde a été restaurée et d'autres constructions ont été réalisées. Le puits de la rue de la Borde : Autrefois, des puits étaient disséminés sur tout le territoire de la commune. on pouvait en compter dix, peut-être plus ! L'usage de ces puits était réservé aux abraysiens, cependant des autorisations de puiser étaient accordées exceptionnellement aux non-habitants qui devaient faire une demande régulière sur papier timbré. Il nous reste deux vestiges de ces puits communaux. Ils se trouvent en bordure de la rue de la Borde (vers le n°172) et rue de la Grand'maison. Photos JJR 2008 : - la Borde - Le bassin Bonne soirée, et à demain. La Borde en 2008 Les dépendances de la Borde en 2008 Le bassin de Coquille Le bassin de Coquille

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Le château de l’Egoutier

Bonsoir à toutes et à tous, Après le ruisseau de l'Egoutier, rapprochons nous ce soir du : Château de l'Egoutier (Il se trouve sur le site du Lycée Henri Gaudier-Brzeska) Ce nom disgracieux pour une jolie propriété a dû lui être attribué en raison de la proximité du ruisseau qui coulait vers la Loire et qui est maintenant busé comme nous l'avons vu précédemment. La propriété s'étendait de la route de Pithiviers à la rue de la Burelle; elle était pour partie terrain d'agrément, le reste était cultivé par un fermier. En effet, jusqu'à sa vente,  la propriété était une importante exploitation agricole comportant plusieurs hectares qui ont fourni l'assise de la zone industrielle. Elle appartenait à la Congrégation de la "Sainte-Enfance" dont le siège était à Orléans, rue d'Escures.  Cette oeuvre hébergeait nombre de jeunes filles victimes des rigueurs du temps. Les dames responsables étaient fort prudes et ne prodiguaient à leurs protégées que des conseils de haute valeur. L'une des occupations de ces dames était l'entretien de la vêture des messieurs-prêtres du diocèse. Comme tout bon citoyen, un archiprêtre ou un évêque compte dans sa garde-robe des sous vêtements intimes qui doivent un jour ou l'autre, subir quelques raccords de remise en état. Tout s'use ! Lorsqu'on arrivait au plus intime des sous-vêtements confiés à l'ouvroir, ces dames recommandaient à leurs petites-mains de prendre bien soin du petit vêtement, mais comme elles étaient vraiment prudes, elles n'osaient pas appeler un chat un chat et le désignaient par l'élégant sobriquet de : Saint Etui. Sources : - Saint Jean de Braye par ses rues et ses lieux-dits  - En singeant et papotant (recueil d'anecdotes abraysiennes)   François Marchand Photo : ChR prise lors des Journées du Patrimoine 2012 Bonne soirée à vous, et à vendredi pour : Beauséjour  Le château de l'Egoutier

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Le domaine de Charbonnière – Le petit Charbonnière et la Grenouillère, maisons de garde.

Bonsoir à toutes et à tous, Lors de l'acquisition du "Vieux Charbonnière" par Monsieur Paul PROT en 1892, deux maisons de garde existaient : Le petit Charbonnière et La Grenouillère. Ces deux maisons sont toujours existantes aujourd'hui : - Le petit Charbonnière : En 1892, cette maison était indiquée comme "maison de garde" du Château de Charbonnière avec cellier et pressoir communs avec la propriété voisine. A ce jour, le pressoir a disparu, seul l'emplacement de celui-ci reste marqué au sol. - La Grenouillère : Une grenouillère est un marécage à grenouilles, un lieu humide et malsain. Cette maison est l'une des plus anciennes de Saint Jean de Braye et se trouve à proximité d'une pièce d'eau dépendant du Domaine de Charbonnière. En 1892, elle était indiquée comme "maison de garde avec chenil". Située aux confins de la rue de Charbonnière et de la rue de la Grenouillère, cette maison forestière aurait, paraît-il, abrité un des membres de la Bande d'Orgères. Selon les dires, il aurait été placé par ses compagnons pour surveiller la route de Saint-Lyé, voie pour Paris. Photos JJR - 2008 : 1) le petit Charbonnière 2 et 3) la Grenouillère Bonne soirée et à demain Le petit Charbonnière La Grenouillère La Grenouillère

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Le domaine de Charbonnière et la ville d’Orléans

Bonsoir à toutes et à tous, Pourquoi la ville d’Orléans a t elle acheté Charbonnière ? Dans le bulletin municipal de la ville d’Orléans - été 1977 - N°6, on peut lire : Le développement des loisirs, le souci de pratiquer, autrement qu’en promesses, l’écologie, et, par voie de conséquence, la nécessité de dégager de nouveaux espaces verts, ont ainsi conduit le Conseil Municipal d'Orléans à rechercher plusieurs propriétés répondant à ses préoccupations. La première opération, réalisée en 1973, était l’achat du magnifique domaine de Charbonnière, une très belle gentilhommière du début du siècle, au milieu d’un parc de 178 hectares s’étendant sur quatre communes, en bordure de la route de Pithiviers, celles de Saint Jean de Braye, Marigny, Semoy et Boigny. Ce château, alliant divers styles comme beaucoup de constructions de l’époque, et dont on croit savoir qu’il avait constitué, à l’origine, un royal cadeau de fiançailles, était depuis 1946, propriété de la ville de Saint Cloud, dont il abritait, chaque été, une colonie de vacances. Mais la municipalité de banlieue parisienne, dont le maire est M. FOURCADE, actuel Ministre de l’Equipement, ne l’utilisait pratiquement plus et c’est ainsi qu’une transaction est intervenue au profit d’Orléans. Le château, en bon état général, possède également de très belles écuries et deux étangs. Ses bois sont feuillus, à l’exception de résineux, en bordure de la Nationale 51, et ses allées peuvent aisément être aménagées en parcours cavaliers. Depuis qu’Orléans en est propriétaire, Charbonnière accueille chaque jour, à tour de rôle, au printemps et à l’automne les divers foyers de vieillards venant y vivre une journée de plein air et de détente, et, durant les congés scolaires d’été, un centre aéré de vacances, à l’intention duquel une volière de dindons constitue une très efficace brigade de défense anti-vipères. Mais, chaque week-end de la belle saison, il est aussi le…

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