La fonderie et la famille BOLLEE

Bonsoir,Aujourd'hui, vous allez découvrir la famille Bollée grâce au Loiret Généalogique. Comme nous vous le disions hier soir, l'entreprise Bollée a été transmise à un groupement d'artisans campanaires qui créa la SARL Fonderie Bollée. Depuis 2017, la production a été transférée à Strasbourg, la fonderie de Saint Jean de Braye ne présentant plus les normes d'hygiène et de sécurité en vigueur. Par contre, M. Dominique Bollée est toujours propriétaire du musée campanaire.  Sources :  Loiret Généalogique n° 85 du 4ème trimestre 2012. Photos : Dominique Bollée et Archives municipales. Très bonne soirée à tous, et à demain Loiret Généalogique n° 85 du 4ème trimestre 2012 - page 1 Loiret Généalogique n° 85 du 4ème trimestre 2012 - page 2 Loiret Généalogique n° 85 du 4ème trimestre 2012 - page 3 1910 - Georges Bollée et son équipe (Archives municipales) 4 générations de Bollée - Sources : Dominique BOLLEE

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Madame Andrée Lalli-Recullé

Bonsoir, Après vous avoir parlé hier soir de la manufacture Labrut et Recullé de la rue de la Glacière, parlons ce soir de Madame Andrée Lalli-Recullé, une femme de caractère, d'après les témoignages recueillis. Louis Recullé et Joséphine, Pauline, Lucie, Labrut, épouse Recullé sont les parents de deux enfants : - une fille : RECULLE Andrée, Lucie, Marcelle, née le 22.03.1903 à Orléans, 96 Rue de Bourgogne - un fils, Marc RECULLE Andrée Recullé se marie le 18.11.1947 à Saint Jean de Braye avec LALLI Génarino, officier en retraite, né le 11/06/1893 à Ain Draham enTunisie. Elle décède le 15.11.1996 à Saint Jean de Braye également. De son vivant, n’ayant pas eu d’enfants, elle fait don de sa demeure, construite en 1910 au 11 Rue de la Glacière, à la Ville de Saint Jean de Braye, qui en est toujours propriétaire à ce jour. La donation a été acceptée par le Conseil Municipal lors de sa séance du 29.06.1990, puis, acceptation définitive au Conseil Municipal du 1er février 1991. Des conditions pour la ville : - Conserver la demeure principale pendant 45 ans avec une interdiction expresse de la vendre. - Conserver les poteries également et les exposer dans une partie des locaux. La ville de Saint Jean de Braye est toujours propriétaire de la maison de Madame Lalli et a chargé une Société Immobilière de la gestion des logements sociaux réalisés depuis une bonne dizaine d’années. Quant aux poteries, elles sont conservées à l’artothèque de la ville et quelques-unes sont également exposées dans une vitrine à la mairie. Bonne soirée à vous, et à demain. Photos : Archives municipales de St Jean de Braye : Portrait de Mme Lalli Josiane R : Mme Lalli dans son magasin, au 2 rue de la Cerche à Orléans JJR : la maison de Mme Lalli au 11 rue de…

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Le château de Saint Loup – 4 –

Bonsoir à toutes et à tous, Terminons ce soir avec quelques photos et dessin du site de St Loup : le château, la chapelle et le parc. En 1974, le château et le parc sont classés parmi « les sites les plus pittoresques du Loiret » par arrêté du secrétaire d’Etat à la Culture. En 2000, l’ensemble est inscrit dans le périmètre classé au Patrimoine Mondial de l’Humanité par l’UNESCO. Photos : JJR : le château vu de l’Ile Charlemagne, l’intérieur de la chapelle, le parc et ses arbres remarquables. Dessin de la chapelle : archives municipales Très bonne soirée à tous, et bon dimanche Le château de St Loup vu de l'Ile Charlemagne

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Le château de Saint Loup – 3 –

Bonsoir à toutes et à tous, Poursuivons ce soir avec le château de Saint Loup : Une aventure rocambolesque : Enlèvement à l'abbaye de Saint Loup ! Nous sommes le 1er avril, certains vont croire à "un poisson d'avril" mais non, c'est une histoire vraie qui s'est déroulée à Saint Jean de Braye. Sidonia de Lenoncourt, marquise de Courcelles ou « le malheur d’être jolie » Un jour, les hasards ou les malheurs de la vie poussent Sidonia à l’abbaye de St Loup. Issu d’une riche famille de la maison d’Alsace, son père, condamné à mort, est tué lors d’une tentative d’évasion. Orpheline, âgée de seulement 15 ans, Sidonia est prise en charge par sa tante, Marie de Lenoncourt, abbesse de St Loup, qui voit en elle, celle qui pourra lui succéder. Mais, Sidonia avait déjà attiré l’attention de Colbert, qui déjà marié, pensait que cette belle et riche jeune fille pourrait bien faire l’affaire de son frère ! Il en parla au roi, qui fit écrire à l’abbesse afin de lui demander sa nièce. Celle-ci s’insurgea devant une telle proposition. Sa nièce, élevée selon les plus purs principes chrétiens, était beaucoup trop jeune pour s’en aller goûter à la vie de la cour ! Mais, un beau matin de mai 1665, une troupe composée d’un officier et de douze gardes investit l’abbaye et présente un ordre royal qu’elle exécute « manu militari ». Sidonia partit en carrosse, suivie par sa tante désespérée ; Celle-ci finit par abandonner la poursuite et revint à St Loup. Mais Sidonia, elle, ne s’inquiète pas, elle joue avec ses gardes, elle n’a pas peur des hommes, loin de là ; la suite de sa vie le prouvera. Bientôt Sidonia oublie sa tante, elle goûte la vie de de la cour, elle préfère bientôt le frère de Madame Colbert à celui…

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Le château de Saint Loup – 2 –

Bonsoir à toutes et à tous, Une petite visite : Aujourd'hui, sur le site du château de Saint Loup, une charmante maison de campagne abritée par les beaux arbres du parc, assise aux bords de la Loire sur une terrasse que soutiennent des contreforts élevés en 1722 et 1723 par l'Abbesse Marie-Olympe de Châtillon. La maison d'habitation, ancienne demeure de l'abbesse, s'appuie sur les restes, encore bien conservés et restaurés, de la chapelle des religieuses. Une partie refaite dans le mur du Nord, encastre dans son tympan une pierre où est gravée l'inscription suivante : En ces lieux s'élevèrent La demeure des nobles Betton et Sainte-Hagie Où naquit au VIème siècle Saint-Loup, leur fils, Evêque de Sens; Le Royal Monastère des Bernardines de Saint-Loup-lez-Orléans Fondé sous le Roi Saint Louis Gouverné 541 ans par 28 prieures, 7 abbesses La Bastille de Saint-Loup Prise d'assaut l'an 1429 le mercredi 4 mai Par Jehanne La Pucelle. Photos JJR et archives municipales

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Le château de Saint Loup – 1 –

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre publication d'hier, voici la réponse. Ce médaillon se trouve au-dessus d'une petite porte qui permet l'accès au Château de Saint Loup et qui est située à l'extrémité Est du mur qui longe le chemin du Front de Loire. Il témoigne du riche passé historique de ce lieu et représente les armoiries de la famille de Châtillon. En effet, Marie-Louise-Charlotte de Châtillon, 3ème abbesse, gouverna l'abbaye de Saint Loup pendant 26 ans (1684-1711) et mourut en 1711. C'est sa nièce, Marie-Olympe de Châtillon qui lui succéda jusqu'en 1731. Le château de Saint Loup : Du château féodal de la fin du VIème siècle, (en bois certainement) s'élevant près de la Loire où naquit Saint Loup, futur évêque de Sens, à l'actuel château visible principalement du canal, bien d'autres constructions (chapelle, église, couvent, abbaye) se sont succédées sur ce site, témoin de l'histoire souvent mouvementée de ce lieu stratégique. En voici les principales dates : VIIè et VIIIè siècles : château et église de Saint Loup, domaine de Betton et son épouse Austregilde (ou Sainte Hagie), tous deux de sang royal descendant de Clovis. Début du XIIIè siècle : Couvent et Eglise des religieuses de St Loup 1359 : Couvent ravagé par l'armée du Prince de Galles 1428 : Destruction des fortifications de la tour et du Château de St Loup par les Orléanais. 1429 : Edification d'une bastille autour de l'église (avec les restes du château) par les anglais. Mai 1429 : Eglise et couvent détruits lors de la prise de la Bastille par Jeanne d'Arc 1448 : Eglise et couvent reconstruits 1562 : Le couvent est dévasté par les protestants 1580 : Réparation du bâtiment claustral et construction d'une église plus vaste que celle réédifiée en 1448 par Marie-Philippe de l'Hôpital. Vers 1630 : Construction de l'avant choeur,…

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Jeanne CHAMPILOU – Portrait

Bonsoir à toutes et à tous, Suite à notre question d'hier soir, vous nous avez bien dit que l'oeuvre présentée se trouvait autrefois à l'école Jean Zay, mais personne ne nous a donné le nom de sa réalisatrice ! C'est une oeuvre de Jeanne CHAMPILOU, bien connue des anciens abraysiens. Mais peut-être ne la connaissez vous pas encore ? Nous avions écrit en 2010 une page de présentation pour le magazine REGARDS, vous la trouverez ci-dessous. Bonne lecture, et bonne soirée. Portrait de Jeanne CHAMPILOU

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La fête des grands-mères

Bonsoir à toutes et à tous, Aujourd’hui, c’est la fête des grands-mères ! La fête des grands-mères a été créée en 1987 par la marque de café « Grand-mère » dans une démarche purement commerciale. Il s'agissait en effet à l'époque de faire parler d'elle pour booster les ventes d'une marque qui fêtait ses 20 ans d'existence. Aujourd’hui, les fleuristes, chocolatiers, pâtissiers, parfumeurs,…….avaient tout prévu pour que les petits-enfants puissent gâter leurs mamies, mémés, mémères, grands-mères, ou ? Nous n’avons pas encore de témoignages d’abraysiens mais celui de Mireille L, domiciliée dans le Vaucluse, lu dans la revue Notre temps : numéro 628 d’avril 2022 a retenu notre attention et nous avons souhaiter vous le faire partager ce soir. Le voici : Sa mobylette bleue pétaradante. « Ma grand-mère maternelle, « Zize » (diminutif affectueux de Clovise) était une grande dame dynamique qui, pour moi, représente la joie de vivre, le bonheur absolu, eu un soutien sans faille pour la fille unique que j’étais. Quand elle arrivait sur sa mobylette bleue pétaradante, je grimpais derrière elle, les deux pieds dans les sacoches du haut de mes 7 ans, et nous partions pour un bol d’air, avec un sentiment de liberté totale. Tous les samedis midi, elle me donnait une pièce blanche de 1 franc à mettre dans ma tirelire jaune et un petit cœur en pain d’épice, glacé sur le dessus. Un régal ! Quand le repas dominical se passait chez elle, on écoutait la radio ensemble. Elle m’a appris à danser le charleston avec un long collier de perles autour du cou et une robe moulante à franges. C’était top ! Pendant les vacances, nous écoutions attentivement le jeu des 1000 francs et je devais me souvenir des réponses, notées consciencieusement dans un cahier. Bien plus tard, après six échecs, elle a fini par obtenir le permis de conduire : elle n’avait jamais renoncé car, disait-elle, la duchesse d’Uzès l’avait eu,…

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La maison de PLaisance

Bonjour à toutes et à tous,Connaissez vous la maison de Plaisance ? Cette maison présente une particularité, savez vous laquelle ? Située à gauche de l'avenue Charles Péguy, en allant d'Orléans à Saint Jean de Braye, au numéro 83, la "maison de Plaisance" se trouve au centre d'un parc. Devant la maison, un jardin fleuri et arboré longe la route nationale. Derrière, un jardin bien plus calme, quelques arbres remarquables sont là depuis longtemps, les extérieurs sont plaisants, les intérieurs également, d'une grande clarté ! Les plus anciens du quartier se souviennent du majestueux et prolifique cerisier qui se trouvait dans le jardin, devant le salon, et de la douceur de ses fruits qu'ils allaient cueillir étant enfants. Monsieur Pontoise fit construire cette maison vers 1908, Clos du Tétard, Route de Gien.Né en 1853 en Seine et Marne, Charles Pontoise fut instituteur et secrétaire de mairie à Saint Jean de Braye de 1892 à 1908. Il est décédé le 8 avril 1931. Son gendre, Emile Bernon fut maire de Saint Jean de Braye de février 1937 à octobre 1947. Emile Bernon, né en 1880, épousa en avril 1905, la fille des époux Pontoise. Elu conseiller municipal de la ville, le 5 mai 1935, il prit en mains les destinées de la commune après le décès de Louis Gallouédec le 19 février 1937. Patriote ardent, Emile Bernon eut dans l'exercice de ses fonctions une attitude très courageuse et n'hésita pas à affronter les autorités allemandes dans des circonstances qui firent craindre pour sa liberté. Terrassé par une crise cardiaque le 23 mai 1963, sa disparition fut vivement ressentie par les abraysiens et dans le monde des Anciens Combattants. Emile Bernon a laissé le durable souvenir d'un grand Administrateur, d'un homme droit, pondéré, lucide et généreux. Photo 1 : Emile Bernon, maire du 19/02/1937 au 29/10/1947 - Ville…

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A ma chère commune – Poème de M. Liénard

Bonsoir à toutes et à tous, Des poètes à Saint Jean de Braye ? Et bien oui !!!! A ma chère commune J'aime Saint Jean de Braye, mon paisible village le charme pénétrant de ses prés, de ses bois, ses coteaux délicats, ses pampres, ses ombrages et le murmure berceur, Ô Loire, de ta voix. Sur la place du bourg, témoin des âges antiques l'église est accueillante sous son porche rustique et son clocher qui chante et sanglote parfois est fait de pierres assemblées par la foi. Dispersés au soleil, dans la blonde lumière des hameaux vignerons qu'un labeur fit prospères forment autant de perles dans l'écrin gracieux et tous ces jolis noms par quoi on les désigne les Coutures, Haute-Croix, Vomimbert ont des vignes dont nous buvons le vin que buvaient nos aïeux. Sully Maurice Liénard, époux de Madame Liénard, institutrice qui exerça et demeura dans l'ancienne école du bourg. Sources : 2 Cartes postales anciennes provenant de la collection de G.Creusillet + Recueil d'anecdotes de F. Marchand Bonne soirée à toutes et à tous, et bon dimanche La Loire devant l'église La place de l'église

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